Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Terre Autochtone

Terre Autochtone

Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Sortir de la tenaille ?

Publié par Antonin Campana sur 22 Mai 2022, 16:44pm

Catégories : #Conquête des droits, #Perspectives Autochtones

Sortir de la tenaille ?

Nous sommes pris entre deux mâchoires d’une même tenaille.

D’une part, le Système oligarchique qui alimente le processus de Grand Remplacement ethnique, culturel, religieux et civilisationnel et qui maintenant, à travers le transhumanisme, entreprend le Grand Remplacement des humains par des artefacts ;

D’autre part, l’islamisme qui, associé à l’indigénisme et au gauchisme, structure de plus en plus les populations allochtones et ne cache plus sa volonté coloniale de conquête et de réduction en quasi-servitude des populations autochtones.

Le camp « patriote » a longtemps voulu croire au discours lénifiant sur la démocratie que produisait les communicants du Système oligarchique. Aussi a-t-il mis tous ses espoirs dans des élections truquées par avance, puisque le Système définissait les règles du jeu et disposait de la « fabrication du consentement ».

Aujourd’hui, après cette énième déconfiture qui a vu la réélection d’un Macron, l’illusion d’un changement par la démocratie-Système n’est plus permise. Se pose alors la question de nos moyens d’action pour abattre le Système : que pouvons-nous faire si nous ne pouvons pas espérer en des élections ?

Compter sur la rue ? Ce serait ignorer que le Système dispose de forces armées parfaitement dressées pour le défendre. Vu l’état de délabrement moral de ce peuple féminisé (il a élu une personnalité qui lui ressemble !), la perspective d’un renversement par la rue est à exclure absolument. Et puis même si cela se faisait, ce qui tiendrait du miracle, nous nous trouverions face à des masses allochtones viriles, déjà organisées pour certaines, et surtout armées. Ne nous illusionnons pas, la paix civile ne tient que par les capacités d’endiguements des masses allochtones par l’Etat-Système. S’il n’y avait plus d’Etat-Système nous ferions face à un déferlement qui nous soumettrait très vite.

 Donc, nous ne pouvons pas investir « démocratiquement » l’Etat-Système pour en faire un Etat national (un Etat au service de la nation), et nous ne pouvons pas non plus le fragiliser trop, au risque de l’islamisation. Nous sommes pris en tenaille entre l’Etat-Système qui dissout jusqu’à notre humanité et l’islamisation qui attend son heure pour la soumettre. Le ralliement des patriotes au processus électoral truqué est une manière de ne pas choisir. Une lâcheté qui permet de se donner bonne conscience (on a fait son « devoir » en déposant tous les cinq ans un bout de papier dans une boîte !) tout en sachant au fond de soi que ce « geste citoyen » n’est pas à la hauteur des peuples qui veulent continuer leur propre histoire. On ne peut ni abattre l’Etat-Système, ni le soutenir : l’abattre revient à nous jeter dans les bras de l’islam, mais le préserver revient à alimenter le Grand Remplacement, et donc à la fois les futurs bataillons islamiques et notre déshumanisation. Pour certains, les jeux sont faits !

Les jeux sont faits ?

Pas si sûr !

Quelques-uns, et on ne peut que les comprendre, ont bien vu l’impasse dans laquelle nous nous trouvions et optent maintenant pour une installation dans un pays étranger. D’autres, et on peut les comprendre aussi, se réfugient dans un survivalisme familial ou attendent l’effondrement dans quelque BAD retirée du monde. Néanmoins, il existe une autre solution, nous en faisons publiquement la promotion depuis 2013, date de sortie de notre ouvrage sur La Nation Frankenstein (épuisé), et dans ce blog depuis 2015 : la sécession !

