On admet aujourd’hui que l’insécurité n’est pas un « sentiment », mais qu’elle existe "pour de vrai" et qu’elle se manifeste quotidiennement par des homicides, des agressions « gratuites », des viols et des vols. Mais il y a une question que le politiquement correct interdit encore de poser : qui sont les victimes et qui sont ceux qui les agressent ? Dit autrement : quelle est l’ethnicité des délinquants et quelle est celle de leurs cibles ?
La prison est bien sûr un premier indicateur pour répondre à ces questions. Le problème est que la France interdit les statistiques ethniques, donc théoriquement on ne connaît pas les proportions d’Autochtones et d’allochtones qui s’y trouvent enfermés. Cependant, nous disposons de quelques études qui nous apportent des réponses. Ainsi, sous le couvert du ministre de la Justice de l’époque (Elisabeth Guigou), le sociologue Farhad Khosrokhavar a réalisé entre 2000 et 2003 une étude d’envergure sur l’islam dans les prisons. Son livre, L’islam dans les prisons (2004) avance que le taux de prisonniers musulmans dans les prisons française dépasse “souvent les 50 %, avoisinant parfois les 70 %, voire les 80 % dans les prisons proches des banlieues, soit huit prisonniers sur dix”. En 2015, lors d’une Commission d’enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes, Farhad Khosrokhavar confirmera ces chiffres, les mettant même en rapport avec les « 7 à 8 % de personnes qui se réclament de l’islam en France ». Notons ici que ces chiffres sont vieux de 17 ans. Le taux de prisonniers musulmans a-t-il diminué depuis ? Il ne semble pas.
Sachant que les allochtones qui résident dans nos prisons aux frais du contribuable autochtone ne sont pas tous musulmans, on aura une idée du faible taux d’Autochtones qui s’y trouve. Il apparaît donc clairement que la majorité des délinquants est allochtone. Nous incitons les bien-pensants qui contesteraient cette conclusion de bon sens à ne plus s’opposer aux statistiques ethniques qui assurément leur donneraient raison. Ceci étant dit, qu’elle est l’ethnicité des (de leurs) victimes ?
Pour se faire une idée de la question, Laurent Obertone nous conseille d’assister aux audiences des tribunaux correctionnels. L’entrée est libre et l’on apprend beaucoup. Citons une étude de deux chercheurs du CNRS. Celle-ci porte sur les dossiers de mineurs paraissant au tribunal de Grenoble entre 1985 et 2000. Il va sans dire que la situation s’est depuis considérablement détériorée, les auteurs notant eux-mêmes un développement du nombre d’affaires au fil des années étudiées.
Selon cette étude, dans 72% des cas les victimes sont « d’origine française ». Autrement dit, elles sont blanches et autochtones (dans 97,4% des cas la victime est « française de nationalité », c’est-à-dire qu’elle peut être blanche sans être d’origine française). Le taux de victimes blanches et autochtones (« d’origine française ») monte à 81% en ce qui concerne les agressions à caractère sexuel. Pour ce type d’agression, les auteurs notent « qu’il n’y a presque pas de victimes d’origine maghrébine » !
Si 72% des victimes sont blanches et autochtones, 66.5% de ceux qui les ont pris pour cible sont allochtones, et majoritairement issus du Maghreb. Les auteurs notent ainsi une « asymétrie entre le profil des auteurs et des victimes ». C’est le moins qu’on puisse dire ! Et ils poursuivent : « Autant l’on sait qu’aux Etats-Unis la délinquance est intra-ethnique (auteurs et victimes ont la même appartenance communautaire), autant ce n’est pas le cas en Isère (…) Les victimes d’origine française sont surreprésentées, et les auteurs d’origine maghrébine sont surreprésentés ». Plus loin, ils avouent : « Cette origine étrangère n’est pas spécifique aux délinquants de l’Isère ». Voilà qui a au-moins le mérite de la franchise.
Restons en là, chacun sait bien ce qu’il en est de cette « asymétrie entre le profil des auteurs et celui des victimes » (encore une fois, que ceux qui contestent cette asymétrie demandent avec nous le droit à des statistiques ethniques, ou alors qu’ils se taisent. Pour avoir des éléments complémentaires sur le sujet, voyez également l’excellent article de Breizh-Info : Immigration et délinquance : 10 preuves pour faire le lien).
