Il nous fallait expliquer certains mots ou certaines notions que nous retrouvons dans nos textes et que nous utilisons dans un sens qui n’est parfois pas le sens habituel, voyez le mot « peuple » par exemple. C’est la raison d’être de ce glossaire. Il va sans dire que celui-ci n’est pas figé, qu’il évoluera, tant dans ses entrées que, parfois, dans les définitions proposées.
NB : les mots repérés par un astérisque font l’objet d’une définition dans le Glossaire. C’est le cas pour l’ensemble de nos articles.
Antijaphétisme
Noé avait trois fils : Sem, Japhet et Cham. Les Sémites, ou Juifs, seraient les descendants de Sem, les Japhites, ou Européens, seraient les descendants de Japhet (et les Chamites, ou Africains, seraient les descendants de Cham). Si nous nommons « antisémitisme* » le système d’avilissement des Juifs nous pouvons nommer « antijaphétisme » le système d’avilissement des Européens (et bien sûr « antichamisme » le système d’avilissement des Africains).
Historiquement, l’antijaphétisme succède à l’antisémitisme et apparaît dans les années 1970-1980. Sa fonction en République* est la même que celle de l’antisémitisme un siècle auparavant : déshumaniser une « classe d’hommes » (Jaurès) afin d’expliquer l’échec visible du modèle républicain (et ainsi épargner la République).
Dès la fin des années 1970, il apparaît que l’assimilation puis l’intégration, bientôt l’insertion ou l’inclusion sont « en panne ». Le « vivre ensemble » ne fonctionne pas, des sociétés parallèles se constituent, bref le modèle républicain est condamné par les faits.
La « classe d’hommes » rendue responsables des échecs du modèle de « vivre ensemble », la « classe d’hommes » rejetée à la limite de l’humanité, stigmatisable à souhait, sera celle des « Blancs », des Autochtones* d’Europe. Le discours républicain dénonçait chez les Juifs leur solidarité discriminante et leur puissance économique, il va dénoncer chez l’Autochtone son « racisme ». C’est ce racisme (blanc) qui va expliquer les échecs du « vivre ensemble », c’est lui qui va expliquer les pannes de l’intégration, les révoltes (légitimes) des immigrés, la communautarisation…. Comme les Juifs des années 1880, le Blanc des années 1980 sombre dans l’inhumanité : celle du racisme monstrueux qui le distingue. Un système d’avilissement que nous nommons antijaphétisme va alors se mettre en place. Celui-ci va falsifier l’Histoire pour mettre en avant la permanence des comportements racistes chez le Blanc, imposant une historiographie stigmatisante adossée à des lois mémorielles qui empêchent de la contester. Le racisme, signe de l’inhumain et du bestial, composante permanente et immémoriale de l’histoire des Blancs, devient une marque distinctive et quasi génétique du Blanc, de ses pulsions irrationnelles, de sa bêtise et de son ignorance héréditaire. Pour échapper à cet avilissement le « bon Blanc » doit, comme le « bon Juif », se dissocier de son appartenance, la réprouver ostensiblement et montrer de la honte pour le comportement passé et présent de ses semblables (ethnomasochisme).
L’antijaphétisme d’aujourd’hui a donc en République la même fonction que l’antisémitisme d’autrefois : déshumaniser une « classe d’hommes » afin de lui faire endosser la responsabilité de l’échec du modèle républicain de « vivre ensemble ». L’objectif du système d’avilissement est de protéger le régime politique et de préserver son projet mondialiste de société ouverte.
Antisémitisme
Système de pensée élaboré dans les milieux républicains, imputant aux Juifs les échecs du modèle républicain.
Le « pacte républicain » obligeait la nation juive à se dissoudre dans la République en échange de la citoyenneté* individuelle : « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus. Il faut qu’ils ne fassent dans l’Etat ni un corps politique ni un ordre. Il faut qu’ils soient individuellement citoyens » (Clermont-Tonnerre, décembre 1789).
Dans les années 1880, les républicains (Jaurès, Benoît Malon, Zola, Jules Guesde, Clémenceau, Barrès…) constatent que la « nation juive » ne s’est pas diluée dans l’Etat mais forme au contraire un corps étranger solidaire et une « plaie » (Jaurès) qui « ronge » la République*. Autrement dit, les Juifs n’avaient pas respecté le « pacte républicain », ce qui expliquait les déboires politiques, économiques et sociaux du régime. Mais comment expliquer que les Juifs aient refusé un « pacte » fondé sur des principes universels, un pacte qui par définition (c’est le postulat fondamental du républicanisme) est acceptable, voire désirable, par tous les hommes ?
Pour ne pas remettre en cause l’universalité de leurs principes et la validité d’une République universelle ouverte à tous les hommes, les républicains ont préféré suspecter l’humanité des Juifs, construisant un système d’avilissement les situant en marge du genre humain. Pour Jaurès, les Juifs forment ainsi une « classe d’hommes » particulière, pour Clémenceau une « race distincte ». Tous s’accordent à dire que cette « juiverie » inassimilable possède des caractères très singuliers, tant physiques (les « nez typiques » dont parle Zola dans l’Argent), que moraux (un égoïsme exploiteur, une relation pathologique à l’argent, une solidarité discriminante, une propension à trahir…). Ce système d’avilissement est l’acte de naissance de l’antisémitisme moderne.
