On ne peut comprendre le covidisme ou la guerre en Ukraine si l’on fait abstraction du « contexte ». Or l’élément dominant de ce contexte est bien sûr l’effondrement des ressources naturelles.
En prenant en compte la production pétrolière et l’augmentation de la population mondiale, nous nous étions livrés à un petit exercice pour calculer l’évolution de la part de gâteau pétrolier dont disposait chaque habitant de la planète (production pétrolière divisée par population mondiale). Nous avions trouvé que cette part avait diminué de 7% entre 1990 et 2018 et que selon les projections disponibles elle diminuera encore de 23% d’ici 2050 ! Cet effondrement des ressources disponibles par habitant est général et ne concerne pas uniquement le pétrole. Cela se traduit déjà par des pénuries, des famines et des guerres, autrement dit par une augmentation de la mortalité qui devrait ajuster à terme la population mondiale aux capacités de la terre à nourrir celle-ci. Cela avait été anticipé par le rapport Meadows qui situait l’effondrement de tout, y compris donc de la population, dans la décennie 2020-2030. Nous y sommes, et cela sera brutal si nous considérons les courbes descendantes, presque verticales après 2020, qu’expose le rapport en question.
Nicolas Bonnal observe fort justement que des évènements dont on sait qu’ils sont inéluctables sont souvent provoqués intentionnellement, de manière à pouvoir les contrôler. Il cite l’exemple de la « doctrine de la première frappe » ou des avalanches qui sont déclenchées préventivement de manière à limiter leurs nuisances. Or, sans avoir besoin de se référer au rapport Meadows, il était clair depuis plus de dix ans, certains articles de ce blog l’attestent, que nous étions au bord de l’effondrement, et même sans doute que celui-ci avait déjà commencé. De cela, il découle que si nous pouvions, à notre petit niveau, nous rendre compte intuitivement des évènements qui allaient se produire, d’autres, bien mieux placés que nous, étaient en mesure de les anticiper rationnellement, voire de les provoquer intentionnellement de manière à les contrôler comme on contrôle une avalanche, en décidant du moment, de sa direction et des zones qui seront touchées. Je rejoins donc Nicolas Bonnal : le pic des ressources explique tout le reste et notamment le processus de dépopulation qui à l’évidence s’opère de manière ordonnée et concertée.
Voilà pour le contexte !
On observera que, dans ce contexte, la démolition contrôlée de l’économie et de la population a déjà commencé. On peut d’ores et déjà décrire trois étapes (il y en aura sans doute davantage).
Dans un premier temps, Chinois, Etats-uniens et Européens, via la France, s’entendent pour construire un laboratoire P4 à Wuhan et y développer un virus qui sera à l’origine d’une pandémie planifiée (voyez ici notre chronologie de la pandémie). Le rôle de la Chine est ici fondamental dans le narratif covidiste. C’est elle qui va par exemple produire des vidéos apocalyptiques (gens qui s’effondrent dans les rues, hôpitaux bâtis en dix jours…) qui vont impressionner le monde entier et justifier l’idéologie covidiste de confinements et de mise en berne de l’économie. Ce premier temps voit la rupture des chaînes logistiques et les premières tensions dans les approvisionnements. L’économie mondiale est à l’arrêt, des pénuries apparaissent. L’intérêt de la Chine est évident : pourquoi, alors que l’Occident lui a désormais donné tout ce qu’il pouvait donner (moyens de production, technologie…), continuer à échanger des biens réels contre du papier (monnaie) sans valeur ? Notons ici que la Russie ne semble pas faire partie du « plan ». Elle n’est impliquée ni dans le laboratoire de Wuhan, ni dans la conception du virus. Néanmoins, conformément à sa politique traditionnelle, et sans doute pour ne pas heurter Chinois et Etats-uniens, elle ne contredit pas frontalement l’idéologie covidiste (elle n’avait pas davantage contredit le récit du 11 Septembre, ni même celui sur le « terrorisme » qu’elle a intelligemment retourné contre les Etats-Unis en s’en servant pour justifier son intervention en Syrie).
