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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Le covidisme, la peur et la terreur

Publié par Antonin Campana sur 6 Septembre 2021, 17:11pm

Catégories : #Les joies de la nation Frankenstein

Le covidisme, la peur et la terreur

Le covidisme est-il une instrumentalisation de la peur ou une forme à part entière de terrorisme ?

On sait que le terrorisme en tant que moyen politique a été institué par la République en 1793. Robespierre théorise alors la Terreur et le « despotisme de la liberté ». Au nom du « salut de la patrie », il simplifie le fonctionnement du Tribunal révolutionnaire afin que les « germes des crimes » soient, dit-il,  étouffés en 24 heures. Le moindre propos dissident mène alors directement à la guillotine. La moindre croyance divergente fait courir un risque d’être décapité, noyé ou éventré. La République paralyse ainsi la pensée politique et d’une manière générale toute pensée divergente.

Le but ? Il est très clair : installer un nouvel ordre !

Ainsi, il va sans dire, puisque les républicains de l’époque le disent et le proclament, que la République institue le terrorisme à seule fin de s’installer elle-même ! Installer un nouvel ordre : c’est la raison d’être de toutes les pratiques terroristes. L’islam utilise le terrorisme pour installer la charia. Les anarchistes et les communistes ont utilisé le terrorisme pour installer la société sans classe. Le FLN a utilisé le terrorisme pour installer une Algérie indépendante. Le terrorisme est un moyen politique brutal mais efficace, pour peu que les moyens dont il dispose soient suffisants.

Ici, il convient de ne pas confondre la terreur et la peur.

La peur est une « émotion qui accompagne la prise de conscience d’un danger ou d’une menace » (Dictionnaire Le Robert). Avoir peur n’est pas forcément négatif. La peur n’exclut pas une démarche intellectuelle et un effort rationnel d’appréhension de la menace. La peur n’interdit pas la pensée et la réflexion. Les Romains ont eu peur des armées d’Hannibal, ce qui ne les a pas empêchés d’en venir intelligemment à bout.

La terreur au contraire « bouleverse et paralyse » (Le Robert).  La terreur sidère, stupéfie, inhibe, court-circuite l’intelligence. L’oiseau face au serpent est littéralement hypnotisé, en fait paralysé par la terreur qu’il ressent. Il est sans réaction face à la menace et se laisse passivement attraper. Une population terrorisée est comme un oiseau subjugué par un prédateur : elle est incapable de lutter, de résister, voire de fuir. Voyez l’empire Inca : ce n’est pas quelques centaines de conquistadors qui l’ont abattu, mais la terreur qu’ils inspiraient. C’est ainsi : l’avenir d’une population terrorisée dépend de celui qui la terrorise.

Revenons au covidisme. Posons la question : ceux qui se servent de cette « crise sanitaire » pour faire progresser leur agenda malfaisant, utilisent-t-ils la peur ou répandent-ils la terreur ?  Gouvernent-ils par la peur ou plus exactement par la terreur ?

A l’évidence, regardons objectivement les faits, ils ne cherchent pas à instiller une peur susceptible d’être raisonnée. Nous l‘avons dit, la peur génère une “prise de conscience“, donc un raisonnement construit ayant pour objet la menace. Or, ici, tout raisonnement est de fait interdit. Les personnalités divergentes sont bannies des plateaux télé, les voix discordantes sont étouffées, le débat est exclu et seul un discours officiel apocalyptique et péremptoire nous est servi à longueur de journée. Le pouvoir applique une stratégie du choc, faite d’accalmies et d’indulgences occasionnelles (déconfinements, bref retours à la “vie normale“…) auxquelles succèdent des informations anxiogènes qui justifient le retour aux mesures autoritaires les plus déstabilisantes psychologiquement (reconfinements, passe sanitaire…). La population, terrorisée, sidérée et fascinée par ces changements brutaux, applique passivement les choses absurdes qu’on lui commande : distanciation sociale, gestes barrières, assignations à domicile, laissez-passer gouvernemental, etc. Réfléchit-elle ? Raisonne-t-elle ? S’informe-t-elle sur la menace de manière à pouvoir la conjurer ? Pas le moins du monde : elle n’en a psychologiquement plus les moyens. Elle subit hypnotiquement l’information officielle. Son esprit est hors jeu, non fonctionnel, inaccessible au raisonnement argumenté, un peu comme celui d’une personne que son vertige tétanise au sommet d’une échelle.

En quoi Macron est-il différent de Robespierre ? En cela que Robespierre menaçait par la guillotine et que Macron menace par le virus. Pour le reste, abstraction faite de l’envergure de l’un et de l’insignifiance de l’autre, les deux hommes se ressemblent. Tous deux veulent arriver à leur fin par la terreur. Tous deux, et c’est la signature du terrorisme, veulent imposer brutalement un nouveau règne, un nouvel ordre.

 De quel ordre s’agit-il ? A l’évidence, celui du Nouvel Ordre Mondial et celui du Great Reset. S’en cachent-ils seulement ?

Comment le réfractaire à ce nouvel ordre peut-il réveiller la population en état de sidération ? C’est la question que nous devons nous poser. Il n’est pas facile de raisonner une personne que la terreur tétanise. Alors une population ! Une note d’espoir cependant : toutes les entreprises terroristes ont une fin. La sidération est un état temporaire. La Terreur instituée par Robespierre a fini par lasser jusqu’à ses amis. Les Français, sortant peu à peu de leur épouvante, passant de la terreur à la peur puis de la peur à l’audace ont brisé leurs chaînes. Leur premier geste fut d’envoyer Robespierre à la guillotine.

Ainsi terminent les terroristes, lorsque les peuples se réveillent et prennent conscience du mal qui leur a été fait.

 Macron devrait y songer.

