Rien ne semble plus éloigné de l’islam que le capitalisme oligarchique. Les multinationales et la finance, voyez seulement les publicités télévisées, se sont en effet massivement ralliées au féminisme, à la théorie du genre, au métissage, au transgenrisme, à l’homosexualisme et, d’une manière générale, à tout ce qui abolit les distinctions et promeut l’indifférencié. De quoi faire vomir un musulman digne de sa religion.
Il ne paraît donc pas envisageable, c’est le moins qu’on puisse dire, que le Marché puisse d’une manière ou d’une autre s’allier à la Mosquée. Pour autant, si la situation l’exigeait, est-il réellement impossible que le capitalisme sacrifie son discours progressiste au nom de ses intérêts ?
Envisageons cette hypothèse, aux conséquences incalculables si elle se vérifiait dans les faits, et voyons les différents éléments de cette problématique.
- La Mosquée est compatible avec le Marché
L’islam ne réprouve pas le commerce et la propriété individuelle. Mahomet lui-même profite des richesses de Khadidja, sa première épouse, qui était à la tête d’un important commerce caravanier. Le Coran enseigne d’ailleurs que les « richesses et les enfants » sont des « ornements » (XVIII, 44) qui ont une « utilité » pour celui qui vient à Dieu avec un « cœur droit » (XXVI,88). La richesse est-elle alors le signe d’une bénédiction divine ?
En terre d’islam, le marché ne s’oppose donc pas à la mosquée (Anne-Marie Delcambre). Au contraire, « historiquement et doctrinalement, souligne Alexandre del Valle, l’islam n’a jamais été un obstacle au capitalisme ».
- Il y a aujourd’hui une importante oligarchie islamique
La souplesse de l’islam en matière économique et financière a permis la création de « banques islamiques » qui se différencient très peu des banques capitalistes classiques. On trouve ainsi des banques islamiques dans de nombreux pays : en Indonésie, en Malaisie, en Arabie saoudite, au Soudan, au Koweit, en Jordanie, en Iran, en Turquie… de même qu’en Suisse, au Royaume-Uni ou en Australie. Il existe une influente Maison de l’Argent islamique (en Arabie saoudite) et depuis 1977 une Association internationale des banques islamiques.
La compatibilité de l’islam avec le capitalisme explique l’émergence d’une classe oligarchique dans les pays musulmans. Sans même parler des milliardaires du pétrole, citons les Khoury, les Ben Laden, les Kharafi ou les Sawiris. Ceux-ci ont monté des empires industriels et financiers qui opèrent au niveau mondial et s’étendent à de nombreux secteurs : le BTP, les compagnies aériennes, les institutions financières, le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, les loisirs, les télécommunications, les médias…
Si nous analysons les 10 plus grandes fortunes détenues par des musulmans nous observerons que ces derniers investissent comme leurs homologues occidentaux dans tous les secteurs stratégiques : de l’énergie à l’alimentaire en passant par la finance ou le transport.
Cette classe d’oligarques musulmans participe chaque année à un Forum économique islamique mondial (WIEF), appelé aussi le « Davos islamique ». Ce Forum rassemble les « décideurs », les financiers et les grandes fortunes du monde musulman. Nombre d’entre eux participent également au Davos qui se tient en Suisse, dans la ville du même nom : quand il est question d’Argent, l’entre-soi oligarchique transcende les frontières nationales et religieuses.
- Le capitalisme islamique et le capitalisme occidental ont déjà opéré leur jonction
Les deux capitalismes ont opéré leur jonction depuis plusieurs années. Significativement la City a accueilli à Londres le 9e Forum islamique mondial (2013). Cet évènement a été le véritable propulseur de l’intégration de la finance islamique dans l’industrie financière occidentale.
Cette intégration signifie concrètement et officiellement que la finance occidentale accepte et reconnaît les principes religieux qui fondent la finance islamique. Dès 2013, la Bourse de Londres a ainsi lancé des « obligations islamiques » (les Sukuk) adossées à des titres conformes aux préceptes du Coran. Bruxelles et Paris n’ont pas tardé à suivre l’exemple britannique, voire dans certains cas à le précéder. Ainsi, la France accorde des aménagements fiscaux en faveur de la finance islamique. Une banque comme le Crédit Agricole « spécialiste reconnu de la finance islamique » (sic) propose « une gamme complète de produits et services conformes à la charia ».
