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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Comprendre et déconstruire le Système

Publié par Antonin Campana sur 21 Novembre 2020, 10:13am

Catégories : #Conquête des droits, #Perspectives Autochtones

Comprendre et déconstruire le Système

Fraudes électorales USA2020, dictature techno-sanitaire, Agenda 2030 : le Système assume ouvertement sa nature totalitaire. En niant ou en falsifiant, à la vue de tous, les faits les plus avérés, il proclame à la face d’un monde sidéré l’avènement de la tyrannie. Le Système ne se cache plus, de ce point de vue il ne « ment » plus : il nous impose sa post-vérité et sa trame narrative artificielle en écartant d’un revers de main la réalité visible qui le contredit et que nous sommes sommés de ne plus voir. Il fait comme si le réel était aboli. Il fait comme s’il ne restait que les ombres de réalité qu’il a sélectionnées pour nous. Mais (et c’est ainsi depuis la nuit des temps), le réel est toujours plus fort que la fiction. Tôt ou tard, ceux qui le nient sont condamnés à le subir. Aussi, très probablement, cette récente avancée du Système à visage découvert, pleine de mépris à l’égard des « inutiles » et des « déplorables », comme si leur opinion, désormais, ne comptait plus,  va inévitablement engendrer une résistance accrue, qui dépassera les franges étroites des milieux patriotes réfractaires. Des opportunités anti-Systèmes vont donc apparaître dans les années qui viennent, il faudra bien entendu en profiter.

C’est dans cet esprit que nous proposons cette analyse du Système. Avant toute action, il faut désigner l’ennemi mais aussi comprendre ce qu’il est et d’où il vient. Nous allons tenter de montrer ici, modestement et rapidement, de notre point de vue il va sans dire, comment le Système s’est formé et comment il a évolué jusqu’à nos jours. S’interroger et comprendre est le premier acte de résistance.

 

I. Nos Définitions

Système :

  • mécanique composée d’individus réduits à leur fonction sociale, ayant entre eux des relations préprogrammées, fonctionnant comme des rouages dans une machine et interagissant comme des insectes sociaux. Selon cette définition, nous faisons tous partie du Système.

Ou alors et complémentairement :

  • Ensemble des ingénieurs et techniciens sociaux qui contrôlent cette mécanique et qui la règle en fonction de l’utilisation qui doit en être faite. Ces ingénieurs et techniciens agissent eux-mêmes « en système », chacun d’entre eux ayant une fonction nécessaire au bon fonctionnement de l’ensemble. Selon cette définition, l’oligarchie qui « possède » les ingénieurs et techniciens sociaux (politiciens, médias, entreprises, institution d’Etat…), est le Système. Nous parlerons alors de système oligarchique.   

 

II. Naissance du Système

Le ventre qui va accoucher du Système est celui de la philosophie du XVIIe siècle et, plus encore, celle du XVIIIe (on pourrait sans doute remonter encore plus loin, mais ce ne sera pas utile pour notre propos).  

1. La philosophie des Lumières pose une Transcendance absolue : le droit naturel.

 Les philosophes se présentent comme des prophètes « révélant » un droit supérieur supplantant le droit positif (celui qui est fixé par les hommes) et découlant d’une Nature quasiment divinisée : le droit naturel. Le droit naturel est l’ensemble des droits transcendants que chaque individu possède à l’état naturel, en raison de sa nature (humaine). Ainsi de la liberté, de l’égalité, du droit de propriété, du droit de résister à l’oppression.

2. La Révélation philosophique ne connaît que l’Homme abstrait

Chaque homme possède les Droits octroyés par la Nature indépendamment de sa race, de ses croyances, de son sexe, de sa position sociale, de l’époque où il vit, du lieu où il vit ou du droit positif en vigueur dans la société où il vit. L’homme dont il est question est donc un Homme abstrait et ses droits naturels sont des droits universels absolus ! 

3. La Révélation fonde le Contrat social

Seuls les pouvoirs politiques qui respectent ces droits naturels sont légitimes. Les autres vont à l’encontre de la nature de l’Homme et la brime donc par la violence. Rousseau imagine une société qui serait une « association » contractuelle d’individus, une « agrégation » qui ferait « république » et dont la légitimité reposerait sur le respect des droits naturels de chacun.