Antonin Campana  

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V
Merci pour la note d'espoir finale Antonin. <br /> Mais nous avons affaire à une hydre dont chaque tête coupée sera immanquablement remplacée par d'autres pas plus ragoûtante.<br /> Alors, quel que soit le sort de Macron, soyons bien certains que tant qu'un autre régime au service de notre peuple n'aura pas été institué nous resterons en grand danger.
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P
Petit délire de science-fiction et d’histoire-fiction <br /> Certains représentent Macron guillotiné. Ce n’est pas sympa ! <br /> Macron est un saboteur qui cherche à asservir et à ruiner les Français. Il veut broyer la France dans le Nouvel Ordre Mondial. C’est la feuille de route que lui ont donné Jacques Attali, Klaus Schwab (le fondateur du forum de Davos) ainsi que les milliardaires qui ont payé sa campagne électorale. Voilà pourquoi la France de Macron est aujourd’hui, avec le passeport sanitaire (que d’autres gouvernants veulent désormais imposer à leur peuple) à l’avant-garde de l’asservissement de l’Humanité par l’oligarchie mondialiste, progressiste, transhumaniste et covidiste. <br /> Compte tenu de la rapidité avec laquelle les libertés les plus fondamentales sont balayées, qui peut prédire dans quelles conditions auront lieu les élections de 2022 ? Macron veut briser dans la violence un début d’insurrection en recourant aux articles 16 ou 36 de la constitution qui, de fait, est déjà caduque. Il espère ainsi renforcer sa tyrannie avant les élections de 2022 qui pourraient être trafiquées, voire ne pas avoir lieu. <br /> Guillotiner Macron autoriserait une comparaison avec ce brave « coglione » de Louis XVI ainsi que le qualifiait Napoléon Bonaparte lorsqu’il assista à la pitoyable journée du 20 juin 1792 lorsque le roi fut coiffé d’un bonnet phrygien et trinqua avec les émeutiers qui avaient pénétré dans les Tuileries. Cette comparaison serait injuste pour Louis XVI.<br /> Jacques Guillemain décrit dans son livre « Macron [comme étant] le pire fossoyeur de la France ». Si tous ses méfaits étaient établis, un tribunal condamnerait Macron pour haute trahison et génocide : tout ce qu’a accompli Macron depuis qu’il fut ministre (cf. l’affaire Alstom) est une entreprise de démolition systématique de la France. Les bourgeois rose bonbon ne l’ont pas compris : ils sont mûrs pour monter dans la bétaillère en croyant y trouver leur gamelle ! Pourtant ce sont ces covidiots, contents d’être masqués jusqu’aux yeux, qui seront sacrifiés les premiers par les progressistes sur l’autel du prétendu réchauffement climatique. <br /> Les racailles, il faut le reconnaitre, sont moins bêtes. Et elles ont des kalaches… Et oh, les racailles, savez-vous que le numéraire sera supprimé dans deux ans ? Faisons alliance avec les racailles contre les salauds qui veulent robotiser tous les humains ! Cela évitera que ces racailles soient instrumentalisées contre nous. <br /> Tous les moyens sont légitimes pour briser un complot dont les objectifs ultimes sont encore plus terrifiants que ceux des nazis ou des communistes : esclavagiser l’Humanité entière. La vérité éclate. Malgré la censure, rien ne l’arrêtera. Mais compte tenu des moyens énormes de l’ennemi et de la lâcheté d’un grand nombre, la lutte sera rude. Peut-être y aura-t-il des millions de morts avant que la machine totalitaire ne s’enraye et que la victoire soit nôtre. <br /> Plutôt la barbarie que le totalitarisme orwellien !<br /> Plutôt Mad Max que Matrix !<br /> Le contrat social de Rousseau est la matrice de tous les discours totalitaires. Le système féodal où « le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal » comporte un ferment d’anarchie qui permet d’éviter le totalitarisme. A tout prendre, c’est mieux ! Salvien de Marseille écrivait qu’à la fin de l’Empire romain, les Barbares furent accueillis en libérateur. L’objectif prioritaire est d’abattre un Etat, outil du génocide des Français (comme il le fut en Vendée avec les colonnes infernales de Turreau). Ceci fait, on verra. Avec l’édit de Nantes de 1598, les protestants n’avaient-il pas des places de sûreté qu’ils conservèrent jusqu’au siège de La Rochelle en 1628 ? Et on ne peut pas se battre sur deux fronts en même temps…<br /> Donc à la victoire, Macron ne devra pas être guillotiné. Criminel à l’égard de son peuple (qui est en principe le souverain) Macron mériterait la peine du régicide : l’écartèlement comme pour Ravaillac qui poignarda Henri IV en 1610. Sauf si, comme Charles X, il prenait sagement le chemin de l’exil après trois jours d’émeute : les trois glorieuses de fin juillet 1830. <br /> Quant aux covidiots, ils sont si nombreux que la démocratie n’est plus possible avec tous ces imbéciles. Ils sont là pour obéir et pas pour commander. Par ailleurs, ils ont bénéficié d’une sélection à rebours des élites. Ce phénomène est une des causes de la situation présente. Il faudra mettre fin à cette autodomestication de l’Homme qui est une dégénérescence de l’espèce. C’est la pérennité de l’Humanité qui est en jeu !
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J
Très juste !<br /> Peut-être la vraie sélection naturelle va-t-elle reprendre ses droits si le vaccin est ce que je crois qu'il est.<br /> Les collabos et les sept millions d'emplois fictifs de la parasitocratie vont-ils être éliminés en priorité ?<br /> Ce serait sympa et nous laisserait le champ libre pour faire face aux conquérants, aux racailles.<br /> Bonne préparation et bonne chance,<br /> Jean Claude

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