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Terre Autochtone

Terre Autochtone

Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Etre lucide… pour commencer !

Publié par Antonin Campana sur 5 Décembre 2020, 14:32pm

Catégories : #Perspectives Autochtones

Etre lucide… pour commencer !

Notre critique du droit naturel, de l’Etat de droit, de la démocratie représentative ou de la laïcité peut paraître à certains bien abrupte, trop radicale, voire erronée. Quelques-uns nous reprochent de rejeter tout en bloc, sans égards pour les aspects positifs. Ainsi, puisque nous nous moquons des « droits naturels », on nous soupçonne de remettre en cause les « droits fondamentaux » qu’ils contiennent. Ainsi, puisque nous reprochons à l’Etat d’être soumis au Droit, on nous demande si l’inverse serait selon nous préférable. Ainsi, puisque nous remettons en cause la « démocratie représentative », on voudrait savoir quel autre système nous proposons. Ainsi, puisque nous dénonçons la laïcité, on laisse entendre que nous serions contre la liberté religieuse.  Nous comprenons et respectons toutes ces objections (et d’autres encore, que nous pourrons traiter dans un autre texte). Elles procèdent d’interrogations légitimes et montrent que nous devons encore travailler et préciser nos arguments.

Voici néanmoins une première réponse, rapide et synthétique.

Notre critique des « droits naturels » ne remet pas en cause l’existence de « droits fondamentaux » (encore convient-il de les sortir de l’abstraction). Nous soulignons simplement que les « droits naturels », en tant que droits révélés par des philosophes, accordés par la Nature ou inhérents à la nature humaine, shuntent la volonté humaine, s’imposent à elle et permettent de penser et d’établir une société globale. La Nature ne nous accorde pas plus de droits qu’au ver de terre. Du point de vue du cosmos, la nature humaine n’est pas au-dessus de la nature chevaline ou de la nature drosophile. A tous, à l’homme comme à la mouche, n’est accordé qu’un seul droit, celui d’essayer de survivre et si possible de se reproduire. L’idée de « droits naturels » humain est donc à la fois une croyance et un instrument de persuasion globaliste. Ceci étant dit, il n’empêche que les hommes (et non l’Homme !) ont effectivement des droits. Mais ces droits ne sont pas universels ! Ils  ne découlent pas de leur « nature » mais de leur culture, de leur histoire, de leur religion, de leurs structures sociales, de leur volonté, etc. Autrement dit, le contenu concret des « droits fondamentaux » que se donnent les hommes vont varier avec le temps et d’une société à l’autre. Répétons-le : par définition, ces droits ne sont ni « naturels », ni « universels », ni « intemporels », ni « absolus ». En aucun cas les « droits fondamentaux » définis par telle ou telle société ne pourraient « naturellement » être acceptés par telle ou telle autre, et encore moins constituer les bases d’une organisation sociale qui unifie des populations différentes. Interrogez-vous : quels sont les « droits fondamentaux » de l’Homme selon un islamiste ? Pensez-vous vraiment qu’il n’en connaît aucun ?  

De la même manière, notre critique de l’Etat de droit ne signifie pas que l’Etat pourrait être au-dessus des lois, voire « hors la loi ». L’Etat est un instrument au service du peuple. Il protège et manifeste sa volonté, donc ses lois. Si le droit dont nous parlons est issu de la volonté du peuple, alors l’Etat, garant de cette volonté, doit par définition s’y soumettre. Mais si ce droit ne provient pas de la volonté du peuple, mais d’une transcendance qui s’impose à cette volonté, alors l’Etat qui se soumettrait à ce droit transcendant ferait en quelque sorte sécession du peuple : il deviendrait un Etat théocratique. De ce point de vue, l’Etat de droit occidental, soumis au « droit naturel » révélé, est tout aussi théocratique que l’Etat islamique soumis à la charia révélée : les deux se soumettent et se déterminent en fonction d’une loi qui ne vient pas des hommes mais d’une transcendance. Les deux, structurellement, sont certes des « Etats de droit », puisqu’ils se soumettent à un droit supérieur, mais sont aussi et surtout des Etats totalitaires, puisqu’ils ignorent la volonté du peuple. Seul un Etat de droit (positif) autochtone pourrait être à la fois non théocratique et démocratique.