L’antisémitisme républicain possède deux avantages : il désigne un bouc émissaire (la « juiverie financière ») responsable des déboires politico-sociaux du régime ; il rend responsable les Juifs de l’échec de la politique républicaine d’assimilation (le « creuset ») et épargne ainsi les préjugés qui fondent le modèle républicain. Au prix d’un système d’avilissement, les républicains sauvent donc le républicanisme.
Après l’affaire Dreyfus, l’antisémitisme républicain devient prudemment un crypto-antisémitisme. Celui-ci se réaffirmera néanmoins dès lors que le contexte lui sera favorable (l’Occupation par exemple). A partir des années 1970 – 1980, la République substituera l’antijaphétisme* à l’antisémitisme.
Autochtone
Originaire par voie ancestrale du pays qu’il habite.
Le mot « pays » ne doit pas être pris au sens politique ou historique, trop restrictif (le territoire forcément fluctuant d’une nation*), et doit être défini comme un « espace civilisationnel » : étendue à la fois géographique (le continent européen par exemple) et identitaire (la civilisation européenne par exemple).
Tous les hommes sont autochtones quelque part. Les Autochtones d’Afrique sont les Africains, les Autochtones d’Europe sont les Européens.
Les Autochtones de France sont originaires par voie ancestrale des contrées européennes dont la France, construction politique et identitaire récente, est une division aux contours fluctuants qui n’a pas toujours existée et qui n’existera peut-être pas toujours.
Autochtonisme
Système de pensée qui revendique la prééminence religieuse, culturelle et politique des peuples autochtones sur leurs territoires historiques.
La situation délicate que connaissent le peuple et les Autochtones européens (Grand Remplacement, négation d’existence, dilution de la conscience d’appartenance, ethnomasochisme… ) oblige l’autochtonisme européen à rechercher de petites victoires ayant un « effet cliquet », plutôt qu’une impossible « révolution ». L’autochtonisme doit montrer aux Autochtones européens leur ghettoïsation morale, leur infériorité juridique, le déni d’existence dont fait l’objet leur peuple, le système d’avilissement qui les accable… et placer la lutte autochtone sur le terrain de la conquête de droits collectifs, de l’égalité civique, de la reconnaissance du peuple autochtone, de l’émancipation et de la libération autochtone. L’autochtonisme est une méthode pour constituer le peuple autochtone atomisé en communauté ethnique combative. L’objectif est la libération du peuple autochtone : une terre, un peuple !
Blanchitude
Ensemble des valeurs culturelles et spirituelles des Blancs ; prise de conscience de l’appartenance à cette culture* spécifique.
La notion de « blanchitude » est apparue aux Etats-Unis (Whiteness) où elle a pris une connotation fortement antijaphite*. Les Whiteness Studies définissent ainsi la blanchitude comme une construction sociale artificielle qui fait du « Blanc » un « oppresseur raciste, sexiste et homophobe » qu’il faut absolument « détruire » (Ignatiev). La notion de « blanchitude » est donc, dans cette acception, au cœur du système d’avilissement des blancs et symbolise parfaitement leur état d’oppression, d’aliénation et de ghettoïsation morale (voir notre article sur le sujet).
Mais la « blanchitude » des Whiteness Studies force aussi le Blanc à se penser, donc à se définir en tant que tel. En quelque sorte, elle « produit » le Blanc, lui donne une existence certes en négatif mais conscientisée. Ce mot qui à l’origine accable le Blanc doit naturellement devenir le vecteur de son affirmation positive :
La blanchitude, c’est le Chant Grégorien et Mozart, c’est l’Acropole et les cathédrales, c’est Platon et Heidegger, c’est Virgile et Chateaubriand, c’est le théorème de Pythagore et la théorie de la relativité (de Poincaré !), c’est Vasco de Gama et Neil Armstrong, c’est Ambroise Paré et Fleming, c’est Spartacus et Mandrin, c’est l’invention de la démocratie et l’abolition de l’esclavage, c’est le respect de la Femme et la Déclaration des droits. Mais c’est aussi les Thermopyles et Lépante, Poitiers et Las Navas de Tolosa… La blanchitude est donc avant tout une réalité généalogique, culturelle, sociétale, historique...qui a beaucoup apporté à l'humanité et qui à ce titre mérite reconnaissance et respect.
La Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones oblige l'Etat républicain à protéger la blanchitude, en considérant notamment l'antijaphétisme* comme un délit. Au nom de cette Déclaration, la blanchitude doit être définie comme un droit.
Citoyen / citoyenneté
A Athènes, où apparut le concept de citoyenneté, le citoyen est celui qui peut faire état de sa filiation athénienne. C’est un « fils de » qui appartient à une communauté autochtone vivant sur une terre autochtone : « Démosthène, fils de Démosthène, du dème de Paiania ». L’ensemble des citoyens forme le peuple*, au sens où nous l’entendons (ensemble humain de même lignée*, de même culture* et de même religion*).
En République « française » au contraire, la notion de citoyenneté refoule les distinctions de lignée, d’origine, de culture ou de religion… Elle n’exprime plus une identité spécifique ou une appartenance particulière comme à Athènes, mais un statut juridique potentiellement ouvert à tous les hommes de la terre « sans distinction d’origine, de race ou de religion » (Constitution, article 2).
