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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


La République, un régime qui colonise la France ?

Publié par Antonin Campana sur 23 Novembre 2016, 17:06pm

Catégories : #Les joies de la nation Frankenstein, #Perspectives Autochtones

La République, un régime qui colonise la France ?

 

Nous avons montré que, dès son origine, la République se voulait « universelle » (voyez par exemple notre article sur Anacharsis Cloots). Autrement dit, ce régime n’est en aucun « français » puisque la francité émane du spécifique.

L’universalité proclamée est d’ailleurs à la base du système qui légitime l’immigration puis l’intégration de masses immigrées. En effet, seul un régime politique fondé sur un système de valeurs universelles peut prétendre intégrer des hommes venus de toute la terre sans que ceux-ci soient préalablement dans l’obligation de renier leur culture, leur religion ou leurs coutumes. Pour que la « diversité » puisse être un « vivre-ensemble », il faut qu’un certain nombre de règles, de normes, de codes soient naturellement communs à tous. La République incarne, selon elle, le plus petit dénominateur commun à tous les hommes, par delà les caractères accidentels et non essentiels qui les diversifient. C’est pourquoi, toujours selon elle-même, la République peut organiser la vie en société sur la base de ce PPDC et faire harmonieusement vivre-ensemble par exemple des musulmans, des juifs et des chrétiens. Les faits ayant déjà donné leur verdict, je m’abstiendrai ici de souligner le caractère mythologique et obscurantiste de ces croyances.

Seul un régime politique qui n’exprime pas une identité particulière peut prétendre être compatible avec toutes les religions, toutes les cultures, toutes les identités et faire sens pour tous les hommes.  Inversement, un régime politique qui exprimerait le particulier, la francité en l’occurrence, ne pourrait par définition faire sens pour tous les hommes et être compatible avec toutes les religions, toutes les cultures et toutes les identités. Donc de deux choses l’une : soit la République est universelle en ses principes et ses fondements, soit elle est « française ». Si elle est universelle, le  « nom français » est « faux et préjudiciable » comme l’affirmait avec cohérence le révolutionnaire Anacharsis Cloots. Il faut donc le supprimer. Au contraire, si elle est « française », alors c’est sa prétention à pouvoir intégrer et faire vivre ensemble des personnes de toutes origines qui est « fausse et préjudiciable », voire, ajouterions-nous, criminelle.

En fait la République « française » est universelle en ce qu’elle croit que la société n’est qu’une somme de contractants et que par le droit naturel et les droits de l’Homme qu’elle incarne, elle dépasse une diversité humaine regardée comme accidentelle, temporaire et non essentielle. Cependant elle est aussi « française » en ce qu’elle est la métastase d’un cancer intellectuel produit par les Lumières. La République est l’excroissance d’une pathologie civilisationnelle qui n’est pas encore guérie. Elle est donc en quelque sorte « enracinée » dans une identité comme un kyste est enraciné dans une chair tout en étant universelle en ses fantasmes, son projet, et sa haine de la chair française qu’elle nie d’autant plus qu’elle veut se persuader de sa nature universelle. Cette nature double explique d’une part les politiques d’immigration (pour mettre en œuvre le principe d’universalité) et d’autre part leur échec (cette « universalité » apparaissant encore trop « française » aux immigrés).

Les autochtones européens de France doivent s’en tenir aux faits : historiquement, la République se veut universelle et en capacité d’intégrer n’importe qui ; cette universalité a légitimé les politiques d’immigration et la création d’une société melting-pot qui étouffe le peuple français ; le personnel politique républicain sollicite l’électorat allochtone pour faire passer des politiques contraires aux intérêts du peuple autochtone ; l’évolution démographique fera bientôt de l’électorat autochtone un électorat minoritaire, autrement dit, le destin du peuple autochtone dépendra de choix faits par des gens qui n’en font pas partie, voire qui lui seront hostiles.

En résumé, la République doit être universelle pour être, comme elle le prétend, « intégratrice ». Etant universelle et intégratrice, elle ne peut être « française ». La République est donc un régime politique étranger. Les politiciens républicains s’appuyant de plus en plus sur une colonisation de peuplement constitutive d’un électorat bientôt majoritaire, la République doit être regardée non seulement comme étrangère à notre peuple mais comme ennemie de notre peuple. Les clins d’œil politiciens faits à l’électorat allochtone, de la Gauche au Front National, ne sont pas que de simples manœuvres électorales de circonstance. Ils procèdent avant tout de l’adhésion à une universalité républicaine qui fait de la francité, des Français et du peuple français de simples catégories juridico-administratives dissociées de l’identité et extensibles à l’infini.

La République étrangère est un système colonial qui tout naturellement provoque et s’appuie sur une colonisation de peuplement. N’étant pas français, ce régime politique n’est pas légitime.  Il ne doit pas être investi, il doit être rejeté. La revendication des droits autochtones est seule à même de libérer le peuple autochtone d’un vivre-ensemble non désiré qui l’empêche de disposer de lui-même et dictera bientôt son destin.

Antonin Campana

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L
:-):-):-)
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I
Le problème c'est que d'autres diront que la francité est coloniale et qu'eux se définissent comme Bretons, Provençaux, Corses etc..
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