Sans ambigüité, nous devons tous soutenir Marine Le Pen le 07 mai !
L’occasion est historique et ne se représentera sans doute plus jamais : le PS et l’ex UMP ont explosé au cours des primaires, le « Front républicain » ne s’est pas réactivé et le candidat-Système est un jeune chiot prétentieux, sans charisme et sans idées.
Et puis le 07 mai, nous tirerons probablement notre « dernière cartouche » ! Après…
Les lecteurs de ce blog connaissent nos réserves à propos du Front National. Elles tiennent essentiellement en deux points :
D’une part, le caractère profondément républicain du FN. Pour ce parti, la nationalité dépend de l’appartenance administrative à un Etat : on est « Français » si un fonctionnaire a tamponné les papiers qui l’attestent. Pour nous au contraire, la nationalité dépend de l’appartenance à une lignée, à une culture et à une religion, cette dernière étant envisagée d’un point de vue sociétal. Autrement dit, le FN accepte l’idée républicaine d’un « peuple » conçu comme un « corps d’associés » de toutes les origines, de toutes les cultures et de toutes les religions. Pas nous... puisque c’est précisément ce corps d’associés artificiel qui emprisonne le peuple autochtone et lui refuse son droit à disposer de lui-même.
D’autre part, le caractère forcément éphémère du FN (tel que nous le connaissons aujourd’hui). Il n’aura échappé à personne que ce parti politique évolue dans une société de plus en plus multiculturelle et multiraciale. La conception purement juridico-administrative de l’appartenance interdit au FN de distinguer les Français de papier et les Français d’identité, donc de « voir » l’évolution de la composition ethnique du corps électoral. Le basculement démographique en faveur des Allochtones est si rapide que, même si les naturalisations diminuent fortement, la nature de ce corps électoral sera profondément transformée à très court terme. Très vite (deux ou trois quinquennats ?), le FN devra donc changer son discours, ou bien laisser la place à des partis plus « à l’écoute des minorités ». Ce serait donc folie que de lier le destin de notre peuple à celui d’un parti politique en situation aussi précaire. L’élection de Marine Le Pen ne dispensera pas les Autochtones du devoir de se rassembler afin de constituer un peuple résilient au sein d’une société dans laquelle ils seront tôt ou tard minoritaires.
Alors pourquoi voter pour Marine Le Pen ?
Parce que le FN, bien que républicain, est très majoritairement composé d’Autochtones. Car, qu’on le veuille ou non, et même si cela ne sera peut-être pas toujours le cas, le FN est aujourd’hui un parti autochtone défendant l’identité autochtone (ce qui explique au passage la diabolisation du FN).
La seconde raison, moins sentimentale sans doute, est qu’un FN au pouvoir peut parvenir à bloquer la submersion migratoire. A moins que le Système déclenche une guerre civile, auquel cas la table serait renversée et tout redeviendrait possible, cela nous laisserait cinq ou dix précieuses années supplémentaires. Nous pourrions alors les mettre à profit pour nous organiser et construire l’« arche » nationale que nous appelons de nos vœux. Le danger, bien sûr, serait que cette accession à la tête de l’Etat freine notre prise de conscience ou nous fasse oublier la situation dramatique dans laquelle se trouve notre peuple, quoi que fasse Marine Le Pen.
Si Macron est élu tout va aller très vite, trop vite peut-être pour notre peuple assoupi. Le 07 mai donnons du temps à notre peuple : votons pour l’une des nôtres, votons Marine Le Pen !
Antonin Campana