4. Conséquences de ces conceptions

  • L’Homme abstrait interchangeable devient la cellule de base de la société.

L’Homme est au centre de la Révélation sur les droits naturels et, par le contrat social individuel, l’individu s’impose comme cellule de base de la société, en remplacement de la famille ou des groupes d’identité, désormais considérés comme des facteurs limitant ces droits.

  • Les sociétés peuvent fonctionner avec des hommes de toutes les origines

Une société fondée sur le respect des droits naturels de l’Homme peut fonctionner avec des hommes de toutes les races et de toutes les croyances puisqu’elle est fondée sur le dénominateur commun à tous les hommes (les droits naturels).

  • Les sociétés humaines peuvent et doivent fonctionner partout selon les mêmes principes

L’Homme dont parle Rousseau n’est ni un Français, ni un Chinois, ni un Africain, ni un homme, ni une femme. C’est l’Homme abstrait, qui est tout aussi universel que le sont ses droits naturels. Il s’ensuit que le modèle libérateur de société fondé sur le contrat social pourrait, et même devrait, au nom des droits de l’Homme, fonctionner dans le monde entier.

 

 =>  Le philosophisme porte une nouvelle Révélation : une nouvelle Vérité annoncée par des philosophes en lien avec une Transcendance. Selon cette Révélation, l’Homme abstrait, qui est l’unité de base du corps social, doit être vénéré ; le Droit révélé, qui organise le corps d’associés, doit être déifié ; et le contrat social, qui associe miraculeusement les hommes, doit être sacralisé.

Ceux qui croient en cette Révélation fabuleuse vont rapidement lui donner une traduction politique.

 

III. Une première expérimentation de la Révélation : la Révolution « française »

 

1. Passage de la théorie à la pratique

Les philosophes, notamment Rousseau, ont révélé la Transcendance et en ont fait une religion : la religion des droits de l’Homme. La République va être l’Eglise de cette nouvelle foi. Les croyants, bientôt baptisés « citoyens », vont réciter le nouveau crédo en adhérant au « pacte républicain ». Ils vont ainsi constituer, comme le voulait Rousseau, une nouvelle assemblée, un « corps d’associés » formant une « république » pratiquant le culte des droits naturels de l’Homme.

2. L’individu est la cellule de base de la société

Pour le régime, ce sont des individus qui s’associent lors du pacte républicain (contrat social) célébré le 14 juillet 1790 durant la fête de la Fédération. Ce ne sont ni des groupes, ni des communautés, ni des provinces, encore moins des peuples qui s’associent : ce sont des individus qui agissent en leur nom propre, individuellement, et qui forment ainsi une « agrégation de 24 millions d’individus » (de Dietrich, 1790). Cela est conforme à la théologie philosophiste du contrat social.  

3. L’ordre social ancien qui emprisonne l’individu doit être cassé pour qu’advienne l’ordre nouveau

La jeune république va s’acharner à détruire la famille (désacralisation du mariage, loi sur divorce, diminution du pouvoir patriarcal…), les ordres sociaux, l’Eglise, les communautés, les corps de métier, etc. En fait, elle va systématiquement remettre en cause ce qui contredit l’idée qu’un peuple est autre chose qu’un agrégat d’individus dissociés face au Pouvoir central.

4. On ouvre la société aux étrangers

La croyance selon laquelle la République s’organise et fonctionne selon des principes découlant d’un droit naturel universel implique que l’on croit également que la République est acceptable par tous et donc qu’on pourra l’ouvrir à tous. On commencera par y faire entrer les Juifs, selon la méthode employée pour les Français (fête de la Fédération). Clermont-Tonnerre nous résume cette méthode (décembre 1789) :

 « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus. Il faut qu’ils ne fassent dans l’Etat ni un corps politique ni un ordre. Il faut qu’ils soient individuellement citoyens ».

