A l’heure où nous écrivons, les Etats-Unis subissent un véritable coup d’Etat ! La fraude électorale est indéniable et massive (scrutateurs républicains interdits d’accès aux bureaux de dépouillement, votes par correspondance à 99% démocrates, arrêt brutal du comptage des votes en attendant l’arrivée de camions miraculeusement chargés de bulletins 100% démocrates, votes des morts et des immigrants, etc.).
La fraude en question est une œuvre collective. Elle unit les sondeurs (les sondages bidons ont justifié par avance l’élection de Biden), les GAFA et les réseaux sociaux ( censure des tweets de Trump, censures sur Facebook, Youtube…), les médias (qui sont allés jusqu’à couper d’antenne et « corriger » les propos du président des Etats-Unis, « l’homme le plus puissant du monde », dit-on !), les barons républicains (qui lâchent Trump avant même la fin des dépouillements), le parti démocrate bien sûr, mais aussi les Antifas et le mouvement BLM qui tiennent les rues (des villes), sans oublier les juges (y compris peut-être, l’avenir le dira, les juges républicains de la Cour suprême). Tout ce petit monde agit en système pour que les choses reviennent comme avant. Avant Trump.
N’allons pas croire que le coup d’Etat en question, qui vise seulement à enlever un caillou dans la chaussure des oligarques, ait commencé il y a quelques semaines seulement. Il a été préparé dès l’élection de Trump, en 2016. Dès ce moment en effet, il n’a plus été question dans les médias que des mensonges et des « fake news » de Trump, il n’a pas plus été question que de destituer Trump (voir de le tuer), il n’a plus été question que du Russiagate et de l’Ukrainegate, etc… On nous a dépeint un Trump immoral, cynique, malhonnête, arriviste, sans principe, raciste, prêt à tout pour réussir et incapable d’accepter la défaite. En bref, on nous a préparé à « comprendre » l’intolérable réaction de Trump face au résultat des élections. Autrement dit, on nous a préparé à valider le coup d’Etat.
Tout cela pose la question du discours médiatique partisan, de la « vérité objective » qui contredit celui-ci, et de la fraude.
Un sondage du 02 novembre nous apprend que 85% des Français sont hostiles à Donald Trump (82% des Français souhaitent la victoire de Biden). Aux Etats-Unis, par contre, 50% des Américains sont favorables à Trump (et 50% à Biden). D’où vient cet écart, important, de 35% ?
L’explication est simple. En France, les Français ne peuvent juger de Trump qu’en fonction du discours des médias officiels. Or, ce discours est totalement anti-Trump. En revanche, aux Etats-Unis, la population peut juger de Trump en fonction de deux sources : d’une part le discours des médias-Systèmes et d’autre part l’expérience de la « vérité objective ».
Le discours des médias-Système est le même qu’en France. Il est donc caricaturalement négatif. La « vérité objective », quant à elle, est ce que les gens perçoivent de l’action concrète de Trump dans les faits (et non dans la représentation-Système des faits) : dans les faits, Trump a-t-il agi malhonnêtement ? Est-il raciste ? A-t-il donné du travail aux gens ? A-t-il amélioré la situation des Américains ? Etc.
Il apparaît donc nettement que la perception de la vérité objective favorise Trump aux Etats-Unis (50% d’opinions favorables) et que l’ignorance de la vérité objective le desserve en France (15% d’opinions favorables). Au contraire des Américains, en effet, les Français en sont réduits à juger de Trump à partir seulement de ce que les médias-Système leur racontent sur Trump. En France, l’information est unanimement anti-Trump et ne peut-être contredite ou nuancée par une réalité dont on aurait fait l’expérience ou dont on aurait une connaissance de « première main » ! Ce n’est bien sûr pas le cas aux Etats-Unis.
Aux Etats-Unis, où les faits sont objectivement perceptibles, le discours médiatique anti-Trump semble inopérant sur 50% de la population, alors qu’en France, où la vérité objective n’est pas directement perceptible, le discours médiatique anti-Trump est bien plus efficace puisqu’il est inopérant sur seulement 15% de la population. Notons ici, entre parenthèses, que l’impact du discours médiatique anti-Trump est quasiment le même dans tous les pays, dès lors que la population n’a pas accès à la vérité objective (84% des Allemands, 79% des Espagnols, 73% des Britannique et 68% des Italiens ont une mauvaise opinion de Trump).
Si l’on excepte la proportion de la population qui est réfractaire à toute propagande et qui s’informe sur des médias alternatifs (en France 15%), proportion qui doit se retrouver aussi aux Etats-Unis, alors il faut convenir que le discours médiatique a eu une influence déterminante sur le choix des électeurs américains. Le fait que de nombreux électeurs aient refusé de dire aux sondeurs qu’ils voteraient pour Trump en dit long sur la terreur que génère ce discours à sens unique. On peut supposer qu’une information objective et neutre, depuis 2016, aurait sans aucun doute fait largement basculer le résultat en faveur de Trump. Si 15% des électeurs sont insensibles aux manipulations, quelle que soit l’intensité de celles-ci, si 50% des électeurs passent outre les discours médiatiques partisans quand la vérité objective les contredit, quel aurait été le pourcentage de ceux qui auraient voté pour Trump si le discours médiatique avait été impartial et équitable : 60%, 75% ?
Le discours-Système, qui se moque de la vérité objective et ne laisse entendre qu’un récit narratif orienté, est donc très puissant puisqu’il détermine les opinions de la moitié des électeurs aux Etats-Unis.
Dans le cadre d’une « démocratie », un tel discours-Système constitue donc en lui-même une fraude électorale !
Quoi qu’il en soit, Donald Trump pouvait difficilement surmonter à la fois quatre année de discours-Système ralliant contre lui 50% de la population et une fraude massive permettant de faire pencher la balance en faveur de Biden.
Trump a probablement perdu l’élection. Dans les semaines qui viennent Trump tentera sans doute de se rattacher à la « vérité objective ». Il dénoncera la dictature du discours médiatique (ce qu’il fait déjà) et fera connaître la fraude (ce qu’il tente déjà de faire). Cela suffira-t-il ?
Antonin Campana