Venons-en justement à la « démocratie représentative ». Pourquoi la contestons-nous ? Un peu pour les mêmes raisons : parce que la démocratie représentative n’exprime pas en Occident le « pouvoir du peuple » mais le pouvoir de prétendus « représentants du peuple »… qui dans les faits représentent surtout les intérêts de l’oligarchie. Si la « démocratie » était le pouvoir du peuple, alors le premier pouvoir qu’aurait le peuple serait d’affirmer librement sa personnalité, notamment en s’organisant selon les valeurs identitaires qui lui sont propres et par définition non universelles. Et qu’ont fait tous les « représentants du peuple », partout en Occident, sitôt la démocratie représentative installée ? Premièrement, refoulant les identités, ils ont prétendu assurer la cohésion du peuple sur la base de valeurs prétendument universelles ; deuxièmement, ils ont substitué une appartenance juridico-administrative de papier à l’appartenance identitaire enracinée ; troisièmement, conséquence logique de ce qui précède, ils ont ouvert les frontières à l’immigration de peuplement. Autrement dit, ces « représentants du peuple » ont toujours travaillé à tuer leur propre peuple ! N’est-ce pas sous les auspices de la « démocratie représentative » que s’est fait le Grand Remplacement ? On aura compris que, selon nous, on ne pourra réhabiliter la démocratie comme instrument du peuple, sans mettre fin à la « démocratie représentative » comme instrument de l’oligarchie.  

Que dire de plus sur la laïcité quand les républicains, eux-mêmes, ont proclamé qu’elle était un « instrument », une « méthode » ou un « moyen » pour assurer la cohésion d’une population qui par leurs soins est devenue ethniquement hétérogène ? Qu’oppose-t-on au « séparatisme islamique » si ce n’est le vivre tous ensemble selon les principes de la laïcité ? Pour la galerie, la laïcité se résume à la liberté religieuse et à la neutralité de l’Etat. C’est ce qu’on nous vend et qui pourrait s’entendre. Mais peut-on être à la fois pour la liberté religieuse et la neutralité de l’Etat (dans la mesure où celui-ci assure la prééminence autochtone) tout en n’étant pas dupe de la laïcité ? Car derrière l’idée de laïcité « à la française » se cache bien la volonté de neutraliser l’espace social, de le rendre culturellement insignifiant de manière à le rendre acceptable par tous.  Quelle identité doit régler le fonctionnement de la société quand plusieurs identités se font face ? La laïcité répond : aucune ! C’est-à-dire pas plus l’identité autochtone que telle ou telle identité allochtone. Dès les années 1920, avant donc la construction de la société multiethnique, Coudenhove-Kalergi affirme qu’il faudra  séparer l’identité nationale de l’Etat, selon le modèle de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. La raison invoquée ? Se donner ainsi les moyens de construire une société métissée ! On ne peut mieux dire que la laïcité dont nous parlons excède largement la tarte à la crème de la « liberté religieuse » pour devenir, au nom de la nécessité multiraciale, un instrument de déculturation, de contrainte des identités et de métissage.  Dans l’esprit de ses promoteurs, la laïcité détermine la faisabilité d’une société multiraciale. Elle la rend (théoriquement) possible ! La liberté religieuse et la neutralité de l’Etat ne sont ici que des leurres. L’essentiel n’est pas là, l’essentiel, depuis les années 1970, n’est plus là ! L’essentiel est le projet mondialiste que sous-tend la méthode et que permet l’instrument. Ceux qui refusent ce projet mondialiste doivent en tirer les conclusions.

