La réalité du « choc des civilisations » s’impose de plus en plus face au simulacre du vivre-tous-ensemble. C’est ainsi, tôt ou tard, la persistance des faits malgré l’idéologie qui veut les refouler, ici les décapitations et les égorgements, renvoie les représentations falsifiant la réalité au rang des fables ou des sottises. Mais la vie est un combat perpétuel. Certains utilisent déjà la thématique du choc des civilisations pour nous ramener dans le giron de la République. On nous raconte qu’il n’y aurait pas d’autre choix que l’islam ou l’état de droit. Mais cela est faux ! Ne tombons pas dans ce piège : les deux sont des croyances qui ne permettent pas à notre peuple d’exister !
Quelles différences entre l’islam et l’état de droit ? Structurellement, il n’y en a guère.
La charia s’appuie sur Dieu et des lois révélées par des prophètes. C’est un système législatif qui règle les relations entre les gens (peu importe leur origine ethnique), qui fixe des interdits et des obligations, qui entend déterminer aussi le cadre politique dans lequel ce droit doit s’exercer. A terme, selon la doxa musulmane, toute l’humanité appliquera la charia et sera réunie dans la Oumma, la nation islamique. Point important souvent méconnu : la charia, voyez l’Etat islamique, est un moyen de « vivre tous ensemble » par delà les origines ou les appartenances nationales ou culturelles de chacun (à condition que celles-ci ne contredisent pas les lois de la charia).
L’état de droit, quant à lui, s’appuie sur des droits naturels révélés par des philosophes : la liberté, l’égalité, le droit à la propriété, le droit à la sûreté, le droit de résister à l’oppression. Ces droits, prétendument issus de la nature de l’homme, appartiendraient à tous les hommes et constitueraient un socle commun de valeurs sur lequel pourrait s’édifier un « vivre tous ensemble ». Cette fable est bien plus qu’un postulat : il s’agit véritablement d’une croyance de nature religieuse ! La foi en l’état de droit implique, pour les fidèles, la foi en l’aptitude de celui-ci à organiser harmonieusement une société égalitaire ouverte à tous, par delà les origines ou les appartenances nationales ou culturelles de chacun (à condition que celles-ci ne contredisent pas les principes de l’état de droit).
Nous assistons en fait au choc de deux religions plus que de deux civilisations. Deux religions qui excluent notre civilisation de leur système de pensée. L’islam entend détruire notre civilisation, c’est un fait. Mais si nous en sommes là, avec des musulmans au milieu de nous, avec l’islam qui peut s’exercer librement chez nous, avec l’immigration et le Grand Remplacement, avec le terrorisme, avec une laïcité qui refoule de plus en plus notre culture hors de l’espace public, c’est précisément en raison de la religion de l’état de droit. C’est au nom de ses dogmes que l’état de droit a fait de l’Etat une ecclésia, une nouvelle Eglise, chargée de rassembler de nouveaux fidèles puisés dans le monde entier.
Donc, posons la question : pourquoi devrions-nous forcément choisir entre une religion qui ne nous veut pas du bien (l’islam) et une religion qui nous fait du mal (l’état de droit) ? Entre une religion qui bafoue notre identité (l’islam) et une religion qui l’annule (l’état de droit) ? Entre une religion qui propose un vivre-tous-ensemble islamique et une religion qui construit un vivre-tous-ensemble remplaciste ? Entre une religion qui ignore le droit de notre peuple à l’existence (l’islam) et une religion qui nie l’existence de notre peuple (l’état de droit) ? Entre une religion qui se sert des musulmans pour déconstruire l’état de droit, et une religion qui se sert des Autochtones pour déconstruire l’islam ?
Car n’ayons aucune illusion là-dessus : la religion de l’état de droit brandit les « valeurs de la France », le « choc de civilisations » et le « terrorisme islamique » pour mieux ramener les moutons autochtones dans le giron de son Eglise. Les attentats islamistes servent cette Eglise, ne serait-ce qu’en légitimant une plus grande surveillance des populations… autochtones ! Tous les moutons bêlent maintenant pour que l’état de droit, instaurant sa propre inquisition et érigeant ses propres bûchers, les protège dans son bercail. On voit bien l’avantage de la manœuvre : en rameutant autour de l’état de droit, la République peut espérer être sauvée (elle se trompe, mais bon). Mais quid de notre peuple ?
Ainsi, notre peuple, coincé entre deux religions, serait forcé de choisir entre l’une ou l’autre : soit l’islam avec la barbarie qui va avec, soit l’état de droit avec le Grand Remplacement qui va avec. Pourtant, une autre voie est possible.
Il faut tout d’abord renvoyer dos à dos l’islam et l’état de droit. Les deux nous condamnent à terme. Face à ces deux universalismes destructeurs, nous devons poser le droit de notre peuple à l’existence. Nous sommes le peuple autochtone de ce pays et nous devons revendiquer en conséquence l’application de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Les droits énoncés dans cette Déclaration nous assurent la prééminence politique, économique, sociale, culturelle et religieuse sur les terres ancestrales autochtones, c’est-à-dire sur la France et sur l’Europe ! Dans le cadre de ce droit onusien, l’Etat, comme instrument de l’état de droit, a pour obligation d’assurer notre sécurité. Chaque attentat islamiste est donc un manquement à cette obligation. Autrement dit, les attentats, qui aujourd’hui servent l’état de droit, pourront demain servir les revendications du mouvement autochtone de libération. Les défaillances de l’Etat nous permettront également de revendiquer le droit pour le peuple autochtone d’assurer lui-même sa sécurité.
L’état de droit nous a mis dans la situation où nous sommes. Il n’est pas une solution, il est le problème. Les ayatollahs de cette religion continuent à déconstruire mécaniquement notre pays par simple application des dogmes dont ils sont les représentants. Aucun d’entre eux ne sort ainsi de la logique immigrationniste, tous sont dans le déni. Pour lutter contre l’islam, il nous faut donc également lutter contre l’état de droit et surtout ne pas tomber dans le piège qu’il nous tend ! L’état de droit n’est pas notre ami : son objectif est de diluer notre peuple dans la soupe du vivre-tous-ensemble !
La solution ? Nous l’avons déjà dit : constituer des grumeaux dans cette soupe, agréger ces grumeaux, puis revendiquer nos droits et nous faire respecter.
Antonin Campana