64.6% : c’est le pourcentage d’enfants musulmans dans les écoles de Béziers selon Robert Menard. Ce chiffre, qui illustre parfaitement le processus de Grand Remplacement, aurait du alerter nos élites et leur faire prendre conscience qu’il se passait quelque chose d’historique dans notre pays et même notre vieille Europe, un bouleversement titanesque à l’échelle de l’histoire longue, un cyclone démographique en regard duquel les « Grandes Invasions » font figures de légère brise marine.
Et bien non, ce qui fait officiellement réagir nos politiciens et journalistes, c’est le « fichage des écoliers musulmans » (en fait Ménard ne fiche pas, il comptabilise globalement, mais bon…). A les entendre, ce qui dérange nos belles âmes est que Robert Ménard collecte illégalement des données qui font apparaître l’origine ethnique (ce qui peut lui coûter cinq ans de prison, rappelle généreusement Le Monde). Leur duplicité est sans bornes : Ménard signifie qu’il faut se préparer à un choc d’ampleur historique et tout ce qu’on lui rétorque est qu’il est interdit de faire des statistiques ethniques ! Il crie « Iceberg droit devant »… et on le jette aux fers parce qu’il s’est servi de la lunette du capitaine ! Comprenons bien la faute de Ménard, ce non-dit épouvantable : il est coupable (et nul doute qu’il sera condamné, une enquête préliminaire est déjà ouverte) de dire la vérité, coupable de révéler par un pourcentage sans appel que le grand remplacement n’est pas un fantasme, coupable de sonner le tocsin, de lancer l’alerte, de signifier qu’il faut s’attendre à un véritable tremblement de terre civilisationnel et démographique, coupable de vouloir sauver le Titanic.
Ici il serait temps pour les Français d’ouvrir les yeux. Qui a installé des millions d’étrangers au milieu du peuple autochtone de ce pays ? Qui interdit aux Autochtones de mesurer cet afflux ? Qui demande aux Autochtones de laisser la place (discrimination « positive ») ? Qui avilit les Autochtones dans leur ensemble et notamment ceux qui refusent l’immigration ? Qui refuse aux Autochtones le droit à l’existence en tant que peuple (« les « Français de souche », ça n’existe pas ») ? Qui refuse de distinguer un Allochtone d’un Autochtone ? Qui proclame des idéaux cohérents avec tout cela ? Il n’y a qu’une réponse : la République. Pas tel ou tel ministre, pas tel ou tel Président, pas tel ou tel gouvernement de gauche ou de droite : la République dans son ensemble, depuis 1789. Il faut se donner la peine de lire les textes fondateurs de ce régime (on les trouve facilement) et les comparer avec l’entreprise de destruction systématique qui accable notre peuple. Lorsque Valls twitte : « Honte au maire de Béziers. La République ne fait AUCUNE distinction », il a raison ! Lorsque la député Karine Berger évoque « une injure infinie à la République », elle a raison ! Ne prenons pas ces gens pour des imbéciles : la République en ses principes fondateurs, en sa logique de fonctionnement, en son modèle de société, nous interdit de « distinguer », de « mesurer », « d’exister » hors du melting-pot républicain. Et Ménard, d’un point de vue républicain, est hors des clous. Le destin républicain de notre peuple est de s’ignorer pour se dissoudre dans un mélange d’humanités diverses et variées venues des quatre coins de la terre. C’est le fantasme de la République depuis 1789. Son crime.
Dissolution lente : les nazis ont inventé la chambre à gaz, la République le bain d’acide. Crime contre l’humanité, crime contre notre peuple. Ménard est un lanceur d’alerte, un vrai. Mais attention : ne confondons pas les hommes de paille et le régime politique. C’est lui qu’il faut abattre, c’est eux qu’il faut juger.
Antonin Campana