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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Cognocratie et commerce triangulaire

Publié par Antonin Campana sur 18 Septembre 2016, 08:28am

Catégories : #Les joies de la nation Frankenstein

Cognocratie et commerce triangulaire

 

La cognocratie , ou pouvoir des gens les plus connus (latin cognoscere), est un néologisme que nous proposons pour qualifier les régimes en place dans les pays occidentaux, régimes non démocratiques et sous suggestion oligarchique comme on le sait.  Explications.

Les « démocraties » occidentales sont des systèmes représentatifs assez pervers puisqu’ils font élire des gens non en raison de leur aptitude à gouverner, de leurs qualités ou de leurs expériences mais en raison de leur capacité à se faire connaître du plus grand nombre. Il est en effet évident que les élections consacreront toujours les candidats que la population « connaît » plutôt que ceux dont elle n’a jamais entendu parler. Un Jacques Cheminade, par exemple, aura beau faire : il serait surprenant qu’il franchisse la barre des 5 % (0.28% aux élections présidentielles de 1995. Seulement 0.25% en 2012 !). Le problème de Cheminade ? Il est simple : les médias l’ignorent ! Il est donc un parfait inconnu. Et, c’est une règle anthropologique qui ne vaut pas seulement pour les enfants : on ne suit pas les gens que l’on ne « connaît » pas !

Si certains hommes politiques d’autrefois pouvaient être portés au pouvoir par la brutalité des événements de leur époque, voyez un Napoléon ou un de Gaulle, aucun homme politique d’aujourd’hui n’est en mesure de se passer des médias et d’une stratégie de communication dont ils seraient le cœur. Il faut donc les « séduire » pour se faire connaître, soi-même et son storytelling, et être classé par eux comme candidats « sérieux », « de poids », « présidentiables », « qui a ses chances » dans le même temps où sont ostensiblement ignorés les « hurluberlus » (L’Express) et autres « petits candidats ».  

Une règle implicite veut que les politiciens considérés comme « sérieux » par les médias, tiennent un discours, développent un « programme » et surtout agissent sans contredire les intérêts bien compris de l’oligarchie financière décriée par Cheminade. La raison est que la quasi-totalité des médias est tenue par l’oligarchie, soit directement parce que ces médias appartiennent aux banques ou aux grands groupes multinationaux, soit indirectement via la publicité.

Le système est donc bien rôdé. Les médias ne peuvent aller contre les intérêts économiques de leurs propriétaires. Et ces intérêts s’appellent « mondialisation », c’est-à-dire ouvertures des frontières, immigration, déréglementation, Europe… Le politicien, quant à lui, « doit se faire connaître », et pour cela passer dans les médias, ce qui suppose une « pensée » ( !) ou des références « politiquement corrects » et non susceptibles, en tous cas, de contrarier la susceptibilité mondialiste des propriétaires de moyens de diffusion. La boucle est donc bouclée : elle explique l’évolution de notre société depuis soixante ans.

Le système politique n’est en fait qu’un juteux commerce triangulaire entre l’oligarchie, les médias et les politiciens mondialistes. L’oligarchie finance les médias, qui assurent la promotion des politiciens mondialistes, qui élus mettent en œuvre la mondialisation enrichissant l’oligarchie : un beau retour sur investissement pour les 1% ! Tout le monde est donc gagnant dans ce système cognocratique, sauf le peuple dupé : mais quelle importance le peuple ?

Nous avons fait une allusion aux « événements » susceptibles de parasiter cette cognocratie bien huilée. Le Grand Remplacement par l’importation de populations étrangères est assurément un évènement de cette nature. A l’évidence, cet événement, associé aux calculs malveillants de certains politiciens et journalistes, a été un facteur déterminant qui a propulsé Jean-Marie Le Pen puis sa fille Marine sur l’avant-scène médiatique. Cette ingérence médiatique par effraction a immédiatement suscité des contrefeux destinés à annuler, voire inverser, les avantages « cognocratiques » procurés par cette exposition médiatique. Puisque les Le Pen étaient désormais « connus », autant qu’ils le soient défavorablement. C’est ce qu’on a appelé la « diabolisation » du Front National, avec les multiples affaires montées de toutes pièces : n’est pas cognocrate qui veut !

Aujourd’hui, la cognocratie oligarchique est donc solidement installée. Néanmoins, Internet, nouveau média pour l’instant indépendant du pouvoir oligarchique, donne la possibilité d’un discours politique réellement libre et dissident. Nous devons nous servir des potentialités de ce média encore indépendant pour dénoncer le « commerce triangulaire » et ainsi saper la légitimité des politiciens « élus ». Le système cognocratique repose sur un mythe : celui de la démocratie. Révéler ce mythe, c’est atteindre ce système en plein cœur.

Antonin Campana

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