Connaissez-vous Dimitris Avramopoulos ? Ce triste personnage est Commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures dans la Commission Junker. Une grosse commission. Il est titulaire de multiples décorations honorifiques : Grand-croix de l'ordre du Phénix (Grèce), Grand-croix de l'ordre du Mérite (Espagne), Grand-croix de l'ordre de la Couronne (Belgique), Grand-croix de l'ordre royal de l'Étoile polaire (Suède), Grand-croix de l'ordre du Mérite (Portugal), Grand Décoration d'honneur pour Service (Autriche), etc., etc. et bien sûr : Officier de la Légion d'honneur et Chevalier de l'ordre national du Mérite (France) : un vrai rebelle !
Il faut croire qu’en participant à la destruction des nations qui le décorent, Avramopoulos a rendu un grand service aux Castes antinationales qui les dirigent. Car Avramopoulos est un vrai tueur de peuples, un adepte de la stratégie peuple contre peuple, stratégie qui consiste essentiellement à les jeter les uns contre les autres, les uns dans les autres, pour mieux les briser tous. Cet homme considère en effet qu’il faudrait ouvrir des bureaux dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée pour que 6 millions d’immigrés puissent pénétrer en Europe. Il se pose même la question : pourquoi ne pas laisser entrer tout le monde ? Et il répond, perspicace comme un Grand-croix de l'ordre de Diego de Losada (Venezuela), que cela ne ferait qu’alimenter « xénophobie, nationalisme et populisme » !
Politico, un média-Système basé à Washington, vient d’ouvrir (18 décembre) ses colonnes au Commandeur de l’ordre du mérite (Allemagne). Les propos du Commandeur Avramopoulos sont assez édifiants et révèlent les projets d’une Caste qui ne prend même plus la peine de les cacher.
« Il est temps d’avouer la vérité », « nous devons commencer à être honnête », écrit le Commissaire européen (ah bon, ils ne l’étaient pas ?). Mais honnête sur quoi ? Sur la destruction programmée des peuples européens pardi ! En effet, explique le Chevalier de l’ordre de Makarios III (Chypre) :
- « les migrations ne s’arrêteront pas… elles sont notre nouvelle réalité… elles ne resteront pas de l’autre côté de la Méditerranée… nous sommes dedans et pour longtemps… »
- « Il serait naïf de croire que nos sociétés resteront homogènes et sans migration »
- « Les migrations sont profondément inscrites dans nos politiques, que ce soit pour l’économie, le commerce, l’éducation, l’emploi, et bien d’autres ».
- « Malheureusement (sic)… la montée du nationalisme, du populisme, de la xénophobie, a limité nos opportunités de mettre en place des politiques migratoires intelligentes et tournées vers l’avenir »
- « Il est temps désormais (…) de mettre en place des politiques visant à promouvoir l’intégration et l’inclusion ».
- Pour cela, il faut « changer nos attitudes », « changer notre discours », « changer d’abord nos façons de penser » : « nous devrons tous être prêts à accepter les migrations, la mobilité et la diversité comme étant la norme nouvelle, et y accorder nos politiques »
Voilà qui est très clair en effet et qui relève à l’évidence de la haute trahison. Il faudra que le Grand Cordon de l'ordre national du Cèdre (Liban) se dote d’une solide défense lorsque les tribunaux autochtones officieront en lieu et place des tribunaux de la République !
Le nom d’Avramopoulos ne m’était pas totalement inconnu lorsque j’ai lu sa prose dans Politico. Il figurait dans un ouvrage que j’avais trouvé il y a deux ou trois ans et que j’avais classé au rayon des matières excrémentielles de ma bibliothèque. Il s’agissait d’un ouvrage écrit par Olivier Giscard d’Estaing (le frère du Président) sous la commande des cercles oligarchiques les plus influents. Le livre est intitulé : Après l’Amérique, Un monde nouveau (il est édité par la fondation Charles Leopold Mayer, 2006).
L’ouvrage présente un projet de traité instituant une communauté mondiale. Il affirme « l’urgence d’une gouvernance mondiale » et postule que l’opinion publique « rêve » d’une « République universelle » et d’une « citoyenneté mondiale ». C’est que les nations ne peuvent maîtriser seules les problèmes vitaux affectant l’humanité, écrit Giscard : le réchauffement planétaire (bien sûr, tu parles !), la lutte contre le terrorisme (du pompier pyromane), les évolutions démographiques (évolutions démographiques qui appellent – surtout n’ayez pas peur - des « correctifs locaux et mondiaux » !)…
Les commanditaires de l’ouvrage sont assez confiants sur l’avenir : « on assiste à un nombre croissant de mariages binationaux, biraciaux et si l’on peut dire, bicontinentaux (…) Il est vraisemblable que [cela] ira en augmentant et marquera notre société ». Il existe bien sûr des obstacles au « sentiment d’appartenance à la Communauté mondiale » : le nationalisme, le racisme, l’opposition aux migrations, les conflits, la multiplicité des langues. Mais, nous explique Giscard, les acteurs mondiaux de la Communauté mondiale (gouvernements, partis, multinationales, ONG…) anticipent déjà les méthodes, les mentalités et les structures qui dicteront l’évolution de notre société. La première étape vers la mondialisation, explique Giscard, est la constitution de blocs régionaux dont le meilleur exemple est l’Union Européenne. Et de citer Georges Bush, une référence en effet, selon qui le modèle institutionnel de l’UE est « souhaitable à l’échelle mondiale » (Nations Unies, 1999).