La citoyenneté comme catégorie juridique récuse l’identité (culturelle, religieuse, ancestrale), c’est-à-dire le spécifiquement humain. En ne reconnaissant pas la nature multidimensionnelle des hommes (déni d’identité), elle amoindrit l’humain sommé de répondre à un standard universel. Cette conception erronée de l’appartenance réduite à un statut légal est à la base des sociétés métissées composées d’administrés égaux et interchangeables. Ces sociétés s’exposent au surgissement brutal des identités refoulées. Elles sont toujours violentes et conflictuelles.
En République (« française »), la citoyenneté se confond avec la nationalité*.
Conversion
Processus long, douloureux et aléatoire par lequel un individu, adoptant intimement une nouvelle lignée*, une nouvelle culture* et une nouvelle religion*, change de peuple*. La conversion ne peut dépendre, comme la naturalisation*, de procédures administratives dont l’application serait confiée à des fonctionnaires. Seuls des « gardiens de l’identité » (par exemple les rabbins pour le peuple juif), peuvent sanctionner cette véritable transmutation de la personne.
Culture (culture sociétale)
Eléments d’ordre identitaire qui règlent les modes de vie et leur donnent du sens, qui régissent les rapports sociaux, qui singularisent les différents groupes humains et déterminent leur fonctionnement ainsi que leur organisation.
La culture sociétale explique l’urbanisme, les rapports entre les sexes, le droit des gens, les manières de table, la place du religieux, de l’art, du politique…
La culture est, avec la lignée* et la religion*, l’un des trois éléments caractérisant un peuple*. Les idéologies mondialistes, comme le républicanisme, entendent détruire les cultures sociétales* pour imposer un fonctionnement et une organisation mécanique des sociétés*.
Démocratie
La démocratie (de démos – peuple- et de Krotos –pouvoir) est le « pouvoir du peuple ».
Par définition, la République* « française » niant l’existence du peuple autochtone* de France, donc sa capacité à exercer un pouvoir, n’est pas un régime politique démocratique.
La démocratie suppose, condition sine qua non, que le peuple* jouisse de la liberté de s’organiser en société selon son identité spécifique et les valeurs culturelles qui sont les siennes. Cette liberté essentielle qui lui permet de faire des choix en fonction de sa personnalité propre (comme un individu libre) est déniée d’une part par les systèmes prétendant organiser et faire fonctionner la société selon des principes universels (la République « française » par exemple), et d’autre part par les systèmes d’acculturation cherchant à imposer une identité étrangère (l’Islam par exemple).
Lorsque le peuple a conquis la liberté de disposer librement de son identité, un préalable à la démocratie, il peut exercer son « pouvoir » dans les formes et selon les modalités de son choix. L’Europe privilégie traditionnellement l’égalité des membres de la Cité et le respect des décisions majoritaires (sur le modèle de la démocratie athénienne par exemple).
La « démocratie républicaine*» est un système de gouvernement totalitaire qui ignore les peuples et reconnaît seulement les agrégats artificiels, assemblages hétéroclites d’individus déshumanisés par la citoyenneté*.
Démocratie républicaine
La démocratie* (de démos – peuple- et de Krotos –pouvoir) est le « pouvoir du peuple ».
La République* « française » niant l’existence du peuple autochtone* de France et donc sa capacité à exercer un pouvoir, n’est pas un régime politique démocratique. Elle a gravement porté atteinte au peuple français en le réduisant illégitimement à un « corps d’associés » (Sieyès) composé de « citoyens* » hors sol (dont la « francité » est strictement juridique et sans lien avec l’appartenance réelle). Elle a ainsi construit par l’immigration de peuplement un agrégat artificiel et métissé dont la volonté s’impose au peuple* réel de France, étouffé dans le melting-pot et nié par le régime.
Dans une démocratie, aucun régime politique n’est au-dessus de la volonté du peuple*. En affirmant que la forme républicaine de gouvernement ne peut être remise en cause (Constitution article 89, Code Pénal article 410-1, loi 2013-711 article 706-5, loi 2015-912 article L-811-3), la République* affirme qu’elle est au-dessus du peuple français, ce qui en fait à la fois un totalitarisme et un pouvoir étranger, puisqu’on ne peut en même temps être une chose et lui être transcendant. La République ne peut donc se dire ni « démocratique », ni « française ».
La « démocratie républicaine » n’exprime donc pas le « pouvoir du peuple » mais le pouvoir « sur » le peuple autochtone. Elle est le signe visible de la dilution du peuple réel dans l’universel métissé.
Egalité
« Egalité» : second élément de la devise républicaine (« liberté*, égalité, fraternité* » - Constitution art. 2).
En République, le principe d’égalité est lié d’une part à la citoyenneté*, d’autre part à la loi : seuls les citoyens sont égaux (un étranger ne bénéficie pas des mêmes droits qu’un citoyen*) et l’égalité de tous les citoyens est assurée « devant la loi » (Constitution).
L’égalité des hommes passe donc par la citoyenneté*, c’est-à-dire (voir définition dans ce Glossaire) par la substitution d’une appartenance légale et administrative, seule reconnue, aux appartenances réelles (culturelles, religieuses, ancestrales…), explicitement ignorées (Constitution article 2). L’égalité citoyenne amoindrit donc l’homme (réduit à son statut légal), le standardise (il devient « sans distinction »- Constitution art. 2), et le déshumanise (rejet explicite de ses dimensions spécifiquement humaines : culturelles, religieuses, ancestrales, etc.).