(Remplacez « Juif » par « Français » et vous aurez une idée de la logique de déstructuration qui est alors à l’œuvre contre le peuple français)

=> Le modèle républicain universaliste, qui annonce la société ouverte d’un Georges Soros, va s’imposer dans toute l’Europe par les armes, puis dans le monde entier, via les bourgeoisies séduites par les perspectives du pouvoir sans limite qui leur est offert. Le Congrès de Vienne va l’endiguer temporairement. La République s’imposera de nouveau en France dans les années 1870-1875. A partir de ces années, le Système, encore adolescent, va pouvoir pleinement se développer.

 

IV. Une seconde expérimentation : la IIIe République

 

1. Mise en place de la démocratie représentative

Imaginée par la Révolution (Sieyès), la démocratie représentative est un système qui propulse automatiquement, et à tous les échelons, les personnalités favorablement connues au sommet du pouvoir (nous avons nommé ce processus la cognocratie). Le rôle des médias (pour faire connaître favorablement certaines personnalités, pour que d’autres restent dans l’ombre, voire pour que certaines soient détruites) est alors fondamental. Or les médias de masse sont depuis l’origine une propriété de la haute bourgeoisie, bientôt de l’oligarchie. Il s’ensuit que ce sont toujours des hommes proches de la haute bourgeoisie et de l’oligarchie qui seront élus au sommet de l’Etat.

2. Poursuite des grands objectifs révolutionnaires 

La dissociation des individus se confirme (apparition du féminisme, tentative d’imposer un contrat individuel de travail, destruction des liens religieux, politique aboutissant à l’éclatement de la famille traditionnelle…).

On réaffirme la réduction de la nationalité à la citoyenneté de papier et l’on pose à nouveau que la citoyenneté/nationalité est une affaire juridique et administrative excluant la problématique identitaire. L’affaire Dreyfus va tenir lieu de démonstration.

Par la force, la religion laïque impose les principes du Système en lieu et place de ceux de l’Eglise et de l’identité. Elle fonctionnalise les relations humaines et les déshumanise en leur ôtant toute dimension spirituelle (contractualisation du mariage ; relations intrafamiliales régies par la loi civile ; relations de travail cadrées par le droit ; mécanisation des relations sociales ; relations de pouvoir réglées par le nombre…).

3. L’universalisme des principes se prouve par le colonialisme

L’universalisme du régime s’affirme à travers le colonialisme. L’objectif est d’agréger individuellement de nouveaux individus-citoyens, conformément au modèle déjà subi par les Français, puis les Juifs (voir plus haut). Sous prétexte d’apporter au monde les sommets de la Civilisation que constituent le Contrat social et l’ordre social froid du Système, l’oligarchie augmente son influence et sa puissance devient mondiale.

=> La période révolutionnaire avait imaginé une société fondée sur l’individu et en mesure de s’ouvrir à tous les hommes. La IIIe République va la mettre en place et montrer que celle-ci fonctionne. Les principes qui structurent le Système (l’individu abstrait comme cellule de base de la société, idéologie du contrat social, primauté des droits naturels…) vont continuer à s’affirmer dans la postmodernité, tout en devenant planétaires.

 

V. Vers la postmodernité

 

1. Une nouveauté : l’Etat de droit

Les retours en arrière opérés par des régimes totalitaires, pourtant installés démocratiquement, montrent à l’oligarchie que le Système n’est pas totalement verrouillé. Pour empêcher toute dérive d’Etat, l’oligarchie va soumettre l’Etat lui-même au droit naturel. Les relais oligarchiques vont poser et imposer le principe selon lequel ni le peuple, ni les gouvernants, ni l’Etat ne peuvent décider d’une loi (ni de quoi que ce soit, d’ailleurs), qui serait contraire aux droits naturels de l’Homme. Des juges seront ainsi institués pour décider de la conformité des lois au droit révélé, droit qu’ils vont faire parler comme les haruspices romains faisaient parler les entrailles de poulet.