Pour tout Réfractaire, le choix est très simple. Soit il accepte le paradigme républicain et il accepte ce qu’a produit ce paradigme (en toute objectivité : le Grand Remplacement, bientôt notre déshumanisation). Soit il s’extrait de ce paradigme et il en élabore un autre. Nous proposons un autre modèle, un modèle qui en revienne au peuple réel. Nous posons que le peuple réel de ce pays n’est pas le « peuple français » au sens républicain de l’expression qui renvoie à un agrégat artificiel « sans distinction d’origine, de race ou de religion », mais le peuple autochtone : peuple blanc dont la culture sociétale est européenne et dont la religion sociétale est chrétienne (voyez notre Glossaire)

Or ce peuple, le peuple autochtone, est enfermé dans un « corps d’associés » (Sieyès) multiethnique qui fait « république ». Il ne dispose pas de lui-même et son destin dépend de plus en plus de gens qui n’en font pas partie. Organisons-le sans faire de bruit, dotons-le sans raffut d’institutions représentatives, créons souterrainement des réseaux de sociabilité autochtones locaux et nationaux (voire européens), formons une société parallèle autochtone dotée bientôt d’un Etat parallèle autochtone, puis, lorsque nos ressources seront suffisantes, exigeons des droits collectifs autochtones croissants, du droit à l’existence jusqu’au droit à l’autodétermination. Bref libérons le peuple autochtone, notre peuple, de la gangue qui l’étouffe, l’emprisonne et le prive du droit d’écrire sa propre histoire.

Le modèle que nous proposons ne suppose pas une stratégie de « prise de pouvoir » politique (ou culturelle !), tout au moins pas immédiatement. L’axe moteur de ce modèle n’est pas le « corps d’associés » multiethnique, axe républicain, mais le peuple autochtone emprisonné dans ce corps d’associés, axe autochtoniste.

Comprenons bien : il ne s’agit pas d’infléchir le régime ou de le changer, mais de ne plus jouer avec lui. Ses règles sont faites pour nous détruire ? Jouons selon d’autres règles ! Inventons-en de nouvelles, qui nous soient adaptées ! Vivons dans la société multiethnique, mais sans en faire partie. Soyons des grumeaux dans le melting-pot ! Ne combattons pas la République, vidons-la de sa composante autochtone fondamentale. Faisons sécession !

Nous ne proposons pas d’actions d’éclat, nous proposons un travail austère, lent et patient, un travail non-violent de rassemblement, d’organisation et de structuration du peuple autochtone, à commencer par sa fraction consciente (les « patriotes »). Cette stratégie de rupture révolutionnaire n’a pas besoin d’exaltés, mais de bâtisseurs discrets, capables d’agir sur le long terme, à petit bruit, avec méthode et constance, capables de fédérer autour d’eux un petit groupe ou de s’investir dans une autre tâche selon leurs compétences, capables de s’inscrire humblement dans un projet historique et de servir un Etat souterrain au service du peuple. Ce n’est qu’au moment opportun, lorsque le rapport de forces commencera à basculer de la République oppressive au peuple autochtone oppressé, que cet Etat souterrain se voudra Etat souverain.

Défendre la République ou ses « valeurs » est absurde d’un point de vue autochtone, et peut même s’assimiler à de la trahison si la nature réelle de cette République a bien été comprise. Seule la sécession, sécession de la République et du « corps d’associés » multiethnique qui l’incarne, a du sens pour un réfractaire. Cette sécession, intellectuelle et psychologique pour commencer, ne doit pas rester une affaire intime. Elle doit se manifester en acte, et cet acte doit s’inscrire dans un projet. Le projet autochtoniste que nous proposons est une stratégie non-violente qui s’inscrit dans un modèle qui permet de penser la Libération (lisez et faites circuler notre PDF Que faire ?, ici)

Les années perdues ne se rattraperont pas. Loin des illusions électoralistes, travailler au Grand Rassemblement est maintenant la seule voie possible pour assurer un avenir à notre peuple, et même, osons le dire, un destin décent à l’humanité. D’une manière ou d’une autre, que nous relevions le défi ou pas, les années que nous vivons vont marquer l’Histoire !

