[Vous haïssez les Blancs, vous voulez les stigmatiser et les avilir mais vous ne voulez pas être accusé de racisme. Il vous suffit de dire que le Blanc est une «construction sociale ». Ensuite vous pourrez même proposer son extermination, le système vous donnera sa bénédiction : bienvenue dans le monde des Whiteness Studies !
PS : Pour illustrer, ci-dessous une courte interview du « professeur » Noël Ignatiev. A ne pas manquer !]
Connaissez-vous les Whiteness Studies ? Il s’agit d’un vague bricolage idéologique qui se veut « étude » sur la « blancheur » et les « Blancs ». Cette théorie, née dans les années 1990 aux Etats-Unis, est actuellement enseignée (souvent par des Blancs d’ailleurs), dans des dizaines de collèges et d’universités de ce pays (Princeton , université de Californie, American University à Washington, Université du Texas…). Alimentées par les échecs répétés, les rancœurs et un fort sentiment d’infériorité des populations noires, les Whiteness Studies (WS) cachent mal qu’elles sont motivées par un racisme obsessionnel, bien loin de la scientificité qu’elles prétendent avoir.
Selon les WS, le « Blanc » est une construction sociale. On ne naît pas Blanc, on le devient pour bénéficier d’un statut social privilégié. La blanchitude est un choix, une construction imaginaire mais aussi, selon les « chercheurs » des WS, un « groupe d’identité » lié à l’esclavage, au viol, à la torture et au lynchage des Noirs. La culture blanche doit donc être condamnée pour son « vide moral »
Le fait d’affirmer que la blancheur n’est pas une identité biologique, mais un choix et une construction sociale coupable, permet l’affirmation d’un effroyable système d’avilissement des Blancs sans être à aucun moment taxé de racisme. Jeff Hitchcock, co-fondateur du Center for the Study of White American Culture, affirmera en 1998 : “Il n’y a pas de crime que la blancheur n’a pas commis contre les gens de couleurs”. Quelques années plus tard, Noël Ignatiev, universitaire dont les ouvrages sur les WS sont étudiés en collège et en université (vidéo ci-dessous), tirera toutes les conclusions de cette affirmation, véritable clé de voûte des WS : « Le Blanc est un oppresseur raciste, sexiste et homophobe… notre intention est de continuer à frapper sur les mâles blancs, morts ou vifs, et les femmes blanches aussi, jusqu’à ce que le concept social connu sous le nom de « race blanche » soit détruit, pas simplement « déconstruit » : détruit » (Harvard magazine, sept-oct 2002).
Les WS expriment une pensée assez pauvre et une sorte de recyclage idéologique de théories antérieures. Elles sont un plagiat des « études de genre » (apparues dans les années 50) qui considèrent le sexe comme une construction sociale produisant l’homme (le mâle oppresseur sexiste et homophobe dont parle Ignatiev) et la femme (oppressée, violée, battue…). Cette théorie du genre apparaît d’ailleurs elle-même comme un simple copier-coller de la théorie marxiste qui fait de la conscience de classe une construction sociale différenciant le bourgeois et le prolétaire. La théorie marxiste décline à son tour cette idée chrétienne qui fait de la foi une construction sociale (normée par L’Eglise) identifiant le chrétien. Ainsi Les WS sont-elles les héritières ingrates de cette blanchitude qu’elles pourfendent. Elles sont le produit final d’une lente putréfaction de certaines expressions de la culture blanche. Elles utilisent les mots de la blanchitude, elles pensent avec le vocabulaire de la blanchitude, elles manient les concepts imaginés par la blanchitude, elles sont nourries par des sociétés organisées par la blanchitude, leurs « intellectuels » ont été éduqués par une culture blanche. Pourquoi les WS ne sont-elles pas apparues en Afrique ? Tout simplement parce que les WS ne sont pas les produits de la négritude (ou de la judaïté, Ignatiev est Juif comme de nombreux « penseurs » gravitant autour de la WS) mais d’une dégénérescence d’une culture blanche qui ne se respecte plus.
Les WS sont une véritable déclaration de guerre ethnique. Elles visent la disparition du peuple blanc en instillant dans l’esprit de chaque Blanc le dégoût de soi et la conviction que sa propre disparition relève d’une nécessité morale. Devons-nous pour autant dire ses quatre vérités à la « négritude » ? Nous ne manquerions assurément pas d’arguments pour montrer l’élévation morale de la culture blanche et certaines barbaries des Noirs ou des Juifs (Noirs et Juifs bien sûr considérés ici comme des « constructions sociales imaginaires »). Cependant cela serait absurde.
Il faut bien sûr lutter contre l’idéologie des Whiteness Studies. Mais derrière celle-ci, il faut avoir conscience que se trouve un Système qui non seulement les tolère mais assure leur promotion. C’est lui, véritablement, qui a intérêt à la guerre ethnique, à cette stratégie « peuple contre peuple » dont il sortira vainqueur en imposant une termitière humaine dont les individus-clones ne seront effectivement plus ni Noirs, ni Blancs. Une victoire pour la négritude ?
Antonin Campana
Un homme qui développe des idées "légitimes" !