Quand Copernic a démontré que la terre, notre demeure, n’était pas au centre de l’univers, beaucoup de ses contemporains se sont pensés rabaissés et en ont ressenti de l’humiliation. Quand Darwin a montré que nous « descendions du singe », les mêmes sentiments ont heurté la population. Il est toujours très confortable de se sentir au-dessus du lot, supérieur, élu ou choisi. Il est toujours douloureux d’être ramené au commun. Néanmoins, il est certaines situations où il vaut mieux avoir conscience des réalités, même cruelles, plutôt que de s’enfermer dans des mythologies certes réconfortantes, mais  fausses.

Affirmer l’Etat de droit, les droits naturels de l’Homme, la laïcité ou la « démocratie » face à l’islam et à sa barbarie est une manière de manifester indirectement notre ouverture d’esprit, notre grandeur d’âme, notre générosité, bref notre supériorité. A l’inverse, montrer la mystification inhérente aux idées d’Etat de droit, de laïcité, de droits naturels de l’Homme ou de démocratie représentative, bref tout ce qui fait « notre » société, revient en quelque sorte à annuler cette prétendue supériorité et à nous faire descendre de notre piédestal. Déchoir est toujours frustrant et génère des résistances. Jésus-Christ a été crucifié pour avoir renvoyé le « peuple élu » dans l’humanité anonyme. Néanmoins, quel est le prix de notre confort moral ? Car au final n’est-ce pas en raison des mystifications que nous dénonçons que nous subissons le Grand Remplacement ? Ce confort moral, cette illusion de supériorité,  vaut-il la disparition d’un peuple ?

Ce que nous proposons ? On l’aura compris : l’inconfort de la lucidité… pour commencer !

