L’Assemblée « nationale » a enregistrée ce 21 décembre 2020 un projet de loi déposé par le premier ministre Castex instituant, selon l’intitulé même de celui-ci (les mots en gras sont dans le texte) « un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires » !
Soyons bref : ce « projet » a pour ambition de doter, par simple décret, les pouvoirs publics des « moyens adaptés » pour :
- Déroger au secret médical
- Mettre en œuvre des traitements de données à caractère personnel concernant la santé des personnes, le cas échéant sans leur consentement. Il est même prévu un « partage des données ».
- Ordonner des mesures de mise en quarantaine des personnes
- Ordonner des mesures de placement à l’isolement des personnes
- Réglementer la circulation des personnes,
- Interdire les sorties hors du domicile
- Limiter les rassemblements dans les lieux publics
- Limiter la « liberté d’entreprendre » ( ?)
Mais tout cela, pour les Français domestiqués que nous sommes, accoutumés maintenant à demander une autorisation pour faire usage de libertés élémentaires, reconnaissants envers un gouvernement qui nous accorde généreusement le droit de fêter Noël en famille (pas plus de six personnes quand même), tout cela nous paraît donc, esclaves que nous sommes, presque « naturel » et « normal ». On s’habitue à tout.
Mais ce « projet de loi » comporte une autre disposition dont les conséquences pourraient s’avérer catastrophique pour notre santé et même notre intégrité biologique. En effet, les déplacements (c’est-à-dire la sortie du domicile, pour aller travailler par exemple), l’accès aux moyens de transport (trains, avions, taxis, bus…), l’accès à certains lieux (cinémas ? théâtres ? commerces ?) l’exercice de certaines activités (professionnelles ? de loisirs ?) peuvent être « subordonnés » à l’administration d’un vaccin. Autrement dit, le projet de loi en question laisse toute latitude au pouvoir en place pour conditionner notre droit à une existence normale, et même à la vie, à l’acceptation d’une sorte de thérapie génique, un vaccin à ARN messager qui pourrait faire de chacun d’entre nous des organismes génétiquement modifiés, avec potentiellement des conséquences sur plusieurs générations ( selon le professeur Montagnier, prix Nobel de médecine).
Dans tout ce fatras de dispositions plus liberticides les unes que les autres, un passage laisse toutefois perplexe. On le trouve dans l’article 1, section 3. Le voici :
"En Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, ces mesures sont prises dans le respect de la répartition des compétences entre l’État et chacune de ces collectivités."
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Pour le comprendre, il faut revenir, en ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie tout au moins, à la loi organique 99-209 qui en 1999 reconnaît les droits du peuple autochtone mélanésien. L’article 22 de cette loi stipule que les néo-calédoniens sont compétents en matière de « protection sociale », « d’hygiène publique », de « santé », de « contrôle sanitaire aux frontières » et même pour tout ce qui touche aux « établissements hospitaliers » ou aux « statistiques » les concernant (les « traitements » et les « partages de données » du projet Castex ?). En bref, en matière vaccinale et de santé publique, le régime « français » doit respecter ce que décideront souverainement les néo-calédoniens !
On voit ici toute l’importance de la lutte autochtoniste. Il va de soi que les autochtones européens de France ont de justes titres pour revendiquer les droits accordés aux autochtones mélanésiens de Nouvelle-Calédonie ! Il va de soi qu’un régime mondialiste fondé sur la destruction des peuples enracinés ne peut décider de la protection sanitaire d’un peuple autochtone. Il va de soi que tout ce qui touche à la santé du peuple appartient au peuple. Il va de soi que le peuple autochtone de France serait capable, pour peu qu’il soit organisé, de nommer son propre « conseil scientifique » (les Raoult, les Péronne, les Toussaint… ? ) et d’agir selon ses recommandations.
Si cette lutte autochtoniste avait été engagée il y a déjà plusieurs années, ainsi que nous le préconisions, nous serions maintenant en ordre de bataille pour faire respecter nos droits, à commencer par notre liberté. Cela n’a pas été fait et ne sera sans doute pas fait dans un avenir proche. Nous allons le payer très cher.
Nous signalons depuis quelques mois un durcissement du Système. De plus en plus, celui-ci ne cherche même plus à cacher sa nature totalitaire. Le diable a abandonné le visage séduisant qu’il empruntait jusqu’ici et apparaît tel quel, avec ses cornes et sa tête de bouc. L’année 2021 s’annonce comme une année terrible. Chacun d’entre nous devra choisir. Se soumettre ou lutter. Devenir un OGM ou rester un homme debout. D’abandons en abandons, de reculs en reculs, il arrive toujours un moment où le diable demande notre âme. Nous y sommes.
Antonin Campana