Martin Blachier sur LCP, émission Ça vous regarde du 09 novembre 2021, fait état d’un rapport de l’ATIH qui analyse l’activité hospitalière 2020 pour le Covid 19 (rapport paru le 08 novembre : source). Cela va rester dans les annales !
L’ATIH (Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation) est un établissement public administratif qui travaille sous l’égide du ministère de la Santé. Ce que dit Martin Blachier et ce que rapporte cette analyse vont faire l’effet d’une bombe :
Durant l’année 2020, c’est-à-dire au plus haut de l’épidémie de Covid 19 :
- Les patients Covid représentaient 5% des patients en réanimation ;
- Les patients Covid représentaient 2% de l’ensemble des patients hospitalisés ;
- 0.6% des gens de plus de 80 ans sont décédés du Covid à l’hôpital alors que, nous dit Blachier, les insuffisances cardiaques tuent 15% de cette classe d’âge chaque année ;
- Il est apparu que la grippe attaque les personnes sans comorbidité de façon plus virulente que le Covid !
Et Martin Blachier de conclure : l’épidémie est très loin de l’image qu’on en a, l’idée que les patients Covid ont rempli les hôpitaux est fausse, « c’est entre 2 et 5% » dit-il, et ce sont les autres pathologies qui ont envoyé les gens à l’hôpital pour la « très très grande majorité ». On a donc eu une « vision de la situation qui était décalée par rapport à la réalité hospitalière » et le phénomène Covid « a une certaine relativité ».
Il apparaît donc de plus en plus clairement que la population s’est fait berner. Tous les reportages télé, les informations en continu, les articles de presse, les médecins de plateaux, les membres du gouvernement et les images que l’on nous assénait H24 et 7 jours sur 7, nous ont raconté l’histoire d’hôpitaux saturés en raison du Covid. Or cette « vision » qu’on a voulu nous imposer ne correspondait en rien à la réalité hospitalière. C’était tout simplement faux ! Pire : dans le même temps où l’on nous faisait croire que les patients Covid engorgeaient les hôpitaux, on y supprimait 5800 lits ! On a voulu nous persuader qu’il n’y avait aucun traitement autre que le doliprane puis l’intubation dans des services de réanimation surchargés. On a voulu nous terroriser.
Cette stratégie du choc, dont il est établi maintenant qu’elle n’était qu’une stratégie du choc, n’avait donc qu’un objectif : nous mener aux “vaccins“. La raison profonde de cette opération apparaîtra sans doute dans les semaines qui viennent.
Antonin Campana
Voici donc la vidéo. Martin Blachier intervient à partir de 56’. Observez la crispation de la journaleuse quand elle comprend le caractère sanitairement incorrect et potentiellement explosif du rapport, qu’elle va chercher à minimiser (« c’est une question de perspective les statistiques »).
Martin Blachier, à partir de 56'