Dans un second temps, un “vaccin“ est administré aux populations. Nous commençons à peine à mesurer l’incidence de ces injections sur la mortalité globale. Les systèmes immunitaires de nombreux injectés semblent durablement affectés ce qui augmente sensiblement les décès dans toutes les classes d’âge. Parallèlement, les systèmes de soins continuent à être démantelés (suppression de lits d’hôpitaux, suspension de personnels, interdictions de traitements…) et le système politico-médiatique fait tout pour occulter une surmortalité qu’enregistrent pourtant les entreprises de pompes funèbres et les compagnies d’assurance vie (ainsi en France, malgré la pétition de près de 1000 universitaires, chercheurs, médecins… l’Etat refuse toujours d’établir des statistiques de surmortalité par statut vaccinal). Ces injections, dont on ne connaît pas encore les effets sur la fertilité, ont pour objectifs de réduire la population de manière progressive et organisée sur plusieurs années. Significativement, les médias-Système semblent nier de moins en moins cette surmortalité, mais tentent de la mettre sur le compte des effets secondaires à long terme du… Covid (tous les injectés ayant maintenant attrapé le Covid, il sera difficile, sauf à se référer au groupe témoin des non-vaccinés, de prouver que cette surmortalité est due aux seules injections ! Il est donc probable que les populations hypnotisées vont gober ce nouveau bobard…).
Avec la guerre en Ukraine, nous entrons dans un troisième temps. Sur le compte de cette guerre sont mises les nouvelles pénuries et une nouvelle dégradation de l’économie. Parallèlement, la Chine confrontée au variant Omicron (un rhume !) bloque ses exportations et nous abreuve comme en 2020 de vidéos surprenantes sensées justifier cette décision. A l’évidence, il s’agit d’une opération PsyOp montée de toute pièce pour effondrer intentionnellement l’économie mondiale. Parallèlement, la guerre en Ukraine est aussi un prétexte pour décréter des embargos européens sur le pétrole et le gaz russes, embargos que certains commentateurs avisés assimilent à un « suicide » économique. Indubitablement, cette guerre évolue maintenant vers une troisième guerre mondiale. Provocations de l’OTAN, armement de l’Ukraine, offensive ukrainienne programmée pour le mois de mars et provoquant une intervention russe préventive (lorsqu’un évènement est inéluctable, il faut l’anticiper pour le contrôler !), extension du conflit : tout cela a été planifié ! Les discours haineux et va-t-en-guerre des politiciens et journalistes ne laissent aucun doute sur la volonté d’entraîner la Russie dans un conflit généralisé. Si celui-ci se produit, le processus entamé de dépopulation prendra une singulière accélération !
En résumé, nous comprenons bien les intérêts des uns et des autres. La Chine a un gros problème de démographie. Eliminer une partie de sa population âgée lui permettrait de réorienter et de restructurer son économie, d’autant que les échanges inégaux avec l’Occident ne présentent plus aucun intérêt pour elle. Les oligarques occidentaux, quant à eux, n’ont que faire de populations dangereuses, masses humaines susceptibles de remettre en cause leur suprématie, et qui ne sont que des bouches inutiles dans une économie de pénuries. La convergence d’intérêts entre les structures oligarchiques (Davos, OMS…) et le PCC Chinois, tant au niveau du contrôle des populations que de leur diminution, explique largement le labo P4 de Wuhan, le virus, le covidisme, et cette complicité évidente dans le processus de démolition contrôlée de l’économie. Reste la Russie, qui dans ce cadre apparaît davantage comme un outil de dépopulation et de décroissance, un « moyen », que comme un véritable acteur dans le plan de démolition contrôlée.
Ainsi, les années qui viennent ne semblent pas difficiles à deviner : contrôle des populations par l’identité numérique et concentration dans les villes ; diminution de la population par les guerres, les famines, les maladies induites par les atteintes portées aux systèmes immunitaires, l’infertilité ; tentatives de changer la nature des survivants (transhumanisme) et mise en esclavage des résistants…
Face à ce monde qui se dessine sous nos yeux, nous avons deux solutions : rester dans notre coin et attendre qu’il se réalise ; ou se rassembler et s‘organiser pour faire sécession. Composer une société parallèle résiliente peut paraître bien utopique dans le contexte que nous décrivons. Mais il semble que nous n’ayons pas d’autre choix. Le vent se lève, les nuages s’amoncellent : comme Noé construisons notre arche !
Antonin Campana