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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Néant identitaire

Publié par Antonin Campana sur 12 Mars 2023, 13:46pm

Catégories : #Perspectives Autochtones, #Les joies de la nation Frankenstein

Néant identitaire

Toutes les nations non-occidentales se pensent selon un axe d’identité qui leur est propre et qui fonde leur unicité !

Ainsi, les Constitutions de pays comme l’Algérie, la Tunisie ou le Maroc sont écrites en conformité avec la Charia. Ainsi, le Sénégal intègre dans sa Constitution l’idée de « personnalité africaine ». Ainsi Israël se veut « Etat juif »…

La France se pense également selon un axe d’identité… à ceci près que l’identité en question est universelle !

Ce qui est universel étant par définition…universel, l’identité universelle de la France doit être partagée par toutes les autres nations. Notons, cependant, que les autres nations enrichissent leur identité universelle de si nombreuses valeurs particulières que cette universalité n’apparaît plus franchement, à tel point d’ailleurs que l’axe d’identité ainsi produit rend quasiment impossible l’intégration de populations étrangères !  

On dira que la France est une nation unidimentionnelle (seul l’universel est sensé la structurer), alors que les autres nations sont multidimentionnelles (elles contiennent de l’universel, mais se structurent autour du spécifique).

Ainsi, pour les républicains tout au moins, la France est aux nations ce que l’Homme est aux hommes : une essence métaphysique, une vue de l’esprit, une parcelle de néant identitaire, une pure abstraction qui exclut l’acte d’exister de manière singulière et concrète. 

Etre purement universel donne certes des privilèges au régime français. La prétention de pouvoir convenir à tous les hommes « sans distinction d’origine, de race ou de religion » a justifié autrefois une politique de colonisation. Elle justifie aujourd’hui une politique d’immigration. La réduction de la francité à ce qui est commun à tous les hommes fait du régime une « machine à fabriquer des citoyens » (Mélenchon).

La République peut ainsi énoncer avec suffisance sa « supériorité ». Elle seule, parce qu’elle a enlevé au spécifique son caractère structurant, le renvoyant dans la sphère privée pour en faire du folklore avant d’en faire un souvenir puis un domaine de recherche pour thésard, peut intégrer tous les hommes « sans distinction », et les faire vivre tous ensemble de manière harmonieuse et mutuellement enrichissante !

Mais quid du peuple français autochtone ? 

Et quid de la France ? L’axe d’identité de la France, ou plutôt l’axe de non-identité de la France, n’exprime pas la singularité de la France mais l’absence de France. Si la France relève de l’universel, alors la spécificité de la France est de ne pas exister spécifiquement. Donc de ne pas exister tout court !

Pourtant, autrefois, personne ne voyait la France comme une simple abstraction philosophique !

Et personne ne considérait son peuple comme un vulgaire agrégat multiethnique dysfonctionnel et remplaciste !

Notre nation a été sacrifiée sur l’autel des idéaux abstraits et notre peuple a été dispersé dans l’agrégat. Qui veut tuer une nation et un peuple leur impose le néant identitaire. L’espace culturellement vide peut alors être facilement colonisé, soit par des cultures étrangères, soit par une mythologie qui installe la société ouverte, soit par les deux.

Toutes les nations se pensent selon un axe d’identité qui exprime et pose leur différence identitaire. La nation singulière est donc la seule réalité universelle qui soit. Une nation cesse d’être une nation dès lors qu’elle abandonne sa singularité pour l’universel. Inexorablement, elle s’efface et disparaît.

C’est ce que nous sommes en train de découvrir.

Antonin Campana

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Gardons espoir. Nous avons tous les outils juridiques, moraux et logiques pour que NOUS, peuple autochtone de France, puissions nous libérer des strates étatiques qui nous oppriment. Elles - ONU, UE, République mondialiste prétendue française - nous oppriment parce-que leur Droit exige l'INDIFFERENCIATION, c'est le principe de non-discrimination, alors que l'application de ce Droit n'est pas soumis au principe de RÉCIPROCITÉ, qui est le fondement des échanges pacifiques entre humains.<br /> Ainsi il est des pays avec lesquels les migrations et l'accueil sont fondées sur le principe de réciprocité (France Royaume Uni, ou l'Europe et quelques autres pays à travers le monde) et d'autres où ce principe n'est ni prescrit ni appliqué. Parmi lesquels figurent les principaux pays source de l'immigration de masse.<br /> Dans ce dernier cas, fait on une bonne affaire en acceptant un échange asymétrique ? N'est-ce pas un signe de colonisation ?<br /> <br /> Nous ne sommes pas le seul peuple à subir cette injustice, tous les pays appliquant le droit onusien - l'indifférenciation, oppriment leurs peuples autochtones respectifs. C'est donc par une alliance internationale autochtone que nous pourrons vaincre le mondialisme appliqué aux seuls peuples européens.<br /> <br /> Oui, nos maux viennent d'un Droit international mal conçu : qui mélange droit-liberté et droit-créance. Qui hiérarchise les juridictions au lieu de hiérarchiser le Droit comme principe au dessus du droit entendu comme bénéfice résultant de un principe juridique. Funeste confusion du vocable "droit"<br /> <br /> Nous sommes en pleine guerre du Droit. D'ailleurs sommes nous encore lié à lEtat maastrichien ? (L'expression est de Michel Onfray) <br /> <br /> Après le NON du peuple lors du référendum de 2005 à la Constitution de l'UE, et à sa Charte des "drois fondamentaux" (venir chez vous et se faire assister) puis la forfaiture du Parlement, je pense que non.<br /> <br /> Nous n'avons plus de contrat social avec le régime en place.<br /> Il nous suffit de nous organiser pacifiquement pour faire valoir nos droits héréditaires comme peuple autochtone. Si possible en lien avec les peuples opprimés comme nous.<br /> <br /> Cet héritage est celui des COMMUNS, gérés par une COMMUNAUTÉ (locale, régionale, ou nationale) Les communs une notion juridique ancienne, médiévale, mais qui revient en grâce après les échecs patents des États et du mondialisme.
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