 Antonin Campana

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B
Bonjour Antonin, <br /> Merci d'avoir pris le temps de répondre à ces questions. Hâte d'en lire plus.<br /> Cordialement.
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E
"Jésus-Christ a été crucifié pour avoir renvoyé le « peuple élu » dans l’humanité anonyme" : A l'époque de Jésus-Christ (Horus, Lucifer) les hébreux n'existaient pas.<br /> <br /> Genèse des hébreux.<br /> Moïse, Mosé, Moshé, ou Râmosé était le Vizir de Amenhotep III puis de son fils Amenhotep IV (Akhenaton). Akhenaton a régné de -1348 à -1331 av. J.-C, soit 17 ans. Râmosé était le numéro 2 de l'Egypte, donc un personnage très important. Cinq ans après le début de son règne, Amenhotep IV remplace son nom en Akhenaton (Celui qui plait à Aton) et remet en cause le culte des anciens dieux et le fonctionnement du clergé d'Amon. Puis il décide de construite, au milieu de nulle part à 450 km de Thèbes et à 330 km du Caire, El-Amarna, une cité du Soleil. En deux ans le gros oeuvre de cette gigantesque métropole de 9 km de long sur 1 km de large s'élève à l'écart de tout. Les ouvriers n'étaient pas esclaves mais des égyptiens qui ont travaillé durement et dont beaucoup étaient maintenant malades, épuisés, usés. Il faut savoir qu'il n'y a jamais eu d'esclaves en Egypte, les prisonniers de guerre étaient affectés à des travaux domestiques. Les ouvriers responsables de l'édification de El-Amarna de trouvaient parmi le peuple où l'idée de travailler pour le roi relevait de l'honneur, d'autant que les artisans étaient rémunérés. Très rapidement Akhenaton entreprend l'abandon total du culte d'Amon. Les temples ferment un à un et le nom d'Amon est systématiquement effacé des inscriptions. C'est le plus grand bouleversement religieux de toute l'histoire égyptienne. Râmosé (Moïse), garant des traditions millénaires, observe le rejet de la religion de ses ancêtres. Ses prêtres perdent leurs privilèges et le peuple d'El-Amarna, affamé et malade, travaille durement pour édifier la cité solaire. Akhenaton ne reconnaissait plus le culte d'Osiris, le clergé perçut cette situation comme une exclusion. Akhenaton a démantelé l’ordre sacerdotal des prêtres d’Amon de la 18 ème dynastie. L'ancien clergé d'Amon préparait la fuite de la science cachée vers des terres égyptiennes annexées. Il fallait faire très vite et trouver le soutien d'un homme influent : le vizir Râmosé. Leur esprit conservateur les obligea à quitter l'Egypte avec des objets indispensables qu'il ne fallait surtout pas laisser aux mains de la nouvelle religion d'Aton. Ils sont partis en emmenant un coffre contenant de nombreux écrits sacrés appartenant à l'Égypte et de ses pays annexés (Les paroles divines ou Tables de la Loi, divers objets de culte comme le chandelier à sept branches), la majorité venant d’El-Amarna. Deux "chérubins" ailés surmontent l'objet, il s'agit des représentations d'Isis et de Nephtys, les protectrices des grands secrets. Et Un sarcophage contenant le corps d'Osiris, fondement de la religion égyptienne, également surmonté d'Isis et de Nephtys. En emportant dans leur exil le Yuef (corps) d’Osiris, les notables et les prêtres s’assuraient de garder avec eux les pouvoirs d’Osiris et les anciens codes. Les fuyards étaient composés de notables égyptiens, de prêtres égyptiens et d'ouvriers égyptiens malades d’El-Amarna qu'on appelait les Ubru (désastre, maladie). Râmosé étant maître des archives royales et des prêtres Yahouds, il a subtilisé discrètement tous les textes d'El-Amarna qu'il souhaitait, textes égyptiens, mésopotamiens, et même les deux grands mythes akkadiens inscrits sur les tablettes d'argile, donc de même facture que les Tables de Loi de Moïse. Alors que la Palestine était sous juridiction égyptienne et qu'il ne fallait que quelques jours pour s'y rendre, Râmosé devenu Mosé dès son départ vers l’an VII du règne d’Akheneton, a baladé les fuyards pendant plusieurs années dans le désert du Sinaï pour pouvoir ainsi modeler à sa guise son nouveau peuple (Et surtout tuer physiquement tous les réfractaires à sa nouvelle religion) et pouvoir inventer une nouvelle religion à partir de l'ancienne. En effet, à l’époque d’Akhenaton deux grandes routes marchandes traversaient le désert d’Egypte au pays Canaan. Ces pistes connues de tous permettaient un voyage de quelques jours seulement vers le pays Canaan.