2. Une autre nouveauté : l’idéologie de la déconstruction

Révolution « française » et IIIe république avaient attaqué l’ordre social traditionnel. La postmodernité attaque le fondement civilisationnel de cet ordre social en mettant directement en cause la culture européenne. L’objectif est de « déconstruire » la culture européenne afin qu’elle ne constitue plus une identité de groupe qui rassemble et parasite le processus de fragmentation sociale. La société-Système doit être une machine dont les individus sont les rouages et la laïcité le lubrifiant. Et c’est tout. Dans ce cadre, il n’y a aucune place pour des liens sociaux non directement fonctionnels et hors de la matérialité, liens qui engendreraient fatalement des dysfonctionnements dans la mécanique. Pour neutraliser la culture européenne comme ciment social ignorant les engrenages, le Système va réduire celle-ci à une simple construction sociale artificielle qui légitimerait des relations de pouvoir et d’oppression. Pour esseuler encore davantage l’individu, des pans entiers de la culture européenne vont ainsi être systématiquement déconstruits, délégitimés, puis rendus inopérants avant d’être détruits.

3. Une troisième nouveauté : l’affirmation de l’individu face aux conditionnements biologiques

Afin de le dissocier de ses semblables, la Révolution « française » et la IIIe république avaient émancipé l’individu des « conditionnements sociaux » (ceux des groupes d’identité, de la religion, et des appartenances en général). La postmodernité, après avoir déconstruit les « conditionnements culturels », s’est attaquée à l’individu lui-même, pour le fragmenter sous prétexte de l’émanciper de ses conditionnements biologiques.

Au nom de la liberté individuelle, la postmodernité dissocie l’homme de sa nature par la chirurgie, par des traitements hormonaux, par des manipulations mentales, par des atteintes psychologiques continuelles et désormais par des ajouts technologiques (transhumanisme). L’objectif est que l’individu déconstruit se reconstruise à la carte de manière qu’il ne puisse plus s’identifier qu’à lui-même : par sa différence l’individu devient unique, mais s’isole puisqu’il n’a plus de « semblable ». L’individu postmoderne est l’individu isolé, dissocié des autres mais aussi, individu névrotique, dissocié de lui-même. Très attaché à la liberté d’être ce qu’il croit être, une pure construction artificielle, l’individu postmoderne, rouage passif et interchangeable d’une mécanique sociale planétaire, rend irréversible l’ordre social qui lui garantit sa liberté narcissique.  

4. L’universalisme des principes se prouve par l’immigrationnisme

Si le modèle-Système de société permet de faire vivre ensemble des hommes de toutes les origines, rien ne s’oppose donc (sauf le « racisme », évidemment) au mélange de populations ethniquement et culturellement différentes. Le vivre tous ensemble pourra s’organiser au moyen de la laïcité, une méthode assurant la cohésion sociale sur la base de valeurs communes découlant de la Révélation des droits naturels de l’Homme.

5. Destruction de la nation, émergence d’un monde globalisé

Le Système met en place un cadre global reposant sur une Révélation absolutisée : primat de l’individu abstrait, à la fois dissocié, déraciné et fragmenté, démocratie représentative, état de droit, société ouverte par le contrat social… Si un peuple n’est qu’une addition sans fin d’individus esseulés, mais vivant ensemble selon les principes dictés par la Révélation, rien n’empêche alors d’additionner des additions : rien n’empêche d’additionner des masses qui ne sont elles-mêmes que des sommes arithmétiques. On continue ainsi de détruire les vieilles nations identitaires, au profit cette fois d’additions régionales, comme l’Union européenne, bientôt destinées à se réunir à leur tour dans une vaste addition planétaire.   

Conclusion

Le Système est une construction à la fois intellectuelle (la philosophie des Lumières), politique (la période révolutionnaire), sociale (la IIIe République), sociétale (la postmodernité) qui, dans tous les domaines, donne une puissance extraordinaire à la petite caste oligarchique qui le conduit.

Pour son plus grand bénéfice, cette caste mondiale a épousé les idéaux philosophistes et révolutionnaires, afin de déconstruire l’ordre social traditionnel, qui limitait sa puissance, et reconstruire un nouvel ordre social, qui multiplie sa puissance. Le Système substitue ainsi un ordre social fondé sur l’individu esseulé, ordre que l’oligarchie pourra aisément contrôler, à l’ordre social traditionnel fondé sur des groupes d’identité incontrôlables.

