Désormais, l’ethnique est partout : il y a les « créations ethniques », les « vêtements ethniques », le « chic ethnique », la « mode ethnique », la « cuisine ethnique », mais aussi le « maquillage ethnique », les « médias ethniques », la « population ethnique », les « minorités ethniques », la « beauté ethnique » voir le « réveil ethnique » ou le « défi ethnique ». « L’ethnique » est noir, africain, asiatique, indien, arabe, népalais, sri lankais, maghrébin, antillais, latinos, péruvien… Bref, l’ethnique se veut « du monde »… mais il n’est ni blanc, ni européen ! Jamais. Ou presque jamais : le Blanc accède à l’ethnicité à travers le « nettoyage ethnique », « l’épuration ethnique », la « discrimination ethnique », les « préjugés ethniques »… Le droit à l’ethnicité est refusé au Blanc si ce n’est pour le stigmatiser et l’avilir, justifiant ainsi un antijaphétisme d’Etat qui cherche à réduire la blanchité et la blanchitude au racisme.
La publicité ethnique nous montre que l’ethnicité allochtone doit s’appréhender d’un point de vue plus racial que culturel. Ce qui est mis en avant est davantage une couleur de peau ou un « type » qu’un discours culturel. Le sentiment d’identité qui est ici à la fois utilisé et alimenté est donc clairement biologique. A contrario, la publicité ethnique refuse d’appréhender les Blancs comme groupe racial spécifique, si ce n’est pour lui proposer de se métisser (Benetton à titre d’exemple). L’ethnicité apparaît donc comme un outil militant validé par le Système qui donne aux Allochtones une conscience raciale (qui débouchera inéluctablement sur des revendications culturelles, politiques ou religieuses communautaires) et renforce chez les Autochtones une culture d’autodépréciation.
La narrative ethnique politiquement correcte survalorise donc l’ethnicité non européenne et nie l’ethnicité blanche, dont les frontières sont assignées par une ethnicité allochtone de plus en plus présente. Les agences de communication ethniques ne cachent d’ailleurs pas que leur marché est en continuelle expansion. Leurs études à ce sujet nous permettent d’avoir une idée assez précise du nombre d’allogènes dans notre pays.
En 2004, Jean-Paul Treguier et Jean-Marc Segati estimaient, sans être jamais démentis, que les communautés ethniques représentaient 12 à 14 millions de personnes, soit environ 20% de la population ( 62 millions d’habitants en 2005 – Tréguier, Ségati : Les nouveaux marketings, Dunod, 2004). Aujourd’hui l’agence Targ’ethnic, spécialisée dans le marketing ethnique, estime que son marché est de 13 à 17 millions de personnes. Une estimation rapide nous permet d’arriver à des chiffres similaires :
Ainsi, entre 1970 et 1975 l’indice de fécondité a chuté de 2.50 à 1.90 (nombre d’enfants par femme). Depuis, il n’est jamais remonté jusqu’à 2.10, seuil de renouvellement de la population. Autrement dit, la population française aurait du stagner depuis 1972 -1975 (voire même diminuer). En 1973, cette population incapable de se renouveler était de 52 millions d’individus. Aujourd’hui, 43 ans plus tard, cette population toujours incapable de se renouveler (indice de 1.93 en 2015) malgré l’aide des mamas immigrées est de 66 millions d’individus, soit 14 millions de plus qu’en 1973 ! Prenons l’hypothèse basse de Tréguier et Sagati (12 millions d’allogènes en 2005), ajoutons le différentiel de population entre 2005 et 2016 (4 millions), nous obtenons environ 16 millions d’allochtones, ce qui fait quasiment 25 % de la population globale et correspond aux études des spécialistes du marketing ethnique.
25% : 1 sur 4 ! Le chiffre est alarmant, d’autant qu’il s’agit de 25 % de jeunes, constamment alimentés de nouveaux contingents (on comprend mieux l’intérêt économique d’un marketing qui les cible). Car s’il y a encore 3 Autochtones pour 1 Allochtone, il convient de bien voir que sur les 3, il y a 2 vieux cons préoccupés par leur retraite, deux égoïstes qui autrefois ont préféré prendre des vacances à la neige plutôt que de faire des enfants, deux indifférents qui pendant des décennies ont gardé les portes grandes ouvertes et qui aujourd’hui laissent sans scrupule une facture de sang aux jeunes générations. Face à un Allochtone, il y a donc aujourd’hui en France seulement 1 Autochtone : ce chiffre est celui des faits !
Validant ce fait, le marketing s’adresse de moins en moins aux Autochtones et de plus en plus aux Allochtones : dans le sillage des Etats-Unis, il adopte une stratégie « ethnique », « multiculturelle », « affinitaire », seule à même, pensent ses promoteurs, d’assurer un réel retour sur investissement dans les années qui viennent. Autrement dit, agences de communication et réseaux publicitaires se sont déjà organisés pour répondre à un monde qui ne sera plus blanc.
Ces gens, uniquement motivés par l’appât du gain, anticipent donc le Grand Remplacement. Mais nous autres, identitaires européens, premiers concernés pourtant par une évolution qui verra, sauf miracle, notre peuple dominé sur ses propres terres ancestrales, avons-nous pris quelques mesures pour résister au tsunami historique qui s’annonce ? Il semble que non. Peut-être serait-il temps d’y penser ?
Antonin Campana