Et une de plus, une : encore une élection de perdue !
Quand verrons-nous que les dés sont pipés depuis des décennies et qu’aucun candidat anti-immigration, donc hors Système, ne parviendra au pouvoir par des élections ? Nous faut-il attendre les prochaines Législatives, puis les Municipales de 2020, puis les Régionales de 2021, voire les Présidentielles de 2022… et pourquoi pas celle de 2027 ou 2032 pour, saturés de déceptions, enfin « comprendre » ?
Nous sommes des ânes qui poursuivons une carotte électorale qui recule au fur et à mesure que nous avançons. Combien de défaites devrons-nous encore encaisser avant de nous en apercevoir ? Le problème, c’est que le temps ne travaille pas pour nous. Selon toute vraisemblance, les Autochtones européens de France seront démographiquement minoritaires sur leurs terres ancestrales entre 2040 (selon le géopolitologue Aymeric Chauprade, Chronique du choc des civilisations, Dargaud, 2009, page 58) et 2050 (selon le démographe Jean-Paul Gourévitch, Les Africains de France, Acropole 2009).
Et 2040, c’est dans 23 ans ! C’est demain ! C’est maintenant ! Sans compter qu’avec Macron, faisons-lui confiance (l’oligarchie l’a nommé tout exprès !), le processus de Grand Remplacement va s’accélérer.
Autrement dit, nous risquons d’être minoritaires d’ici quatre ou cinq élections présidentielles, sachant que, comme nous l’avons montré, des Allochtones « intelligents » peuvent prendre « démocratiquement » le pouvoir dès lors que les étrangers constituent environ 30 à 35 % de la population (ce qui devrait être le cas, à la louche, pour les élections présidentielles de 2032).
Pensez-vous que se mobiliser pour des Législatives (que nous perdrons), puis encore pour des Présidentielles (que nous perdrons aussi), puis à nouveau pour des Législatives (que nous perdrons encore) soit la meilleure chose à faire pour assurer un avenir à nos enfants ?
Nous sommes des ânes car nous voulons ignorer que la carotte est au bout d’un bâton que tient le régime politique en place sur notre dos. Plutôt que d’aller docilement où la République nous mène avec sa carotte électorale et son bâton judiciaire, c’est-à-dire droit vers un Grand Remplacement conforme à son idéologie profonde, ne serait-il pas plus profitable de se décharger du poids inutile que nous portons ?
Car en quoi la République nous est-elle utile ? N’est-ce pas elle qui nous a noyés dans une soupe multiculturelle qu’elle touille dans le « creuset » qu’elle a fabriquée ? En quoi ce qui tue peut-il être utile à ce qui est tué ?
A contrario, le peuple autochtone de ce pays est, lui, indispensable au régime politique qui l’opprime. C’est par son sang que les « valeurs universelles de la République » se sont répandues en Europe et dans le monde, donnant naissance au « Système ». C’est par l’utilisation nocive de son énergie que la République peut construire le modèle de société qui le déstructure. Combien de temps durerait la paix sociale et le mythe du « vivre ensemble » si les Autochtones enfin rassemblés refusaient de payer leurs impôts ou de se rendre à leur travail ?
La République nous doit tout et nous ne lui devons rien ! Sans les Autochtones de souche européenne, la République ne serait qu’une parcelle de néant. Or, elle ne nous respecte pas et nie notre droit à l’existence en tant que peuple, dans le même temps où ses représentants se prosternent auprès du CRIF, du CRAN ou du CFCM !
La République est un régime politique profondément hostile au peuple autochtone. Il faut cesser de faire semblant de croire que la République est la France : la République s’est emparée (par la violence) de notre pays, lui suce son sang et y fait ses expériences sociales. Il est temps, avant qu’il ne soit trop tard, de libérer la France.
Pour cela il faut siffler la fin de la partie. Il faut signifier que nous ne jouerons plus selon les règles imposées par le régime politique illégitime. Car ces règles, on le voit, ont mené notre peuple au bord du gouffre. Continuer à les respecter serait suicidaire. « Le bon général, écrit Sun Tzu, ne livre combat sur les terres mortelles ». Or depuis trop longtemps, les meilleurs d’entre nous mènent un combat sur des terres que le régime politique en place nous a rendues « mortelles ». Le bon sens commande d’entraîner la République sur le terrain que nous aurons nous-mêmes choisi pour y mener un combat dont nous aurons nous-mêmes défini les règles.
La République est puissante parce que nous n’osons pas voir qu’elle est nue. Sa « Liberté », c’est du vent. Son « Egalité », c’est un amoindrissement. Sa « Fraternité », c’est le génocide des phratries. Le premier acte libérateur est de voir la République pour ce qu’elle est vraiment : un régime politique totalitaire qui repose sur le mythe d’une nation réduite à un « corps d’associés » multiethnique. Le second acte libérateur est de faire sécession de ce « corps d’associés » sans avenir, mais potentiellement hostile.
La sécession doit être intellectuelle, psychologique et morale. Elle doit être aussi politique. Elle doit être le fruit d’une prise de conscience individuelle mais aussi d’une démarche collective. La République ne veut pas de nous : nous ne voulons pas d’elle ! La République nous nie en tant que peuple : nous la nions en tant que système de gouvernement légitime !
Changer de terrain, c’est recréer un peuple dans le melting pot, c’est recréer une nation dans la société mondialisée, c’est faire un Etat dans l’Etat. Le peuple autochtone de ce pays peut et doit se doter de structures politiques, culturelles, associatives, financières, scolaires, de sécurité... Il doit se faire représenter par des instances autochtones élues. Il doit obtenir des droits collectifs qui le renforce et sécurise son avenir. Rien d’impossible dans tout cela (voyez les Kanaks en Nouvelle-Calédonie), rien de difficile non plus dès lors que nous aurons admis que nous sommes faibles de n’avoir pas compris que nous étions forts.
Désormais, la voie électorale étant bouchée ou inutile, les Autochtones devront soit accepter passivement leur disparition en tant que peuple, soit se regrouper pour se construire un avenir autonome. Il appartient aux personnalités connues et reconnues de la mouvance hors-Système de donner maintenant le signal du Grand Rassemblement.
Car le temps des espoirs électoraux insensés est maintenant terminé. Voici venu le temps des bâtisseurs de peuples !
Antonin Campana