Une approche anti-Système devrait appliquer au Système les principes décontructionnistes que nos sociétés subissent depuis la révolution « française ». Il faut renvoyer le droit naturel au rang des croyances ridicules et des obscurantismes bigots ; il faut réduire le « contrat social » a une fable pour petits enfants ; il faut rire de l’individu comme cellule de base de la société ; il faut railler la laïcité, religion de Bataclan qui ne marche pas ; il faut dénoncer la citoyenneté juridico-administrative, appartenance factice qui détruit les appartenances réelles ; il faut ridiculiser une démocratie représentative qui ne représente que la Caste ; il faut dénoncer l’état de droit qui place le droit oligarchique au-dessus de la volonté du peuple. Etc.  

En fait, il faut montrer que tout cela, le droit naturel, le contrat, l’individu dissocié, la laïcité, les appartenances artificielles, la démocratie représentative, l’état de droit… légitime une relation de domination : une relation de domination au bénéfice de l’oligarchie !  Il faut montrer que le Système a été construit par l’oligarchie, pour l’oligarchie. Il faut montrer que le Système ne repose sur rien, si ce n’est du vent, des préjugés, des croyances, des idées simplistes, sans oublier bien sûr des esclaves et des larbins.

Comme nous le suggérions en introduction, le Système vient de franchir une nouvelle étape. Il pense avoir vaincu les peuples et désormais ne se cache plus derrière des paravents foireux. Il avance à visage découvert. Il ment effrontément sans même se donner la peine de cacher ses mensonges. Il pense avoir gagné.

L’avenir dira si c’est une erreur.