Aujourd’hui, des universités, comme la Louvain School of Managment de l’UC Louvain, en Belgique, permettent d’obtenir un « certificat d’université en finance islamique », un diplôme à « haute valeur ajoutée », paraît-il, qui suppose l’enseignement (revendiqué) de la charia et de l’éthique islamique (pour la petite histoire l’UC Louvain est une « Université Catholique » !). D’autres, comme la Frankfurt school (Allemagne) font de leurs étudiants des « Experts certifiés en microfinance islamique », et, si vous habitez en France, l’IESH de Paris vous enseignera la loi coranique de manière que vous obteniez un « Certificat de finance islamique »…
En résumé, la charia est accueillie à bras ouverts dans ce qui constitue le cœur de la puissance oligarchique aujourd’hui, à savoir la banque et la finance. Pour l’oligarchie, la loi islamique constitue moins un obstacle qu’une réelle opportunité d’enrichissement supplémentaire et c’est un véritable tapis rouge que « l’élite » déroule au « produits financiers conformes aux principes de la loi coranique ». La charia, qui pénètre par le monde de la rue, arrive donc aussi par celui des affaires. Par le bas et par le haut !
- Oligarchie occidentale et oligarchie islamique font face au même problème : le contrôle des populations
Le problème des oligarques n’est pas tant de devenir encore plus riches et encore plus puissants que de rester riches et puissants. Un oligarque n’est jamais à l’abri d’une révolution, d’une nationalisation ou même d’une action en justice. La problématique oligarchique centrale est donc le contrôle : contrôle des institutions, du personnel politique, de la « violence légitime », de la Justice, mais aussi, et peut-être surtout, contrôle du peuple.
Or, on ne peut contrôler ce qui est incertain. On ne contrôle que ce qui est prévisible. Je sais que je contrôle ma voiture parce que je sais qu’en freinant elle va s’arrêter. Contrôler une population revient donc à réduire au maximum les incertitudes quant à son comportement. De ce point de vue, les oligarchies occidentales et islamiques contrôlent leurs populations selon des manières très différentes, qui tiennent essentiellement à la nature et à l’histoire de ces populations.
- L’oligarchie occidentale contrôle par le désordre
Pour des raisons qui tiennent à l’histoire et à une culture de la liberté qui imprègne profondément l’identité des peuples européens, l’oligarchie ne pouvait dominer ces peuples par la contrainte. Cela n’aurait pas été durable et se serait invariablement terminé par une révolution.
Pour contrôler les peuples ethno-européens et se protéger de leurs révolutionnaires instincts de liberté, il fallait impérativement les rendre prévisibles. Et le meilleur moyen de les rendre prévisibles était de les détruire. En France, cette tâche sera sous-traitée à la République.
Nous avons déjà expliqué cette entreprise d’ingénierie sociale. Pour faire court et ne pas alourdir ce texte, nous observerons que la République-Système a brisé les anciennes structures qui faisaient du peuple un tout (les poutres, les poteaux, les dalles qui faisait le bâtiment), pour réduire celui-ci à une somme d’individus (un tas de gravier ou de sable). Il s’agit bien d’une démolition contrôlée.
A la société ordonnée d’autrefois (le bâtiment avec ses étages, ses couloirs et ses différentes pièces) s’est donc substituée une société de désordre, une société en vrac où tout se mélange dans le chaos absolu (le tas). Réduit à un agrégat d’individus dissociés, le peuple n’existe plus et ne peut plus résister au pouvoir oligarchique. Il est aussi prévisible que peut l’être un cadavre : il continuera à se décomposer !
- L’oligarchie musulmane contrôle par l’ordre
L’oligarchie islamique, quant à elle, n’a jamais cherché à détruire les peuples musulmans afin de les contrôler.