Cette déshumanisation conditionne l’égalité des citoyens dépouillés de leurs différences et justifie, puisque ce sont des « mêmes », qu’on leur applique la même loi.
Cette égalité devant la loi signifie que les citoyens devront être traités de la même manière (ce qui en réalité est rarement le cas) mais surtout qu’ils devront se soumettre à la même loi, c’est-à-dire, concrètement, qu’il leur sera interdit d’obéir aux lois spécifiques dictées par leur appartenance culturelle, religieuse ou ancestrale. La loi est donc ici un moyen pour calibrer l’individu et le contraindre au standard. Au nom de l’Egalité, celui-ci est progressivement formaté par une loi universaliste qui le sanctionne dès lors qu’il n’adopte pas certains comportements, qu’il tient certains propos, qu’il suit certaines pensées ou qu’il n’adhère pas à un mode de vie parfois aux antipodes de ce que lui dictent ses valeurs enracinées (voyez le traitement réservé aux Maires qui, conformément aux traditions autochtones, refusent le mariage homosexuel).
La pseudo égalité républicaine est donc le pivot du processus de déconstruction de l’humain : elle s’obtient par la « déshumanisation citoyenne » (qui fait de chaque individu un citoyen « sans distinctions ») ; elle justifie une loi universelle qui, par la contrainte, forge l’homme amoindri, citoyen du monde sans identité particulière et sans appartenance définie. La pseudo égalité républicaine n’est pas un droit acquis ou une valeur : c’est un processus subi d’égalisation qui a vocation à transformer les hommes en insectes sociaux indifférenciés.
Endonyme
Nom par lequel un groupe se nomme lui-même (« autodénomination »), par opposition à exonyme* (nom donné à un groupe par ceux qui n’en font pas partie).
Le nom* « Français », universalisé et distribué « sans distinction » par la République, a perdu sa capacité ancestrale à distinguer les seuls Autochtone de France. Dès lors, les Autochtones* de France* ne sont plus en mesure de se nommer spécifiquement. La création d’endonymes (« Français de souche* », « Blancs », « Autochtones », « Ethnoeuropéens »…) est révélatrice d’une conscience de soi qui a besoin de se nommer pour conjurer cette privation négationniste* de nom.
La contestation républicaine des endonymes (« les Français de souche, ça n’existe pas ») a pour objectif d’interdire au peuple autochtone de se nommer, donc de se penser. C’est un déni d’existence du peuple autochtone emprisonné dans le « corps d’associés » républicain, c’est une manière de l’effacer et de le diluer dans l’universel : c’est un crime contre l’humanité.
L’existence des endonymes* et des exonymes montre que le peuple autochtone de France existe spécifiquement et distinctement non seulement du point de vue de l’Autochtone mais aussi du point de vue de l’étranger. Cette existence, aussi bien du point de vue de l’Autochtone que de l’étranger a besoin d’être nommée pour rendre compte de la réalité. Le refus républicain de nommer l’altérité autochtone prouve une volonté de la faire sortir du champ des réalités. En d’autre terme, ce refus traduit une volonté d’anéantissement.
Etat-nation
L’Etat-nation est une nation* (c’est-à-dire un peuple* ayant une conscience politique de lui-même) disposant de structures étatiques à son service (l’Etat).
Parfois, l’Etat résulte de l’affirmation politique de la nation (l’Etat juif par exemple).
Parfois au contraire, c’est la nation qui résulte de l’action politique d’un Etat (la nation française par exemple). Nous pouvons dire que l’Etat crée une nation lorsqu’il donne au peuple la conscience politique qui lui manquait. Autrement dit, l’Etat ne crée pas le peuple : il ne fait que le révéler à lui-même.
C’est pourquoi, et c’est une constante historique, les tentatives de faire un peuple artificiel à partir d’individus ne participant ni de la même lignée, ni de la même culture, ni de la même religion (par la colonisation, l’immigration, le regroupement de peuples différents…) se soldent toujours par des tensions insupportables qui finissent régulièrement en échecs retentissants (la Yougoslavie, la Rhodésie, le Liban, les empires coloniaux, la France républicaine assimilatrice et les sociétés multiculturelles d’une manière générale…). Le terme « Etat-nation » est donc impropre à ces entités anthropologiquement non viables constituées de plusieurs nationalités : s’il y a Etat, il n’y a ni peuple* homogène, ni donc nation* indivisible. Nous parlerons alors plutôt d’Etats multinationaux, multiraciaux, multiculturels ou pluriethnique.
Ajoutons pour finir que l’Etat perd sa légitimité lorsqu’il se dissocie de la nation* et s’en désolidarise, en prétendant à l’universalité par exemple. L’Etat-nation devient alors un Etat supranational *.
Etat supranational
L’Etat supranational, est un Etat « hors sol », hors du terreau national, qui s’est émancipé de la nation autochtone pour :
- servir des intérêts supranationaux (l’Etat « français » au service de l’européisme et des volontés mondialistes de l’oligarchie), et/ou :
- accéder à une universalité supranationale permettant de légitimer des politiques hégémoniques hors des frontières nationales (l’entreprise coloniale par exemple) ou des processus de destruction de l’unité nationale et de remplacement de la nation autochtone (les politiques d’immigration par exemple).
En se dissociant de la nation autochtone, l’Etat supranational perd sa légitimité et apparaît comme une force étrangère de domination. Dès lors, il doit être envisagé selon une logique libératrice anticoloniale.