<br /> Donc Râmosé a organisé le vol des différents objets qu’il dissimulera dans deux Arches. Avec cette connaissance que l’on nomme le code de l’Alliance ou les Tables de la Loi, Râmosé a pu fournir aux exilés, épurés de tous les réfractaires ayant été assassinés, leur future doctrine et enseignement. La récupération des divers fragments du Yuef (corps) d’Osiris éparpillés dans les temples connus du seul clergé d’Amon. La tête du dieu Osiris était à Abydos. Avant la conquête du pays Canaan par les futurs hébreux, la Mésopotamie était divisée en citées-Etats farouchement attachées à leur indépendance. Il n’y avait pas d’unité entre les cités. Sous Akhenaton, la Palestine et donc Urushalim (Jérusalem) était sous juridiction égyptienne avec comme seule langue diplomatique l’akkadien. Le chef d’Urushalim (Jérusalem) et les chefs locaux disposaient de scribes compétents capables de lire et écrire de l’akkadien pour communiquer avec l’Egypte. Puis les fuyards, les exilés égyptiens de Râmosé ont conquis le pays Canaan vers -1300 av. J.-C. Et les Ubru sont devenus les hébreux. Plus de 500 ans auparavant, Babylone, une ville de faible importance, deviendra la cité millénaire grâce à l’impulsion du roi Sumuabum (-1895 à – 1881 av. J.-C). Babylone conservera sa suprématie près de 1500 ans, jusqu’à sa défaite contre Cyrus II de Perse en -539 av. J.-C. En -598 av. J.-C le roi Babylonien Nabuchodonosor (-605 av. J.-C à -562 av. J.-C) a conquis Jérusalem et il est reparti avec seulement des otages, sans saccager la ville. Mais les juifs se sont ensuite réarmés et devenaient menaçants, alors en -587 av. J.-C, soit 11 ans plus tard, les babyloniens sont revenus, ont encore battu les juifs, puis ont saccagé, pillé Jérusalem et déporté cette fois-ci la population pour les punir et empêcher toute nouvelle révolte future. Les juifs ont recouvré leur liberté en l'an -539 av. J.-C lorsque Cyrus II de Perse s'empare de Babylone et, par-là, de tout son empire. Soit 58 ans de déportation à Babylone. Une partie est restée à Babylone où beaucoup se sont bien intégrés. D'autres sont partis à Jérusalem Les babyloniens ont le même passé que les égyptiens. Ce sont des descendants des sumériens qui se sont ensuite séparés en deux clans qui ne s'entendaient plus. Puis avec le temps, ces deux clans se sont divisés en de nombreux autres clans plus ou moins ennemis entre eux. Les anciens hébreux connaissaient donc parfaitement la mythologie égyptienne et mésopotamienne. En sachant que les archives égyptiennes et babyloniennes racontaient la même histoire passée. L'Ancien Testament a été rédigé ensuite par les ex déportés juifs de Babylone, en compilant les archives amenées par leurs ancêtres égyptiens lors de leur fuite d'Egypte en -1341 av. J.-C et les documents qu'ils ont ramené de Babylone à leur retour en -539 av. J.-C.<br /> Ce qui me choque beaucoup est le fait que tous les peuples actuels de ces régions sont des cousins tous issus des sumériens, mais que les diverses religions actuelles, qui ont remplacé toutes les anciennes religions d’alors, ont transformé tous ces cousins en ennemis mortels. Chacun est formellement convaincu que sa religion est la meilleure et l’unique créée par un dieu et que toutes les autres sont des fausses religions adorant un faux dieu.<br /> En résumé : Les futurs hébreux étaient des égyptiens qui ont fui l'Egypte à la septième année du règne d'Amenhotep IV pour cause de changement de la religion d'Amon vers la religion d'Aton. Ils ont fui l'Egypte en l'an -1341 av. J-.C précisément pour arriver en Palestine où il y avait déjà des populations. Puis la Palestine a encore été conquise, par la suite, de nombreuses fois par d'autres peuples. Donc le vrai pays des hébreux, descendants des ouvriers UBRU (Malades) par la construction d'El-Amarna, est l'Egypte, pas la Palestine.
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E