Il y a une raison très simple à cela : c’est parfaitement inutile !
Les populations orientales ont un long passé de soumission à des despotes au pouvoir total et arbitraire. Eschyle, déjà, disait que les peuples orientaux de Xerxès étaient traités comme des « troupeaux humains » (Les Perses). Aristote notera plus tard que les Orientaux « sont de mœurs plus serviles par nature que les Grecs » (Politique). Tout au long de l’histoire, les régimes installés en terre d’islam (califats, sultanats, monarchies, régimes laïcs…) se sont toujours signalés par leur brutalité et le peu de cas qu’ils faisaient de la vie humaine.
Aujourd’hui les sociétés musulmanes sont contraintes par la norme religieuse. Celle-ci encadre tous les moments de la vie du musulman et ne lui laisse théoriquement aucun espace de liberté. Une société musulmane est par définition une société sous contrôle. D’un point de vue oligarchique, il est donc inutile de contraindre une société vivant déjà naturellement et servilement en état de contrainte. Il suffit de sous-traiter le contrôle de cette société à la norme religieuse, d’autant que celle-ci, pour peu que l’on respecte certains principes, est compatible avec le capitalisme oligarchique.
En résumé, l’oligarchie islamique s’appuie sur un ordre naturel qui la conforte (l’ordre islamique), alors que l’oligarchie occidentale s’appuie sur un désordre artificiel qui la protège (le désordre « démocratique »). La question est : l’oligarchie occidentale pourrait-elle, demain, s’appuyer sur un ordre islamique ?
- Tout n’est qu’hypocrisie : ce qui compte en fait est le contrôle !
L’oligarchie islamique se justifie par sa conformité à l’islam, comme l’oligarchie occidentale se justifie par sa conformité aux « valeurs » occidentales (droits de l’homme, féminisme, démocratie, progressisme sociétal…). L’islam et les « valeurs » occidentales ont donc ici la même fonction : légitimer le pouvoir oligarchique.
Qu’en est-il de la sincérité des uns lorsqu’ils invoquent l’islam, et des autres lorsqu’ils invoquent ces « valeurs » occidentales ? La question peut se poser en effet, car il y a à l’évidence, dans cette manière de se draper dans de hautes justifications, beaucoup d’hypocrisie et très peu de sincérité.
Ainsi, l’oligarchie islamique prétend respecter la loi coranique. Cependant elle n’hésite pas à la contourner intelligemment quand c’est dans son intérêt. Le Coran interdit par exemple l’usure, ce qui est très pénalisant. Pour passer outre cette interdiction tout en restant conforme à la charia, la finance islamique a mis en place différents subterfuges plus ou moins immoraux. Par exemple, pour un prêt immobilier, la banque achète le bien pour son client puis le lui revend à tempérament avec une marge qui correspond au taux d’intérêt ! Ces multiples contournements de la charia indiquent clairement que l’islam est davantage un outil qui permet à l’oligarchie d’être agréée par des populations sous contrôle religieux, qu’une parole divine en laquelle celle-ci croirait.
De la même manière, l’oligarchie occidentale prétend agir conformément aux millénaires aspirations démocratiques des peuples ethno-européens. Mais, pour exercer son pouvoir, elle trahit cette aspiration en la poussant à l’extrême et en l’individualisant : cela donne le « mariage pour tous » et la société ouverte. Le discours sur les « valeurs » apparaît donc lui-aussi comme un « outil » de légitimation et finalement de contrôle. Ce discours est d’autant plus hypocrite qu’il est souvent double. Ainsi, par exemple, dans le même temps où elle fait la promotion de l’homosexualité (voyez cette publicité Netflix pour la Saint Valentin !), la caste soutient la finance islamique fondée sur une loi chariatique qui honnit l’homosexualité.
En résumé, l’oligarchie islamique ne croit pas plus en l’islam que l’oligarchie occidentale ne croit aux « valeurs » qu’elle proclame. Ce qui compte, pour l’une comme pour l’autre, est leur capacité à contrôler les populations. Et peu importe les outils qui serviront à obtenir ce résultat. Pour l’oligarchie, la fin justifie toujours les moyens
- L’alliance de la Mosquée et du Marché ?