Exonyme
Nom par lequel un groupe est désigné de l’extérieur, par opposition à endonyme* (nom par lequel un groupe se nomme lui-même).
Le nom* « Français », universalisé et distribué « sans distinction » par la République, a perdu sa capacité ancestrale à distinguer les seuls Autochtone de France. Dès lors, les populations immigrées installées au milieu du peuple autochtone n’ont plus les moyens lexicaux de nommer spécifiquement les Autochtones (tout le monde étant « Français »). La création d’exonymes ( « Gaulois », « Babtous », « Céfrans », « Blancs »…) montre que les Allochtones ont parfaitement conscience que les Autochtones forment un groupe distinct, un peuple sans nom dont ils ne font pas partie.
L’existence des endonymes* et des exonymes montre que le peuple autochtone de France existe spécifiquement et distinctement non seulement du point de vue de l’Autochtone mais aussi du point de vue de l’étranger. Cette existence, aussi bien du point de vue de l’Autochtone que de l’étranger, a besoin d’être nommée pour rendre compte de la réalité. Le refus républicain de nommer l’altérité autochtone prouve une volonté de la faire sortir du champ des réalités. En d’autre terme, ce refus traduit une volonté d’anéantissement.
Français
Autochtone européen de culture française.
Est « Français » au sens identitaire, toute personne qui a intimement fait sienne la communauté ancestrale de ce pays ainsi que son identité profonde, à la fois culturelle et religieuse.
L’autochtonisme n’accorde aucune importance aux appartenances juridico-administratives, par définition superficielles et temporaires. Ce n’est donc pas par la naturalisation* qu’un étranger devient Français mais par la conversion.*
Français de souche
La France* est une création politique récente qui n’a pas toujours existé, qui n’a pas toujours eu le territoire que nous lui connaissons et qui aurait pu ne pas être, au contraire du peuple autochtone européen qui habite ce pays depuis la nuit des temps. Un Franc-Comtois est-il un Français de souche ? Apparemment non puisque la Franche-Comté est française depuis 1678 seulement. Et que dire des Savoyards ? On ne prend pas souche dans une réalité politique changeante mais dans un vieux peuple établi sur un territoire. Pour nous, ce peuple est le peuple européen, ce territoire est l’Europe. Le Franc-Comtois et le Savoyard sont bien des « Français de souche » : ce sont des « Français de souche européenne ».
France
Construction politique et identitaire aux dimensions variables dans l’Histoire, n’ayant pas toujours existé, qui n’existera peut-être pas toujours, au contraire du peuple autochtone* européen qui y réside. Le peuple français, composante du grand peuple européen, enrichit celui-ci de son identité particulière.
La France, produit d’une identité spécifique millénaire (la francité) ne se confond pas avec la République*, régime politique récent proclamant une universalité qui lui enlève le droit de se prétendre particulière, en l’occurrence « française ».
Fraternité
« Fraternité» : troisième élément de la devise républicaine (« liberté*, égalité*, fraternité » - Constitution art. 2).
Le concept suggère un lien de parenté entre « frères », donc une relation de solidarité entre gens de même lignée*.
Cependant, la République se refuse officiellement à « distinguer » les lignées et ne reconnaît que des citoyens* indifférenciés et des non-citoyens. Pour la République, la fraternité ramène donc à la solidarité entre citoyens « sans distinctions », voire, le plus souvent, à la solidarité envers « l’Homme » en général (d’où cette France « terre d’asile »).
Le concept de Fraternité n’est donc pas un vecteur d’affirmation des origines ancestrales et des liens du sang, ce qu’il aurait pu être, mais une contrainte morale qui ouvre l’individu au monde, le dissocie de ses « frères » et de sa lignée, lui imposant bientôt l’accueil des « migrants » comme l’ouverture à « l’Autre ». L’homme amoindri et dénaturé, sans identité, sans lignée et sans frontières, simple unité solidaire d’un tout global (l’humanité) devient ainsi, grâce à une fraternité universelle obligée, un « citoyen du monde ».
Le concept républicain de Fraternité n’exprime donc pas le lien de parenté et de solidarité entre frères et sœurs mais, par un retournement étonnant, la dilution de ceux-ci dans l’universel.
Histoire empoisonnée
Narrative qui associe le fait brut d’Histoire aux jugements moraux, aux préjugés idéologiques, aux arrières pensées politiques, aux intérêts financiers, aux recours à la loi… afin d’avilir, culpabiliser ou manipuler un groupe humain. L’histoire empoisonnée par une volonté perverse utilisant les dogmes moraux, idéologiques ou légaux (par exemple l’histoire de la Traite négrière) permet de se servir cyniquement de l’avilissement des uns (les esclaves noirs autrefois) pour avilir les autres (les Blancs aujourd’hui) ou obtenir d’eux des comportements contraires à leurs intérêts ou à leur volonté (discrimination dite « positive », indemnisations financières…).
Par le dégoût de soi qu’elle génère, l’histoire empoisonnée, domaine de prédilection du pervers compassionnel*, est un pilier essentiel de tout système d’avilissement, voire d’asservissement. L’histoire empoisonnée relève donc du racisme*, notamment de l’antijaphétisme*, et non de la démarche historienne qu’elle pollue ou interdit. En consacrant une histoire empoisonnée par les jugements moraux sur les bons et les méchants, les lois mémorielles consacrent l’avilissement et le racisme comme moyen de domination sur les peuples.