Antonin Campana 

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J
Très intéressant article, tout à fait convaincant. Deux remarques cependant sur Rousseau :<br /> (1) Il est bien vrai qu'il croyait à un homme universel, mais il avait en même temps le sentiment très fort de la patrie, de l'appartenance à un groupe. L'universel se manifeste a travers le singulier. Dans son plan pour un gouvernement de Pologne, par exemple, il incite les Polonais à conserver toutes les traditions qui les singularisent et font d'eux ce peuple-ci et non un autre. Dans son projet de constitution pour la Corse, il incite les Corses à ne naturaliser qu'un étranger par siècle. Son enfance genevoise lui avait donné le sens des petites communautés où tous sont proches. (2) L'homme universel se présentant pour lui sous l'aspect non de l'homme abstrait mais du membre d'une communauté, il est hostile au cosmopolitisme, à l'homme interchangeable. Le cosmopolite, dit-il, "aime les Tartares pour être dispensé d'aimer ses voisins" - comme les sans-frontiéristes d'aujourd'hui qui préfèrent l'immigré soudanais au SDF français.
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E
La clique au pouvoir en France n'en a plus pour très longtemps, maximum une poignée de mois. Et c'est la vraie raison de l'augmentation exponentielle de la dictature en France, surtout par les élus marcheurs et écolos. La France est actuellement en pleine décadence, avec une pluie de nouvelles lois toujours plus liberticides qui n'augure rien de joyeux pour les français. L'Etat de droit n'existe plus, la justice, les magistrats, les avocats, les députés, les sénateurs, les diverses forces de l'ordre, les armées...sont entièrement inféodés aux dictateurs en place. Les élus marcheurs et écolos menacent les français en toute impunité grâce à l’asservissement total de la justice, ce qui leur confère une impunité absolue à d’hypothétiques plaintes. Vers la fin de la seconde guerre mondiale, les tribunaux militaires allemands ne fonctionnaient plus et les officiers allemands réglaient les divers dysfonctionnements logistiques en logeant une balle dans la tête de quelques subordonnés séance tenante. Nous en sommes là en France, regardez la façon ignoble que les miliciens de Macron (Policiers, gendarmes…) maltraitent les personnes, même des femmes, qui ne portent pas leur infâme masque. Les français accumulent silencieusement une haine qui sera dévastatrice lors de l’imminente révolte populaire. Les policiers et les gendarmes ont toujours été activement complices des diverses oppressions des français dans le passé. Mais pas nos armées !!! Qu’est-ce-que l’état-major des « armées françaises » attend pour sauver le peuple français? À part les bobos, le peuple n’attend que cela depuis le 17 novembre 2018. Quand les armées françaises vont-elles enfin nous libérer des fumiers qui pillent la France, appauvrissent la population et font tabasser ceux qui se révoltent par leurs milices, surtout les CRS et la BAC? Pour l’instant les armées se contentent, comme des lâches qu’elles sont, à regarder le peuple se faire massacrer par les milices ultra violentes macroniennes. Les armées françaises : aucun honneur, aucune dignité, aucune fierté, seulement des lâches carriéristes et des traîtres à la France et aux français. Et quelle légitimité pour les quelques généraux qui ouvrent leur gueule une fois à la retraite mais qui la fermaient quand ils étaient en activité ??? La colère des français gronde et les choses sérieuses commenceront seulement dès l'imminent krach boursier mondial de 2021. Puis la justice immanente s'abattra sur Paris la Sodome et sur ses habitants bobos égoïstes, cupides, vaniteux, sans pitié...De nombreuses prophéties nomment Paris "Sodome". Le plug anal de Hollande, la personnalité de Macron, la fête de la musique 2018 à l'Elysée, les dires du roi des forains Marcel Campion sur la nature des dirigeants parisiens (https://www.egaliteetreconciliation.fr/Marcel-Campion-La-ville-de-Paris-est-gouvernee-par-des-homos-pervers-52265.html) et bien d'autres faits sont de puissants marqueurs temporels qui prouvent que l'actuel Sodome et Gomorrhe est la ville de Paris.
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G
Parallèlement, mais pas antagoniste, Michel Maffesoli le retour aux tribus comme antidote de base.
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J
Encore une magnifique synthèse, certains diront un excellent résumé de tout ce qui à été écrit dans le même sens depuis 200 ans sur le « contrat social » devenu SOCIALISME et sa cohorte de malheur, ses 1OO millions de morts du communisme et ses dérivés en miroir comme le national « socialisme ».<br /> Ce texte serait à promouvoir chez les jeunes étudiants, rapide, net ,synthétique. Bravo !<br /> Sortir de la caserne totalitaire réductionniste, universaliste et cosmopolitaire ne se fera pas, hélas !<br /> C'est un problème de vitesse de pénétration mentale dans les populations, un texte comme celui-ci sera lu par qui ? En auront-ils les capacités intellectuelles à l'heure de l’abrutissement scolaire ?<br /> La sécession bio politique est la seule solution, la loi biologique qui fait que toutes les espèces vivantes sont soumises à la loi de conservation de leur nature singulière, tout en étant en relation avec le biotope.<br /> La nature des peuples en congruence bio-génétique n'est-il pas de conserver leur singularité propre?<br /> Le développement séparé est envisageable ? Solution probable ?<br /> En termes affectif et de slogan ! Rejoignez la communauté gaulois ethnique  européenne!<br /> Voir par défaut le parti des européens de Thomas Ferrier .<br /> Mais revenons au texte<br /> Il y a des petites perles dans ce papier. Exemple :<br /> « L’Homme dont parle Rousseau n’est ni un Français, ni un Chinois, ni un Africain, ni un homme, ni une femme. C’est l’Homme abstrait, qui est tout aussi universel que le sont ses droits naturels. Il s’ensuit que le modèle libérateur de société fondé sur le contrat social pourrait, et même devrait, au nom des droits de l’Homme, fonctionner dans le monde entier. »  <br /> Donc encore bravo ? Monsieur Campana !
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B
Bonjour Antonin, <br /> Merci pour ce texte, toujours aussi clair et brillant.<br /> Si je partage votre constat et déplore les excès postmodernes, il me semble cependant, en lisant vos dernières lignes, que vous aimeriez jeter le bébé avec l'eau du bain. Exemple : selon moi, les droits naturels n'ont rien de naturels, c'est entendu, mais ils restent pour autant des droits fondamentaux qu'il nous faut préserver. Idem pour la laïcité (l'européen du 21e siècle mérite mieux que des religions archaïques, qui plus est d'origine extra-européenne), la démocratie représentative (qui n'est certes pas parfaite), la soumission de l'Etat au droit (qui vaut toujours mieux que l'inverse). Quel système politique aimeriez-vous voir établi ? Je porte personnellement l'idée d'un Etat "ethno-libéral" (https://twitter.com/Belvedere_FR/status/1273297615573127170)<br /> Bien cordialement.
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