Voyons les choses en face : entre 450 000 et 500 000 immigrés arrivent chaque année en France, l’islamisation du territoire progresse partout, le Grand Remplacement est une réalité aussi palpable qu’épouvantable et les populations européennes semblent particulièrement apathiques.
Que recouvre la réalité du « Grand Remplacement » d’un point de vue oligarchique ? Essentiellement, la substitution d’une population allochtone largement islamisée à la population autochtone. Or, ce changement de population va forcément entrer dans l’équation de la Caste. Pourquoi, en effet, l’oligarchie continuerait-elle à promouvoir des « valeurs » dissolvantes s’adressant à une population vieillissante en passe de devenir minoritaire alors que ces valeurs heurtent profondément la population qui deviendra bientôt majoritaire ?
Il a fallu deux siècles et plusieurs guerres pour déconstruire les populations européennes. Combien de temps faudra-t-il pour déconstruire les populations musulmanes ? N’y-a-il pas d’autres solutions, plus simples et plus rapides, que celle qui consiste à les disloquer au terme d’une longue entreprise d’ingénierie sociale ?
Donc, nous posons la question : puisque la problématique oligarchique est le contrôle des populations, pourquoi le Marché n’abandonnerait-il pas les « valeurs » occidentales pour se rallier à celles de la Mosquée ? Pourquoi l’oligarchie occidentale ne déléguerait-elle pas à l’islam, après une rapide conversion, l’encadrement et le contrôle d’une société qui devient de plus en plus musulmane et de moins en moins européenne ? Voyez bien le tableau final, à l’échelle de 20 ou 30 ans : un peuplement ethno-européen en repli, minoritaire, vieillissant et sans énergie, dominé par une masse musulmane jeune, en croissance et pleine de vitalité. Pourquoi l’oligarchie occidentale s’opposerait-elle à cette masse au nom de valeurs européennes dénaturées, et en lesquelles elle ne croit pas, alors qu’il suffit de se rallier à la loi coranique pour dominer la société ? Pourquoi s’enferrer dans une République sans avenir alors que la Mosquée vous ouvre les bras ?
- Déjà des signes de basculement ?
Le ralliement de l’oligarchie occidentale à la Mosquée ne se fera pas en un jour. Certains signes nous montrent cependant que ce basculement a peut-être déjà commencé.
Nous avons parlé de cette alliance contre-nature entre la finance classique et la finance islamique. C’est un pas important qui prouve que les séparations ne sont plus étanches : de facto la finance occidentale intègre la charia et accepte d’en faire un principe parmi d’autres de son fonctionnement. Nous avons vu que des écoles de commerce et de management enseignent désormais la loi coranique, que des sites gouvernementaux, y compris français, font un portrait élogieux de celle-ci et que les services de l’Etat facilitent fiscalement les opérations conclues selon ses principes.
L’action de l’Etat en faveur de la finance et des investissements islamiques indique que de puissantes sollicitations ont été faites en ce sens. L’Etat agit selon les désirs de l’élite qui le contrôle. De ce point de vue, le manque de réaction de l’Etat, mais aussi des médias, face à l’islamisation rampante du territoire doit aussi nous alerter. L’affaire du professeur de Trappes est à cet égard significative. Celui-ci, menacé de mort, a du démissionner de son poste dans l’Education nationale, sans avoir reçu le soutien ni de son ministre de tutelle, ni de sa hiérarchie, ni des institutions, ni des médias appartenant au service public. Cela signifie que sa prise de parole contre l’islamisation a été désavouée en haut lieu.