Je me permets poster un résumé de la genèse de Jésus-Christ et deLucifer.<br /> Lucifer n’est pas présent dans aucun texte ancien, contrairement à Satan bien visible dans les premières versions des Bibles grecques (Septantes) et hébraïques. Lucifer se retrouve dans de rare passage de la Bible seulement à partir de la traduction de la Vulgate, la version latine de la Bible produite en 382 à 384 apr. J.-C par Jérôme de Stridon, plus connu sous le nom de Saint Jérôme. Alors que ce sont deux personnages différents, c’est lui qui a transformé Lucifer en Satan dans son commentaire sur Ysaïe. Lucifer est donc apparu dans les traditions chrétiennes seulement au Moyen Âge. Lucifer vient du latin Lux (lumière) et Ferre (porter), traduit généralement par « Porteur de lumière ». En grec : Phosphoros, Phos (lumière) et Phero (porter). A l’origine, les Romains employaient le mot Lucifer pour désigner ‘L’Étoile du Matin », à savoir la planète Vénus. Tout le monde s’accorde pour dire que Saint-Jérôme a introduit le mot Lucifer dans sa version latine en traduisant le mot hébreu « Heylel » généralement interprété en « Le brillant » et « L’Etoile du Matin ». Le mot Heylel n’est pas du tout de racine hébraïque mais purement akkadien, que l’on retrouve également dans le babylonien. Donc c’est une des influences survenues lors des 58 ans de captivités des juifs à Babylone. Les akkadiens, les Assyriens, les babyloniens, les égyptiens et bien d’autres peuples descendent des sumériens. Les significations des différentes racines du mot Heylel sont : briller, être joyeux, dieu suprême, être pur, libre, propre, saint, pur, clair, noble, être haut, au-dessus, en haut… Toutes ces caractéristiques répondent au portrait-robot d’Horus (Bel-Marduk). Heru, Horus, Yshu (l’oint), le Mesi (« fait à la ressemblance de » son père Osiris, Yuef tué par Seth). En Egypte, Meri (« la bien-aimée ») Isis a créé le prodige de l’enfantement sans père, Osiris, Yuef ayant été tué par Seth (Satan). Osiris a subi, après sa mort, le rite royal et hermétique du KERESIT, KRST (funérailles du roi, mise en terre), qui a accordé la capacité à Isis de procréer le Mesi (fait à la ressemblance de) dénommé Heru, Horus. Il est intéressant de savoir que : Heru, Horus, le Porteur de Lumière (Lucifer), se lança dans un combat sans merci contre l’assassin de son père Osiris (Yuef), le dénommé Seth (Satan). Osiris a été assassiné, près de son temple aquatique à Abydos, par Seth (Satan) et 71 complices lors d’une attaque-surprise rendue possible par l’intervention de 3 traîtres présents au sein de sa garde rapprochée qui ont ouvert la porte du domaine, comprenant deux demeures royales, entouré de hautes murailles. Dans la littérature égyptienne ce meurtre est attribué à Seth (Satan) et dans la Bible ce meurtre est attribué au clergé hébreu qui n’existera qu’environ trois mille ans plus tard !!! Lors de ce combat contre Seth (Satan), Horus (Lucifer) a accidentellement décapité sa mère Isis vers -4000 av. J.-C. Seth était le grand Sàtam (administrateur territorial en sumérien) de la plaine mésopotamienne. Des millénaires plus tard, dans l’élaboration de la Bible, Osiris (Yuef) est devenu Joseph, Isis la Meri (la bien-aimée) est devenue Marie et Heru, Horus, Yshu, le Mesi, est devenu Jésus. Le mot grec Christos et le mot latin Messias veulent dire « oint ». Le mot égyptien Mesi signifie « fait à la ressemblance de », « le fils qui émerge », et également « le fils de l’huile ou du Chrême », c’est-à-dire l’ »oint » que l’on retrouve dans Christos et Messias. Le nom Jésus-Christ vient de Yshu-KRST « l’oint mis en terre ».
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J
Bonjour Antonin,<br /> Merci pour ce résumé bien observé et écrit, mais très au delà des possibilités intellectuelles du bobo moyen et du serf téléphile.<br /> La cautère du Jihad va nettoyer toute cette purulence, mais la cicatrisation sera douloureuse.<br /> Je vous souhaite ardemment de pouvoir résister, survivre et rester en bonne santé : mens sana in corpore sanum.<br /> Jean Claude
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I
Quand on valide les prémisses ... on admet la conclusion. Notre civilisation est basée sur de mauvaises prémisses ... Nietzsche voulait renverser les valeurs, cela doit être notre objectif premier. Un combat anthropologique ...La métaphysique précède la définition d'une théorie politique. Parceque la conclusion est contenue dans les prémisses. D'où la justesse de votre démarche.

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