Laïcité
Hier (1880- 1914) : Séparation de l’Eglise et de l’Etat. Substitution de la religion* républicaine à la religion chrétienne.
Aujourd’hui (à partir des années 1970- 1980) : Séparation de l’identité européenne et de l’Etat. Méthode pour construire une société* composée de populations différentes par la culture*, la religion, les manières de vivre…
Cette méthode consiste à rogner progressivement la fonction sociétale de l’identité européenne afin d’imposer une sociétalité froide fondée sur une loi républicaine « neutre » donc « universelle ». Aux cultures sociétales* qui organisent la vie en société (manière de vivre, de manger, de se marier, de travailler, de régir les relations sociales, de croire…) se substitue ainsi la loi sociétale (le « mariage pour tous » par exemple) qui construit une mécanique sociale autorégulée et non soumise aux identités. Depuis quelques années, la laïcité consiste ainsi à éjecter toutes les identités du domaine public. Le génocide culturel est le prix du « vivre ensemble » républicain.
La « laïcité » n’est donc pas une sécularisation de l’espace public ou une séparation du temporel et du spirituel. La laïcité est l’arraisonnement de l’espace public par une nouvelle foi (dans les valeurs de la République*), une nouvelle religion (républicaine), de nouvelles valeurs (universelles), qui entendent face à l’Eglise au XIXe siècle, puis face à l’identité européenne au XXIe siècle, régenter la société. La laïcité est une méthode pour rendre viable la société mondialisée. On ne peut donc combattre l’immigration au nom de la laïcité : la laïcité est le moyen (illusoire) d’un « vivre ensemble » qui suppose l’arrivée de populations étrangères.
Liberté
« Liberté » est le premier élément de la devise républicaine (« liberté, égalité*, fraternité* » - Constitution art. 2).
La liberté (au singulier) est la faculté « de faire tout ce qui n’est pas contraire à la loi ». Autrement dit, c’est la faculté de faire tout ce qui n’est pas interdit par le régime politique. De fait, le concept républicain de « Liberté » n’exclut ni les limitations à la liberté d’expression (loi Fabius - Gayssot par exemple), ni la criminalisation de la pensée (délit d’opinion), ni le contrôle total des individus (lois sur le renseignement par exemple), ni l’interdiction faite au peuple autochtone de disposer de lui-même ou d’avoir des représentants (voir l’entrée « Démocratie républicaine » de ce Glossaire).
La « Liberté », espace de libertés consenti par le régime politique à ses administrés, s’arrête là où commencent les intérêts vitaux dudit régime. Ainsi la « Liberté » dont jouissent les citoyens français ne va pas jusqu’à la possibilité de remettre en cause la République (Constitution article 89, Code Pénal article 410-1, loi 2013-711 article 706-5, loi 2015-912 article L-811-3).
Au contraire, les « libertés » (au pluriel) sont des conquêtes qui refoulent la limite des interdits décrétés par le régime : liberté syndicale, liberté d’association, liberté de l’enseignement, liberté de la presse, liberté des peuples, liberté historiographique…
L’extension des libertés concrètes représente un danger pour le régime car elles impliquent à terme la liberté de le renverser. La Liberté, au contraire, est un leurre qui légitime le régime et détourne le peuple de la conquête des vraies libertés : c’est une illusion destinée à faire croire au peuple qu’il est « libre » alors qu’il est prisonnier d’un régime politique transcendant dont il ne peut se défaire.
Lignée
La lignée est la succession des générations depuis la nuit des temps. La lignée est l’ensemble des morts qui ont fait des vivants ce qu’ils sont. Cette filiation ancestrale, réelle ou mythique, rattache les membres du groupe à une ascendance commune, à un héritage par le sang qui donne au peuple des « fils de » sa cohésion ethnique et sa capacité à savoir d’où il vient pour mieux savoir où il va. Avec la religion sociétale* et la culture sociétale*, la lignée est l’un des trois éléments caractérisant un peuple. Il s’ensuit que les groupes humains dans l’incapacité de revendiquer une lignée commune, réelle ou fictive, ne forment pas des peuples, mais constituent au mieux des sociétés* hétérogènes.
Pour un individu, la lignée peut être « charnelle » ou « spirituelle ». La lignée est « charnelle » lorsque l’individu peut généalogiquement se rattacher à un lignage. Ainsi les Français de souche sont généalogiquement de lignée européenne. La lignée est « spirituelle » lorsque l’individu, « charnellement » relié à ses ascendants, choisit d’adopter de manière intime et totale une autre ascendance. Ainsi la conversion au judaïsme fait du non-Juif un « fils d’Israël » pouvant bénéficier de la « loi du retour » sur la terre de ses ancêtres « spirituels ». Il s’ensuit que l’appartenance à un peuple est le fait d’un droit du sang ou d’une conversion*, en aucun cas d’une naturalisation *.
Nation
La nation est un peuple* qui a pris conscience de lui-même et se pense de manière politique (exemple : les aspirations politiques du sionisme font du peuple juif une nation). Lorsque la nation se dote de structures politiques indépendantes (étatiques), la nation s’incarne dans un Etat-nation* (l’Etat juif, par exemple).