Il existe un puissant entre-soi allochtone, d’où cette tendance à se regrouper en « communautés » et en sociétés parallèles dans des quartiers spécifiques, d’où cette tendance aussi à vouloir en chasser les Autochtones par des pressions diverses et variées, dont des agressions, des vols et des viols. Quoi qu’il en soit, « l’asymétrie » dont parlent les chercheurs du CNRS révèle que les allochtones sortent de leur entre-soi quand il s’agit de trouver des cibles à agresser, à voler ou à violer. On retrouve dans ces « expéditions », persistance des mentalités, l’ancestrale pratique de la razzia. C’est donc bien une discrimination structurante, quasiment culturelle, qui préside à la mise en œuvre de la violence : on violera une Française mais « presque » jamais une Maghrébine. Autrement dit, le fait que la violence allochtone se tourne prioritairement contre les Autochtones signifie que cette violence a une forte motivation raciste, même si elle s’adjoint des motivations plus criminelles. Bruno Gheerbrant parle ici de « tandem raciste » : « …à l’agression « classique », écrit-il, s’ajoute une agression raciste. Dans de tels cas, la victime est choisie non seulement comme cible d’un vol, d’un viol ou d’une escroquerie, mais aussi parce qu’elle a la peau blanche ou d’autres caractéristiques physiques attribuées aux seuls peuples européens » (son ouvrage en PDF ici).
Bien entendu, les instances républicaines nous cachent autant que faire se peut le tandem raciste. Il est important pour elles, nous l’avons déjà expliqué, que le racisme reste le trait spécifique des seules populations autochtones. La question qui se pose, l’éternelle question en fait, est celle de la léthargie de ces populations autochtones. Certes, toute la violence n’est pas à mettre sur le compte des allochtones, mais combien « d’agressions gratuites » (1000 par jour), de viols (200 par jour), de cambriolages (665 par jour) ou d’homicides (970 en 2019) les populations autochtones supporteront-elles avant de se soulever ? L’Etat républicain, responsable de l’installation des allochtones au milieu du peuple autochtone, ne joue pas son rôle protecteur. Ne serait-il pas temps de lui demander des comptes ?
Nos lecteurs connaissent la stratégie que nous préconisons. Les Français racinaires, « Européens, de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne », pour reprendre la définition du général de Gaulle, forment le peuple autochtone de ce pays. Ce peuple autochtone est donc fondé à exiger qu’on lui accorde les droits contenus dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Or cette Déclaration stipule (article 7) que les autochtones ont droit à la « sécurité de la personne » et que les peuples autochtones ont droit, à titre collectif, de vivre en sécurité sans subir des actes de violence. Cette Déclaration énonce d’autre part (article 15) que l’Etat doit éliminer les discriminations à l’égard des autochtones et notamment (article 22) que les femmes et les enfants autochtones doivent être pleinement protégés contre toutes les formes de violence et de discrimination. Or, la violence subie par les Autochtones, parce qu’ils sont Autochtones, montrent d’une part qu’ils subissent discriminations et racisme et que d’autre part ces discriminations et ce racisme les fait vivre dans une perpétuelle situation d’insécurité. L’Etat républicain s’en moque. Il est défaillant et n’applique pas les résolutions qu’il a signées. Le peuple autochtone, rassemblé et uni autour d’un Etat autochtone parallèle, est donc fondé à exiger son « autodétermination » (article 3 de la Déclaration), notamment en matière de défense, comme l’autorise l’article 4 qui stipule que les peuples autochtones « ont le droit d’être autonomes et de s’administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures ». Et quoi de plus « intérieur » que la sécurité ?
Ne soyons pas naïfs, cette stratégie autochtoniste ne résoudra pas demain le problème de l’insécurité ou même du racisme qui accable les Autochtones, dans la rue comme dans les institutions d’Etat, l’historiographie ou les médias. L’insécurité est une calamité, nous n’y changerons rien pour le moment. Mais ici deux chemins sont possibles. Nous pouvons continuer à subir passivement cette insécurité, en faisant confiance à l’Etat : c’est l’option que nous avons choisie jusqu’à présent, voyez les résultats. Ou nous pouvons utiliser cette calamité pour agréger notre peuple au nom de la défense de ses droits, y compris celui d’assurer lui-même sa propre sécurité. Se plaindre ne sert à rien. Il faut être imaginatif : lorsqu’elles réveillent, les meurtrissures et les iniquités sont des chances.
Antonin Campana