Nous avons à plusieurs reprises signalé dans ce blog que le peuple blanc était aujourd’hui victime d’un système d’avilissement qui tournait autour d’une accusation récurrente : le racisme.
Cet acte d’accusation va s’appuyer sur une historiographie falsifiée qui va « prouver » la réalité des charges retenues mais aussi le caractère permanent d’un rapport malsain à l’autre. Croisades, antisémitisme, colonialisme, fascisme, apartheid… seraient la marque d’une nature pathologique et incurable.
Par la répétition inlassable de l’acte d’accusation, le racisme est ainsi devenu la véritable assignation identitaire du Blanc, sa caractérisation principale si ce n’est unique, d’où la nécessité logique d’abolir le Blanc pour détruire le racisme, comme le propose par exemple les Whiteness Studies ou les Indigènes de la République.
Tous les ouvrages d’histoire sur le racisme sont autant de documents à charge contre les Blancs.
L’origine du racisme est toujours recherchée chez les Grecs et les Romains, jamais dans le monde hébraïque, où pourtant, en tant qu’idéologie et praxis, il atteint un niveau qui sera rarement égalé. On explique que Grecs et Romains ont élaboré un « proto-racisme » (Benjamin Isaac), on insiste sur l’opposition Grecs-Barbares, on fustige Hippocrate ou Aristote…
Le second chapitre de ces ouvrages ouvre généralement sur l’antijudaïsme chrétien (européen donc) qui très vite se transforme en antisémitisme. On affirme que les Européens ont enfermé les Juifs dans des ghettos, qu’ils les ont massacrés à l’occasion, qu’ils les ont expulsés… On aborde les Croisades contre les « infidèles » qui ont permis de nouvelles persécutions, contre les musulmans cette fois…
Puis on enchaîne sur l’esclavage (pratiqué par les Blancs), la traite négrière (idem, exit la traite arabe), sans oublier l’extermination des Indiens d’Amérique. On nous explique que depuis la fin du XVIIe siècle, des scientifiques européens cherchent à montrer l’hétérogénéité de l’espèce humaine, afin sans doute de justifier une supériorité européenne…
On arrive ainsi à l’époque coloniale, à l’infériorisation de l’indigène par rapport à l’homme blanc, aux premières « théories racialistes », aux premiers noms (Vacher de Lapouge, Gobineau, Chamberlain…), au racisme décomplexé, au nazisme et à l’extermination des Juifs…
Pour conclure, l’historien bien pensant aborde généralement la question de l’immigration et de la xénophobie (dans le monde blanc uniquement). Il pointe du doigt la mixophobie qui conduit aux systèmes ségrégationnistes et au génocide. Il s’interroge sur le refus du métissage qui ne serait en fait que l’expression d’un nouveau racisme et la promesse redoutable de nouvelles épurations ou d’un nouvel holocauste.
L’impression qui se dégage de tout ouvrage sur le racisme est que le Blanc, depuis des temps immémoriaux, est coupable par nature. Même le racisme des sociétés non européennes, rapidement abordé, est mis sur le compte des Blancs. Ainsi la racialisation du système des castes en Inde serait due à la colonisation britannique (André Beteille) et à son « exercice d’ingénierie sociale » (Christophe Jaffrelot). L’ethnisation de la « tribu » en Inde serait elle-aussi une invention britannique (Elsa Chavinier) et le génocide rwandais serait la conséquence de la racialisation des rapports Hutus-Tutsis par les Européens. Le racisme hors du monde blanc serait donc la conséquence ou le produit de l’influence européenne (parfois même une réaction contre ce racisme blanc : concept de « racisme à rebours »). Pourtant les propagandistes qui nous font arriver à la conclusion surprenante que le racisme est le quasi monopole des Blancs affirment aussi, paradoxalement, qu’il ne peut y avoir de hiérarchie des races (puisqu’elles n’existent pas) ou des cultures. Si donc l’Européen est un Africain à la peau blanche et si sa culture n’est pas plus mauvaise qu’une autre, comment expliquer cette immémoriale propension européenne au racisme ? Si tous les hommes sont égaux, si les Blancs ne sont pas biologiquement pervers et diaboliques, si les Blancs ne sauraient donc, en raison d’une nature particulière, produire spontanément une culture raciste, comment expliquer que les autres hommes soient épargnés par cette tare héréditaire qu’est le racisme ? Et, inversement, si les autres hommes sont autant racistes que les Blancs, quid du racisme des Juifs, des Noirs, des Asiatiques, des Roms, des musulmans, des Indiens, des Lapons et des Pygmées ?
A ce stade, l’historiographie sur le racisme et la propagande antiraciste doivent clairement signifier que le Blanc n’est pas l’égal des autres hommes, qu’il a en lui une tare particulière, ou confesser que volontairement et par choix subjectif elles accablent le Blanc plutôt que les autres groupes humains. C’est bien sûr ce qu’il se passe : l’historiographie sur le racisme et les discours prétendument antiracistes apparaissent comme des vecteurs d’un enseignement du mépris à l’égard des Blancs. Réduire la blanchitude au racisme, comme le font sans vergogne les Whiteness Studies, ou même attacher aux seuls Blancs une tare que l’on rencontre dans tous les peuples, dans toutes les cultures, à toutes les époques, revient à extraire les Blancs de l’humanité, à les démoniser et à justifier les atteintes qui pourraient leur être portées.
Le racisme comme comportement spécifique du Blanc est la clé de voûte du système d’avilissement des Européens de souche. Cela dure depuis cinquante ans et doit cesser. Il faut le dire : antiracisme et racisme antiblanc sont une seule et même monstruosité dont l’objectif est la destruction des peuples blancs. Le seul racisme véritable, avéré, idéologique, celui qui est fondé sur un système d’avilissement susceptible de neutraliser les consciences (antijaphétisme) et d’engendrer la haine de soi (ethnomasochisme) est le racisme qui accable les Blancs. Il n’y en a pas d’autre aujourd’hui et cela doit dicter une stratégie identitaire : il faut déconstruire ce système d’avilissement !
Antonin Campana