Nationalité
La nationalité sanctionne l’appartenance à une nation*, c’est-à-dire à un peuple* ayant une conscience politique de lui-même. La nationalité est donc l’expression d’une adhésion intime à une lignée ancestrale, à une culture et à une religion sociétales. Elle peut se confondre avec la citoyenneté* au sens athénien, mais se trouve à l’opposé de la citoyenneté républicaine, expression d’une universalité qui refoule les distinctions identitaires.
Contrairement à la république « française », de nombreux Etats distinguent la citoyenneté*, conçue comme une catégorie administrative, et la nationalité, conçue comme appartenance identitaire. Les Autochtones* européens de France* doivent imposer d’une part cette distinction à la République, d’autre part la reconnaissance d’une nationalité autochtone. A terme, les Autochtones européens de France devront obtenir la citoyenneté autochtone c’est-à-dire leur pleine émancipation politique.
Naturalisation
Acquisition d’une appartenance juridico-administrative octroyée par des fonctionnaires en application de règles édictées par des politiciens moralement corrompus. La naturalisation est l’équivalent de l’obtention d’une carte de membre d’un club de bridge ou d’une association de pêcheurs à la ligne. Elle ne suppose ni une identité particulière, ni une origine particulière et demande seulement que le postulant satisfasse aux conditions d’adhésion telles que définies par le « règlement intérieur » du club. La naturalisation ouvre la porte des sociétés hétérogènes, souvent éphémères, alors que la conversion* fusionne l’individu avec un peuple* aux dimensions historiques.
Négationnisme
Attitude qui consiste à nier l’existence d’un peuple* afin de lui refuser ses droits et notamment son droit à disposer de lui-même.
Le grand peuple européen ainsi que de nombreux peuples autochtones* d’Europe sont aujourd’hui les victimes du négationnisme.
Le négationnisme est un déni d’existence qui innocente par avance les tentatives de génocide ou de dilution dans l’universel du peuple qui en est victime. C’est un crime contre l’humanité.
La privation de nom* est pour un peuple le principal symptôme de sa négation.
Nier l’existence des « Français de souche* » relève du négationnisme.
Nom
Le nom spécifie, distingue et identifie le particulier : tout ce qui existe est nommé, tout ce qui n’est pas nommé n’existe pas. La privation de nom est donc assimilable à un déni d’existence.
Un peuple privé de son nom est victime d’une barbarie qui s’attaque à sa conscience collective, qui nie son existence afin de lui refuser le droit de disposer de lui-même et qui innocente par avance les actes odieux qui seront commis à son encontre.
On ne peut déposséder un peuple de son nom, sauf à universaliser ce nom. Lorsqu’une multitude d’individus peuvent revendiquer le nom d’un peuple* sans en faire partie, alors les gens de ce peuple ne peuvent plus nommer leur différence et le peuple en question perd la possibilité de se désigner : quand tout le monde peut se dire « Français », se dire « Français » ne veut plus rien dire.
La république « française » a réduit la francité à une catégorie administrative, ce qui lui a permis de distribuer « sans distinction d’origine, de race ou de religion » le nom « Français » à des hommes venus de toute la terre. Elle a donc universalisé ce nom, devenu marque générique plutôt que signe du particulier, et l’a rendu identitairement non spécifiant. Elle en a privé les Autochtones de France, incapables désormais de nommer sans ambigüité leur appartenance (d’où la création d’endonymes*, mais aussi d’exonymes*).
La privation de nom* participe du négationnisme*. Elle annonce l’effacement d’un peuple*, sa destruction et son remplacement. La privation de nom est un crime contre l’humanité.
Pervers compassionnel
Le pervers compassionnel est un individu qui feint la compassion pour un peuple, une catégorie d’individu, un groupe… afin d’exercer une pression morale sur sa victime et obliger ainsi celle-ci à agir dans un sens déterminé contre ses propres intérêts ou contre sa volonté. Le pervers compassionnel avilit, dégrade et dévalorise moralement ceux qui s’opposent à son entreprise et à la réalisation de son projet.
Le groupe sur lequel le pervers compassionnel s’apitoie n’est qu’un moyen pour agir sur le groupe qu’il veut manipuler (sa victime). L’un et l’autre de ces groupes ne sont, pour le pervers compassionnel, que des objets.
Exemple : le pervers compassionnel feint la compassion pour les migrants (cf. la photo d’un enfant mort sur la plage) pour faire de leur accueil une obligation morale et rendre inhumains ceux qui s’y opposent. Le pervers compassionnel se moque des migrants comme de nos peuples : le pervers compassionnel veut détruire les peuples pour être gratifié par le Système à tuer les peuples.
Peuple
Groupe humain de même culture*, de même religion*, de même lignée*(exemple : le peuple juif est l’ensemble des « fils d’Israël », de culture juive et de religion juive). Une personne appartient à un peuple lorsque son identité découle de la lignée, de la culture et de la religion caractérisant ce peuple. Précisons que la lignée* peut être « charnelle » (généalogique), ou « spirituelle », c’est-à-dire d’adoption intime. La culture et la religion s’entendent au sens « sociétal » (« culture sociétale »* et « religion sociétale »*). On appartient donc à un peuple par droit du sang ou par conversion*.
Peuple autochtone
Ensemble des individus de même lignée*, de même culture* et de même religion* originaires par voie ancestrale du territoire qu’ils occupent.
Un peuple autochtone peut avoir conscience de lui-même et former une nation* (la nation indienne par exemple), ou, aliéné par un système de représentation qui le nie, ne pas être en mesure de se penser (le peuple des Français de souche* européenne, par exemple). Dans ce cas il revient à l’autochtonisme* de réveiller le peuple autochtone, de le constituer en nation, et d’entamer la lutte pour ses droits.