Après ces propos nauséeux, Giscard porte à notre connaissance le « traité instituant une Communauté mondiale ». Ce traité institue surtout une « gouvernance mondiale ». Celle-ci met en œuvre une « politique mondiale » fondée sur des institutions copiant effectivement celles de l’UE : un Conseil de la Communauté mondiale, une Commission mondiale, un Conseil des ministres, un Parlement mondial, sans oublier, pour les récalcitrants au Nouvel Ordre Mondial, des Tribunaux de justice mondiale.
L’ouvrage se termine en faisant état d’un « Comité d’Action pour un Parlement Mondial » (COPAM). Le COPAM, créé en 2000, a pour ambition de faire aboutir le projet de gouvernance mondiale. Ce comité, peut-on lire, est soutenu par 25 personnalités influentes parmi lesquelles on trouve Georges Berthoin (président de la Commission Trilatérale), Peter D. Sutherland (dirigeant de Goldman Sachs, dirigeant actif du groupe de Bilderberg, membre de la Trilatérale, immigrationniste convaincu qui sera nommé par la Pape François à la tête de la Commission internationale catholique sur les migrations - ICMC), Jacques Delors, Valery Giscard d’Estaing, Michel Rocard, Edouard Bonnefous (ministre et « citoyen du monde »), Raymond Barre, l’Archiduc Otto de Habsbourg, Catherine Lalumière (qui a signé les accords de Schengen pour la France) et bien sûr Dimitris Avramopoulos.
S’il est une ombre qui plane au-dessus de ce cloaque, c’est bien celle de Richard Coudenhove-Kalergi. Toutes ces personnalités sont liées de près ou de loin au « père fondateur de l’Europe » (à qui l’UE doit son hymne, le Conseil de l’Europe et même le Parlement européen !). Otto de Habsbourg a succédé à Coudenhove-Kalergi à la tête du mouvement paneuropéen fondé par celui-ci ; la monnaie unique fut proposée par Valéry Giscard d’Estaing sous les auspices du Xème Congrès du mouvement paneuropéen et la constitution européenne lui fut soufflée par l’Union paneuropéenne ; Raymond Barre est, quant à lui, titulaire du « Prix Européen Coudenhove-Kalergi » (1978) ; Edouard Bonnefous a participé à la création de l’Union Parlementaire Européenne avec Coudenhove-Kalergi ; et Avramopoulos devra son poste de Commissaire à un admirateur de Coudenhove-Kalergi : Jean-Claude Junker, titulaire du prix Coudenhove-Kalergi 2004.
L’idéologie de Coudenhove-Kalergi apparaît clairement aussi bien dans les propos de Dimitris Avramopoulos que dans l’ouvrage présentant le Comité d’Action pour un Parlement Mondial. Pour avoir un aperçu de la pensée nauséabonde de ce père de l’Europe, nous suggérons au lecteur de se reporter à notre article de synthèse (ici) fait à partir de ses principaux ouvrages, notamment Paneurope (Editions Paneuropéennes, Paris, Vienne, 1927, traduction Philippe Simon) et Pratktischer Idealismus ( traduction sur Archives.org par Adeline Gasnier, 2014).
Avramopoulos ou le COPAM ne font en fait que reprendre le projet aberrant de Coudenhove-Kalergi :
- Faire une Union Européenne pour ensuite construire une société planétaire (Coudenhove-Kalergi : « l’unité européenne sera une étape nécessaire sur le chemin de l’unification du monde », « L’Europe, d’abord, doit s’unir, l’humanité pourra s’unir ensuite ; ce processus ne se laisse pas intervertir », Paneurope p. 82)
- Métisser les Européens grâce aux migrations et aux « mariages biraciaux » (Coudenhove-Kalergi : « L’humain du lointain sera un métis (…). La race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Egypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités », Pratktischer Idealismus p. 17).
Cependant, ni Avramopoulos, ni le COPAM, ne nous disent clairement pourquoi le métissage des Européens serait un préalable à l’établissement d’une société mondiale. En effet, pourquoi obstinément lier, comme ils le font, le projet de société mondiale et le métissage ? On pourrait tout à fait imaginer une union de peuples homogènes sur des points précis afin de régler des problèmes communs. Pourquoi les mondialistes, qui par ailleurs nous disent que les races n’existent pas, se félicitent-ils des « mariages biraciaux » ? En quoi les migrations et le métissage sont-ils susceptibles de faire avancer le projet de société mondiale ?
