A l’heure où l’on rejoue le scénario de l’année dernière sur les hôpitaux saturés, il serait bon, face au déferlement de propagande, de se rappeler les rapports de l’ATIH (Agence technique de l'information sur l'hospitalisation) concernant l’activité hospitalière liée au Covid 19 en 2020 (rapports étrangement enterrés par les médias).
Rappelons les faits essentiels qui ressortent de ces rapports :
- les patients Covid n’ont représenté que 2% des patients hospitalisés en 2020 ;
- l’activité hospitalière n’a jamais été aussi faible que durant l’année 2020 : 1.30 millions de patients en moins par rapport à 2019 ! ;
- même au sommet de la vague la plus importante, en avril 2020, l’activité hospitalière liée au Covid 19 n’a représenté que 3.7% d’une activité hospitalière normale ;
- cette faible activité hospitalière a été vraie partout en France : la région ayant la part d’hospitalisation Covid la plus forte est l’Ile de France avec un petit 2.2% ! ;
- aucun hôpital en France n’a été saturé en 2020, tout au moins en raison d’un afflux de patients Covid (ce qui n’exclut pas une saturation en raison de la suppression de 5700 lits !).
Dans une vidéo magistrale, il faut la voir ou la revoir, Pierre de « Décoder l’éco » explique tout cela et démolit implacablement toute la propagande gouvernementale sur la saturation des hôpitaux en 2020 (vidéo ci-dessous).
La conclusion qui s’impose, une nouvelle fois, est qu’on nous ment. Macron nous ment, Castex nous ment, les médias nous mentent, les médecins de plateaux nous mentent !
Pourtant nous avons tous vu ces images d’hôpitaux débordés. Nous avons tous vu ces malades évacués par TGV, par avions ou par hélicoptères. Nous avons tous vu ces hôpitaux militaires de campagne montés à la hâte. Nous avons tous entendu les témoignages glaçants des médecins de plateaux télé.
Mais qu’avons-nous vu en réalité ?
Si les chiffres ne mentent pas (ceux délivrés par des organismes gouvernementaux qui plus est !), alors nous avons vu, de nos yeux vus, la gigantesque mise en scène d’une pandémie ! Nous avons vu une pandémie Potemkine, comme on dit d’un « village Potemkine », c’est-à-dire une sorte de décor, un trompe-l’œil qui dissimule le réel afin de duper les gens. Le village Potemkine était destiné à manipuler le pouvoir (Catherine II) qui devait ignorer les réalités du peuple alors que la pandémie Potemkine est destinée à manipuler le peuple qui doit ignorer la réalité de la situation sanitaire.
Mais la pandémie Potemkine n’est pas seulement un décor : c’est aussi un tour de magie sidérant et envoûtant dont le décor n’est que le prétexte qui cache l’illusion. Comme chaque tour de magie, le tour de magie covidiste procède en trois actes :
Premier acte, la Promesse : le magicien vous montre une épidémie ordinaire dans un pays lointain. Cela ne vous étonne pas car vous savez que cela arrive… ailleurs.
Deuxième acte, le Revirement : chose extraordinaire, cette épidémie que vous pensiez lointaine apparaît subitement chez vous : les hôpitaux sont débordés, les médecins de plateaux promettent le pire….
Troisième acte, le Prestige : grâce à sa seringue magique (et bientôt aux puces RFID), le magicien va faire disparaître l’épidémie (enfin, c’est ce qu’il dit).
Ajoutons un acte quatre : la mystification. En fait, vous voulez croire le magicien, vous voulez croire en sa seringue magique (et bientôt en ses puces RFID). Vous voulez vous persuader de son pouvoir et vous vous refusez à voir le réel derrière le décor trompeur. Vous ne distinguez pas la réalité parce que vous êtes dans l’illusion et qu’au fond vous ne voulez pas réellement la connaître. Car c’est la clé de tous les tours de magie : vous voulez être mystifié !
Et comment expliquer à celui qui désire être mystifié, que le tour n’est qu’une illusion, que la clé du mystère n’existe pas parce qu’il n’y a pas de mystère ? Comment lui montrer que tout est visible au contraire, que tout se voit avec un peu d’attention : les décors grossiers, la mise en scène absurde, la seringue inopérante et le magicien lui-même, aussi impuissant que prétentieux ?
Potemkine a présenté à l’impératrice un mauvais tableau aux raccords grossiers qui transformait magiquement la pauvreté en opulence. Catherine II a été mystifiée parce qu’elle le voulait. Cela arrangeait bien ses affaires.
On nous présente aujourd’hui un tableau tout aussi mauvais, qui cette fois transforme notre liberté en servitude. Je pose la question : qu’ont-ils à gagner ceux qui se laissent mystifier par cette piètre mise en scène ?
Là réside sans doute le véritable mystère !
Antonin Campana