Dernier indice, mais on pourrait sans doute en trouver d’autres (que dire par exemple de l’ouverture de la grande distribution aux produits halal ?), dernier indice donc : le soutien oligarchique total à l’idéologie woke aux Etats-Unis. Tous les réseaux de pouvoir de l’oligarchie (Etat profond, médias, multinationales, universités…) soutiennent, portent et imposent littéralement cette idéologie. On sait que l’affirmation centrale du wokenisme est que toutes les expressions culturelles de la civilisation blanche véhiculent le racisme héréditaire des Blancs (y compris la philosophie grecque, voyez cet article de l’excellent site Dedefensa). Ce système d’avilissement, qui ne tardera plus à s’imposer en Europe, va forcer les Blancs à soit accepter une sorte de dhimmitude démocratique fondée sur leur infériorité morale, soit à se réfugier dans l’islam afin de figurer sur la liste des « victimes » innocentes de la blanchité. Peut-on imaginer un instant que l’oligarchie avilisse en toute innocence l’identité européenne (méchante) et favorise sans le vouloir l’islam (gentil) ?
Tout montre donc que l’on s’achemine progressivement vers un scénario à la Houellebecq. Nos élites (universitaires, médiatiques, économiques, politiques ou de la haute fonction publique) qui ont déjà accepté sans protester l’écriture l’inclusive, la théorie du genre ou l’idéologie décoloniale, accepteront l’islam sans broncher. Le capitalisme occidental deviendra islamique sans que cela change grand-chose pour lui. Dans quelques années, Grand Remplacement aidant, le capitalisme aura tout à y gagner et rien à y perdre.
Conclusion
On ne contrôle que ce qui est prévisible. Nous avons vu qu’on peut contrôler une société par le désordre, en la disloquant, ou par l’ordre, en la contraignant. Les faits montrent que les deux méthodes marchent très bien. A ceci près que la méthode par le désordre est longue à mettre en œuvre, alors que la méthode par l’ordre peut être immédiatement opérationnelle.
Les sociétés européennes étant culturellement réfractaires à la contrainte, il fallait obligatoirement les disloquer pour les contrôler (ce que fera donc l’oligarchie au terme d’une entreprise d’ingénierie sociale). Les sociétés orientales, au contraire, n’ont historiquement connu que la contrainte. Il était donc facile de les contrôler en leur imposant un ordre rigoureux. Dans ce cadre, l’islam apparaît comme un moyen de contrainte et de contrôle de ces sociétés. Or, en raison de l’immigration, les sociétés européennes sont de moins en moins européennes et de plus en plus orientales. Nous pensons que les moyens de contrôle évolueront en conséquence, d’un contrôle par le désordre à un contrôle par l’ordre (islamique). Il ne fait aucun doute, selon nous, que l’oligarchie occidentale, mettra en œuvre ce basculement. Cela va évidemment dans le sens de ses intérêts.
Quand ce basculement sera arrivé à son terme (en clair, quand l’oligarchie se sera convertie), gauchistes, homosexuels, transgenres, bobos antifas, féministes et LGBT++ auront probablement un gros souci. Les pauvres risquent de se trouver brutalement exposés au principe islamique de réalité. Nous leur souhaitons bonne chance.
Ce basculement oligarchique impactera également le peuple autochtone car il signifie que l’Etat et la République deviendront progressivement islamiques. Il s’ensuivra une relative paix sociale et une insécurité déclinante : les tribunaux islamiques n’auront aucun complexe à appliquer la loi islamique. Cette nouvelle situation nous sera-t-elle favorable ou défavorable ? Difficile à dire : le statut de dhimmi pourrait freiner la dilution de notre peuple dans le melting-pot. Il pourrait également emporter définitivement les derniers ilots de résistance.
Sans faire de politique fiction, observons simplement, pour résumer, qu’on ne peut plus exclure que l’oligarchie entame un virage à 180 degrés, un virage à l’issu duquel elle aura abandonné le désordre « démocratique » pour l’ordre islamique. Les mutations ethniques et religieuses qui sont en cours exercent indéniablement une pression en faveur de ce basculement. L’oligarchie a toujours agi en fonction de ses seuls intérêts, sans considération pour la morale ou les principes, que ces derniers soient religieux, culturels, sociétaux ou idéologiques. Or, il nous semble que tôt ou tard ses intérêts bien compris lui commanderont d’embrasser l’ordre islamique. L’oligarchie s’adaptera sans doute, comme elle l’a toujours fait.
Antonin Campana