La réponse à ces questions ne se trouve ni dans les articles d’Avramopoulos ni dans les travaux du COPAM, mais dans les ouvrages de leur maître à penser commun : Coudenhove-Kalergi !
L’Oligarchie fait croire aux masses que les races n’existent pas, mais agissent comme si elles étaient des réalités déterminantes. Ainsi, pour Coudenhove-Kalergi une race consanguine (non métissée) présente les caractéristiques suivantes : la fidélité, la piété, le sens de la famille, l’esprit de caste, la constance, l’obstination, l’énergie, la limitation, la puissance des préjugés, le manque d’objectivité, l’étroitesse d’horizon (Pratktischer Idealismus p. 6 et S.). Autrement dit, une telle race est très difficilement manipulable car très structurée.
Au contraire, pour le père de l’Europe une race métissée présente les traits suivants : absence de caractère, absence d’inhibitions, faiblesse de la volonté, inconstance, impiété, infidélité, polyvalence, vivacité intellectuelle, absence de préjugés, ouverture d’horizon (Pratktischer Idealismus p. 6 et S.). Une race métissée, sans caractère, inconstante, sans volonté propre, ouverte à toutes les propositions sera donc plus influençable et, sans doute, plus facilement contrôlable et manipulable.
Nous avons une première piste. Mais qui a intérêt à une population bêtifiée et sans volonté ?
Coudenhove-Kalergi répond sans complexe à cette question. Pour cela, il divise l’humanité en deux grandes catégories : « l’humanité de quantité » (vous et moi) et les « humains accomplis » (les « élus ») de la « nouvelle race noble internationale et intersociale de demain » (Pratktischer Idealismus P 45).
Les « élus », dont Coudenhove-Kalergi fait bien sûr partie et à qui est promis le « leadership de l’humanité », présentent selon lui les traits de caractère suivants : inflexibilité de la volonté, grandeur d’âme, acuité d’esprit, beauté du corps et de l’âme, distinction, etc. Cette race noble qui possède déjà la grande industrie et exploite le sous-sol (il s’agit bien sûr de l’oligarchie) va s’approprier les « instruments de pouvoir de la société » (la « poudre », « l’or », « l’imprimerie ») et ainsi la « démocratie », simple façade pour ceux qui « achètent l’opinion » et manipulent les « marionnettes » que sont les hommes d’Etat, « disparaitra d’elle-même » ( Pratktischer Idealismus P 25-31).
On y voit désormais plus clair. Le « plan Kalergi » adopté par les européistes et les mondialistes n’a pas pour finalité de métisser l’Europe. La finalité de ce plan est de confier la direction de l’humanité à une petite caste oligarchique qui régnera sans partage. Le métissage de l’Europe n’est qu’une étape indispensable pour atteindre ce but : il s’agit de neutraliser un peuple plusieurs fois millénaire qui possède suffisamment de ressources intellectuelles, culturelles, artistiques, religieuses, philosophiques, scientifiques pour contrecarrer cette prise de pouvoir. L’oligarchie est persuadée que l’Europe ne sera plus un danger lorsque les Européens seront majoritairement des métisses négroïdo-eurasiens, c’est-à-dire, selon elle, des gens sans caractère, ni volonté. Coudenhove-Kalergi avoue que la « démocratie », confiée à des « marionnettes » dont les gens comme lui tirent les ficelles, n’est qu’un paravent présentable (une « façade » et un « pitoyable interlude », dit-il) qui masque une entreprise génocidaire. Il montre que ce qu’il nomme la « réaction », réaction que ses admirateurs nomment aujourd’hui le « nationalisme », la « xénophobie », le « racisme »…, incarne la véritable résistance, celle qui lutte pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Une question pour finir : Avramopoulos, le COPAM, Junker, les frères Giscard et les 120 députés européens que revendique l’Union Paneuropéenne de Coudenhove-Kalergi, ont-ils lu Coudenhove-Kalergi ? Ces gens ont certes été sélectionnés en fonction de leur docilité et de leur manque de sens moral. Mais il ne fait aucun doute qu’ils l’ont été aussi pour leur intelligence. On ne peut donc penser une seconde qu’ils n’aient pas lu et analysé Paneuropa et Pratktischer Idealismus. On ne peut imaginer un instant qu’ils n’aient pas compris la pensée profonde de Coudenhove-Kalergi, qu’ils n’aient pas consciemment admis son idéologie raciste (vraiment « raciste » pour le coup) et qu’ils n’aient pas accepté les conséquences dramatiques de cette idéologie pour les nations et les peuples.
Ces gens savent !
Tout ce qu’ils disent et font prouve qu’ils savent !
Ils appliquent scrupuleusement une procédure écrite il y a plusieurs décennies, une feuille de route, un « plan », qui mène les peuples à leur tombe.
Ces gens sont coupables !
Antonin Campana