Peuple européen
Ensemble des hommes, quelle que soit leur résidence, de lignée* européenne, de culture* européenne et de religion* chrétienne.
Le grand peuple européen n’est pas une nation* : il n’a pas encore pris conscience de lui-même.
L’Histoire a divisé le grand peuple européen en sous-ensembles aux dimensions fluctuantes. Ces sous-ensembles aux périmètres changeant, vont, soit naturellement, soit sous l’action d’un Etat, acquérir des particularités culturelles (la langue notamment) qui les posent comme peuples à part entière au sein du grand peuple européen. Le grand peuple européen est lui-même une composante d’un « peuple humain ». Ce dernier reste cependant une abstraction faute d’altérité : un contact avec une autre espèce intelligente pourrait seule lui révéler sa spécificité en terme de lignée*, de culture* et de religion*.
Racisme
- Système d’avilissement construit pour faire reposer sur une « classe d’hommes » la responsabilité de l’échec du modèle républicain de « vivre ensemble ». Le racisme est donc apparu dans les années 1880 avec l’antisémitisme* moderne (système républicain d’avilissement des Juifs), il s’est affirmé à travers le colonialisme (avilissement des « races inférieures » qui refusaient les « lumières » de la République*), il s’est pleinement épanoui à partir des années 1970 dans l’antijaphétisme* (système républicain d’avilissement des Autochtones européens).
- Accusation principale portée contre les Blancs et cœur du système d’avilissement qu’ils subissent. Les Blancs seraient historiquement « racistes », ce qui expliquerait les obstacles à l’intégration des immigrés extra-européens, les difficultés du « vivre ensemble », le peu de mixité « sociale », bref l’échec du modèle républicain (antijaphétisme*)
- Adhésion intime au processus de déshumanisation contenu dans le système d’avilissement. Cette adhésion a pour effet de désamorcer les consciences et d’autoriser le passage à l’acte raciste.
Religion (religion sociétale)
Ensemble des croyances et des pratiques religieuses qui ont un impact sur l’identité d’un groupe et déterminent en partie sa culture sociétale*. On parlera ici de « religion sociétale ».
Exemple : la gestion du temps (temps de travail et de repos, temps festif…), les règles matrimoniales, l’approche de la vie et de la mort mais aussi les interdits alimentaires, les comportements en société, les représentations artistiques, les conceptions politiques, l’architecture sacrée ou l’urbanisme…
La religion est avec la culture * et la lignée*, l’un des trois éléments caractérisant un peuple*.
Adhérer à une religion sociétale ne relève pas de la foi mais d’un attachement profond au modèle culturel, social et politique que cette foi a directement ou indirectement influencé. Ainsi, on peut être à la fois « athée » et « sociétalement » chrétien si l’on n’a pas d’interdits alimentaires, si l’on fête Noël, si l’on est ému dans une église médiévale ou une cathédrale gothique, si l’on assume l’héritage de l’Eglise, si l’on rend à César ce qui appartient à César… Einstein ou Freud étaient en même temps athées et juifs, au sens sociétal du terme. Un athée respectant le ramadan est « sociétalement » musulman.
République
Régime politique totalitaire issu de la Révolution.
Affirmant représenter ce qui est commun à tous les hommes (principe d’universalité), la République ne peut prétendre au spécifique. La francité étant une identité spécifique, propre à certains hommes seulement, la République ne peut donc se dire « française ». N’étant pas française, la République peut être considérée comme un régime étranger d’occupation ou un système colonial. Le peuple autochtone* de France est fondé à lui réclamer des droits, dont le droit à disposer de lui-même pour, par exemple, se doter d’un régime politique authentiquement national.
Société
Collectivité socio-économique d’individus sans distinction d’origine, d’identité ou de religion vivant sous les mêmes institutions et la même loi (exemple : la société « française »). Une société peut-être homogène (la société française jusqu’aux années 1970) ou hétérogène (la société « française » aujourd’hui).
Système
Combinaison d’éléments qui concourent à la formation d’une société* planétaire placée sous une gouvernance mondiale. Ces principaux éléments sont l’oligarchie (qui dirige la Banque, la Finance, les multinationales), les médias (presse, télévision, publicité, cinéma, journalistes, acteurs, chanteurs…), les politiciens (qui votent les lois, établissent les programmes scolaires, nomment les juges, possèdent le pouvoir de contraindre, forgent la « société ouverte »…).
A la tête du Système se trouvent la Banque, la Finance et les multinationales. Ces entités ont intérêt à la mondialisation (extension maximale de leur marché) et à la standardisation de l’humain (effacement des considérations culturelles, religieuses, identitaires, sexuelles, pouvant limiter la consommation des produits). Au-dessous, se tiennent les médias, propriétés de la Banque, de la Finance ou des multinationales. Les médias défendent les intérêts mondialistes de leurs propriétaires. Ils font donc connaître et assurent la promotion des politiciens favorables au mondialisme. Ces politiciens, toujours élus, font voter avec le soutien des médias et de l’oligarchie, des lois qui effacent les frontières nationales, identitaires, culturelles, sexuelles… : ils détruisent les peuples et les nations, autrement dit font progresser la mondialisation et la standardisation de l’humain.
Antonin Campana