Antonin Campana

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Il n'y a même pas de sécession, puisque c'est l'état qui a fait sécession de son peuple, de sa civilisation.
Répondre
K
Tout patriote qui part ne mérite pas ce nom. C'est un lache une taffiole, un eunuque.<br /> Si devant l'adversité vous fuyez c'est que vous n'êtes pas un Homme, mais un con-sommateur de la vie, vous gaspillez l'oxygène que vous respirez.<br /> A Dien Bien Phu, Verdun, Austerlitz nos anciens ont tenus contre l'adversité.<br /> On a perdu à Waterloo et depuis nous sommes à la ramasse des Anglo-Saxons.<br /> Ecrire que vous comprenez que certains veuille partie vous met au même niveau qu'eux, vous pronez le défaitisme.<br /> De toute façon partir pour devenir allochtone dans un pays étranger alors que l'on parle de pénurie alimentaire, il faut être con comme une pioche. Vous servirez au choix soit d'engrais au jardin soit de pièce de choix au barbecue familiale.
Répondre
D
Daniel Conversano habitait Grenoble, ville aujourd'hui INVIVABLE, comme beaucoup (trop) de villes en France. Il faut avoir été soi-même menacé, insulté, voir molesté pour comprendre que certains " eunuques." préfèrent quitter la France.<br /> Face aux juges islamo-gauchistes, devant l'effondrement de notre enseignement, l'insécurité permanente quasi partout en France, les médias et les presse aux ordres du mondialisme et l'invasion "woke"...OUI, je comprends très bien que certains préfèrent sauver leur famille loin de la terre de leurs ancêtres.<br /> Ce ne sont ni des lâches , ni des traîtres, mais des gens DESESPERES.
M
La libération des pays européens passe par la rechristianisation. La conversion, si vous voulez.
Répondre
D
En quoi la rechristianisation va t'elle résoudre l'insécurité, la main mise de la haute finance, l'invasion de l'Europe ?.....Il ne nous reste plus qu'a adhérer à Civitas et à son mentor, Alain Escada....
D
Une leçon de Levy-Strauss pour defendre son peuple et ses terres<br /> https://youtu.be/Ip1qpp81GXk
Répondre
L
Pour ma part, je suis toujours disponible pour la cause autochtone. J'essaie de voir si Reconquête, dressé contre le Grand Remplacement comprend et défend notre cause. Celle-ci est et sera déterminée par une "Guerre du Droit". Droit supra-national contre Droit démocratique. Droits des migrants contre Droits des autochtones. Droits de l'État (donc des politiciens) contre Droits des citoyens. Droits créances contre Drois-libertés. Je crois possible et probable la libération et la décolonisation de notre Peuple, et l'érection de son propre État identitaire. Je ne crois pas à la remigration de masse (sauf à la marge les associaux). Pour les métropoles mondialisées il nous faudra un second État apte à assurer la paix civile inter ethnique et à favoriser les libres coopérations autochtones-immigrés. Ainsi nous autres autochtones auront une double citoyenneté - identitaire et républicaine - là où les allochtones ont une double nationalité. Hisser les droits des autochtones au niveau des droits des migrants/immigrés/allochtones (qui eux conservent leur État identitaire là bas et ici leur communauté) est l'enjeu principal de cette "guerre de Droit" dans tous les pays appliquant au dépens de leur peuple le Droit onusien : Canada, UE...
Répondre
J
Désolé de vous décevoir, mais si vous faites référence à ce parti politique et bien que son constat soit implacable, ne vous attendez pas à un éveil des consciences ou cela prendra plusieurs décennies et le temps nous est compté. Jouer dans "leur" terrain de jeux (celui du système), est voué à l'échec. "C'est de dormir toute sa vie que de croire en ses rêves". Faire sécession aujourd'hui, c'est tout reconstruire soi-même, c'est oublier le mot démocratie vidé de son sens, c'est renoncer à sa retraite, à son assurance maladie, à son compte bancaire. C'est créer son indépendance alimentaire, énergétique. Un sevrage n'est jamais facile et il est souvent douloureux. Seriez-vous capable de tout sacrifier pour espérer une vie meilleure? Tous projets reposent sur des bases et fondations solides. La volonté collective en est la première. Tout le reste n'est que matériel. L'objectif serait de s'extraire de leur monde. Acquérir un terrain voire des hectares de terre, serait un premier pas. Le seul bémol, c'est que l'accès à la propriété est soumise à un droit et une juridiction imposé par un état national qui ne nous veut pas du bien. Nul ne peut échapper à l'impôt. On le constate depuis des siècles, toutes les communautés qui vivent en autarcie, peuvent être dissoutes à tout moment. L'effort en vaut certainement la chandelle.

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents