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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Les impostures culturelles

Publié par Antonin Campana sur 8 Février 2018, 14:43pm

Catégories : #Les joies de la nation Frankenstein

Les impostures culturelles

Assistons-nous au remplacement de la culture française par une sous-culture universelle ?

Dans ce blog, nous avons déjà fait remarquer que la République-Système n’était pas simplement un système de gouvernement. Elle peut être considérée aussi comme une entreprise mondialiste d’ingénierie sociale (voyez ici). Or l’ingénierie sociale mondialiste suppose la substitution de nouvelles normes aux normes traditionnelles ambiantes, ce qui, pour ce faire, suppose une prise du pouvoir culturel.  

La « culture » peut être définie comme l’ensemble des traits qui caractérisent un groupe humain. C’est par elle qu’une personne est davantage qu’un animal. Transmise par l’éducation et l’apprentissage, la culture est d’abord un héritage. C’est un legs linguistique, spirituel, affectif, artistique, sociétal, symbolique, bref identitaire, laissé en dépôt par une lignée ancestrale.  C’est la culture qui fait de l’homme un être spécifique parmi les hommes. A la fois vue du monde et grille d’analyse, elle permet à l’homme de distinguer et de se distinguer. Elle humanise les hommes en les personnalisant et leur permet à la fois de s’identifier au groupe et de se faire reconnaître par lui. Une ingénierie sociale mondialiste devra donc forcément casser les cultures comme facteur d’identification et de spécification.

Mais comment faire cela ? Substituer une culture à une autre (la culture musulmane à la culture européenne par exemple) déplace le problème mais ne le résout pas. Faire s’entrechoquer les cultures est une solution tactique d’affaiblissement des cultures, mais risque aussi de les exacerber. Le problème est d’autant plus délicat qu’un être humain ne peut, au contraire d’un animal, se passer d’une vue du monde qui oriente son existence. Le mieux serait alors de substituer aux traits culturels qui structurent nos existences, des ersatz de culture, ou si l’on veut des traits culturels qui auraient toute l’apparence de faits culturels mais qui n’en seraient pas vraiment. Ces traits culturels artificiels agiraient sur la culture visée un peu comme des imposteurs endocriniens agissent sur un organisme.  Ils prendraient la place d’une « hormone culturelle » naturelle et serait acceptés en tant que tel par l’organisme culturel récepteur. Véritable corps étranger, cette hormone culturelle artificielle, sorte d’imposteur identitaire, ferait alors perdre à l’organisme culturel sa cohérence, ce qui bien sûr l’affaiblirait, voire le détruirait.

Un imposteur identitaire (où un « imposteur culturel » si l’on préfère) se reconnaît à son caractère artificiel. Il ne se situe dans une aucune continuité, il n’émane d’aucune culture. C’est une création ex nihilo, un surgissement inattendu qui marque une rupture brutale. Ainsi par exemple du « mariage pour tous », impensable il y a seulement vingt ans et qui rompt avec la conception du mariage dans la culture autochtone. Cette conception républicaine du mariage se présente comme une évolution culturelle, ce qu’elle n’est pas : c’est une création politique. Grâce à son artificialité, l’origine de cette conception n’est pas repérable sur la palette des cultures humaines (au contraire des traits culturels authentiques, comme la polygamie par exemple). Paradoxalement, cette artificialité va rendre l’imposteur identitaire psychologiquement plus acceptable qu’un trait culturel provenant d’une autre culture.

Un imposteur culturel se reconnaît aussi par son universalité. Ne s’enracinant dans rien et étant de nulle part, il prétend être de partout. Le « mariage pour tous » a ainsi vocation à s’imposer à toutes les cultures et dans tous les pays.

Pour comprendre le caractère nécessaire, d’un point de vue républicain, de l’imposture culturelle, il faut avoir à l’esprit que le projet républicain consiste à bâtir, au nom du principe d’universalité de la République, une société fondée sur le « vivre-ensemble » de gens de toutes origines. Ce projet implique la notion de « laïcité culturelle ». Il est impératif en effet, pour que le projet aboutisse, que les valeurs culturelles spécifiques qui imprègnent l’espace social soient refoulées dans l’espace privé au même titre que les valeurs religieuses. Il faut que le domaine public soit neutre ou tout au moins régis par des valeurs acceptables par tous les hommes. En d’autres termes, il est nécessaire, dans la logique républicaine, que les imposteurs identitaires imaginés par la République, imposteurs censés ne pas spécifier mais rassembler, se substituent à la culture autochtone qui par définition particularise et distingue.

L’offensive menée par les imposteurs identitaires contre la culture autochtone a pris de l’ampleur ces dernières années. La culture autochtone est aujourd’hui sur la défensive, son existence est compromise. Prenons quelques exemples significatifs :

 Les rôles sociaux masculins et féminins

Depuis des millénaires, notre culture autochtone est une culture patriarcale (un gros mot aujourd’hui). Cela ne signifie pas que les hommes ont un pouvoir particulier. Cela signifie, nuance fondamentale, que les pères ont un pouvoir particulier ! Pouvoir tout relatif d’ailleurs qui implique le devoir de fonder une famille et de la protéger. Dans notre culture, depuis toujours, les rôle sociaux masculins et féminins sont clairement répartis et ne peuvent se confondre. La femme doit procréer, éduquer ses enfants et entretenir son foyer et l’homme doit subvenir aux besoins de sa famille et veiller à sa sécurité. Cette répartition des rôles structure la société européenne depuis des siècles et est à la base des richesses matérielles et immatérielles que nous dilapidons aujourd’hui. Notre douceur de vivre, nos paysages, nos villes, nos libertés mêmes, doivent tout à des générations qui ont su répartir les rôles sociaux entre les hommes et les femmes. Si les femmes des générations passées n’avaient pas tenue leur place, nous ne serions probablement pas nés et la transmission de l’identité ne se serait pas faite. Si les hommes n’avaient pas tenu la leur, nous serions des esclaves.

Les imposteurs culturels promus par la République attaquent directement cette clé de voûte fondamentale de la culture autochtone. Ils posent une nouvelle culture, culture artificielle et féministe valable pour tous, dans laquelle les rôles sociaux masculins et féminins sont abolis, les pères sont déclassés, les hommes sont stigmatisés, les femmes sont versées dans un monde du travail oppressif leur interdisant de faire des enfants (mieux vaut pour elles « faire une carrière »)... Conséquence logique des nouvelles normes sociales, la démographie européenne périclite, nos libertés se restreignent et l’insécurité, pas seulement culturelle, grandit.

La relation à l’Autre

Depuis Hérodote, la culture européenne définit une relation à l’altérité qui est aux antipodes de ce qu’impose la République-Sytème. La culture autochtone n’amoindrit pas l’Autre pour en faire un Même. Un musulman, par exemple, est reconnu en tant que tel. La culture autochtone le considère dans sa multidimentionnalité : en tant qu’homme bien sûr, mais aussi en tant que musulman. Elle ne cherche pas à l’amputer d’une partie de lui-même pour le ramener à soi. Elle ne cherche pas à le nier en tant que musulman. Cette reconnaissance de la multidimentionnalité des hommes lui paraît naturelle. 

Les imposteurs identitaires républicains vont chercher à contrer cette « culture raciste » pour imposer une nouvelle relation à « l’Autre » dans la culture autochtone. Désormais, selon les nouvelles normes, il ne faudra voir que l’Homme « sans distinction » qui se cache dans le musulman et ne plus tenir compte, dans sa relation avec lui, des ajouts culturels, religieux et identitaires qui fondent pourtant son humanité. Là où la culture autochtone nous apprenait à voir les hommes dans leur globalité et leur complexité, l’infléchissement culturel causé par les imposteurs identitaires nous oblige désormais à les amputer des acquis qui les spécifient. Ramener l’Autre au Même est d’une violence extraordinaire : mais c’est la condition du vivre-tous-ensemble.

La langue

La langue française est la langue du peuple souche de ce pays. A ce titre, c’est un élément essentiel de la culture autochtone puisque cette culture se pense à travers cette langue. Une modification de la langue aura donc forcément un impact sur la culture autochtone. Nul ne devrait pouvoir en décider sans le consentement de la nation autochtone.  

Or les élites républicaines imposent, via leurs relais médiatiques et l’enseignement scolaire, une langue qui progressivement s’émancipe de la langue et de la culture autochtone. L’exemple de l’écriture inclusive est à cet égard tout à fait significatif. Cette « écriture » artificielle, sans aucun lien avec notre langue ancestrale, découle bien sûr de la remise en cause des rôles sociaux masculins et féminins. La nouvelle langue féminise ainsi les métiers et les fonctions (« une auteure », « une charpentière », « une menuisière »…), utilise la double flexion (« les candidates et les candidats à cet examen » plutôt que « les candidats à cet examen »), a recours au point milieu (« les candidat.e.s »), accorde l’adjectif avec le sujet le plus proche (« Louis et louise son belles »), etc. Cette féminisation et démasculinisation du langage est une imposture culturelle que l’on doit situer dans le cadre d’une offensive générale contre la culture autochtone. En décrivant la langue autochtone comme un « outil d’oppression conçu comme tel », c’est la culture autochtone créatrice de cette langue qui est ainsi visé.

L’art

Une culture s’exprime aussi par ses productions artistiques. L’art autochtone européen est depuis des siècles un art figuratif qui, par la représentation du réel et de l’imaginaire, permet à l’homme de connaître le monde en faisant appel à ses émotions. Les œuvres de Giotto, de Rembrandt, de David, de Renoir…  se situent dans une continuité et participent d’un continuum culturel, que même un néophyte reconnaîtrait comme européen.

L’art contemporain, porté par les élites-Systèmes et par tout ce que la République compte de ministres de la « culture », sort totalement de ce continuum. De quelle culture est issue une photo d’un crucifix baignant dans un verre de pisse, les colonnes de Buren, une boîte de « merde d’artiste » (photo) ou une toile uniformément blanche ? D’aucune en particulier. Ces « œuvres » artificielles ne représentent rien, ne transmettent rien : par leur néant elles peuvent prétendre à  « l’universel ». Cet « art », véritable imposture culturelle, est un art mondialiste qui porte atteinte aux cultures enracinées.

 

Ces quelques exemples montrent qu’un mouvement de libération autochtone, doit, au risque de faire siennes les impostures culturelles destinées à l’étouffer, distinguer ce qui relève de la culture autochtone et ce qui relève de l’imposture culturelle républicaine. Mais il faut avoir conscience que les choses ne sont pas aussi évidentes qu’elles le paraissent. Les imposteurs identitaires se sont infiltrés dans tous les recoins de nos vies. Prenez la notion de « repos hebdomadaire » : il s’agit assurément d’un imposteur culturel destiné à se substituer à la notion enracinée de « repos dominical ». De la même manière, l’usage autorisé des prénoms les plus étranges est un imposteur culturel qui sert à dissocier les individus de leur appartenance lignagère et culturelle.

La « culture » républicaine met en danger la culture autochtone. Cela est contraire au droit international et notamment à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. La République, toutefois, ne reconnaît pas notre peuple. Cela devrait nous indiquer le sens du combat à venir. Faire reconnaître notre droit à l’existence nationale nous donnerait mécaniquement le droit de revenir globalement sur les impostures culturelles illégales du Système. Cependant, les atteintes à la culture autochtone sont profondes. Le chantier est immense et la guérison sera longue...

Antonin Campana

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C
J'y crois, j'y crois, j'y crois à notre honneur et à notre dignité. <br /> <br /> Y'a juste qu'ils sont bien cachés sous des oripeaux pas bien ragoûtants. <br /> <br /> A nous de donner l'exemple, à travers des gestes simples du quotidien. Je crois aux petites choses, à l'ardeur mise dans les petites choses qui peu à peu finissent comme la goutte qui tombe toujours au même endroit à creuser la pierre la plus dure.<br /> <br /> Si nous n'y croyons plus, alors mieux vaut mourir.<br /> <br /> J'ai l'envie furieuse de vivre!<br /> <br /> Bonne soirée Ribus.
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C
Réarmer l’intelligence pour se libérer de la corruption politique : Corruptio optimi pessima[1] !<br /> « Tout est langage, jamais les mots n’ont autant joué avec les choses, à l’évidence il existe un piège caché dans le langage qu’il est urgent de conjurer [2]».<br /> <br /> Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris de cette suprême primauté du Verbe, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements ; que le terrorisme de masse médiatique, des mots et des images, est à nouveau mis en œuvre pour subjuguer l’Europe et le monde, à sa suite, en désarmant l’esprit public plongé dans le chaos, épuisant l’organisme et affolant son système de défense ; qu’en réponse à cette déclaration de guerre à mort, la destruction de la langue française, la peur et la résignation des meilleurs, la cacophonie des opinions et des faux porte-paroles, savamment orchestrée, oppose un barrage insurmontable et désespère tout espoir d’une victoire sur cette tyrannie omniprésente imposée par un ennemi invisible, maître du souverain langage » et comme tel « innommable » ; pour toutes ces raisons de salut public, j’ai décidé d’ouvrir le fil d’Ariane de cette nouvelle gazette du Verbe destinée à « réarmer l’Intelligence », à la Reconquête de la langue, en s’emparant des armes sémantiques, culturelles et politiques, que lui offre l’actualité la plus brûlante au quotidien.<br /> <br /> Tel est le plan de réarmement méthodique de l’intelligence, la « porte étroite » mais victorieuse, que je propose à tous ceux, en France, en Europe et de par le monde, qui aspirent à quitter le Cercle des résignés et sont lassés des paroles sonores, des sempiternels constats mortifères des faux porte-paroles se complaisant lâchement à rester du côté du problème et jamais de la solution, pour ne prendre aucun risque à désigner courageusement l’Ennemi pourtant connu et reconnu[3].<br /> <br /> Pour se convaincre du temps perdu par l’Intelligence du Verbe, depuis deux siècles, dans son combat à mort contre la tyrannie ; du chemin restant à parcourir à la Reconquête de la langue et de la Liberté ; que le lecteur lise et relise en le méditant le texte inspiré par la chute du discours terroriste de Robespierre après le 9 thermidor 1794 : « De la guerre déclarée par les Tyrans (…) à la Raison, à la morale, aux Lettres, et aux Arts » – Discours prononcé à l’ouverture du Lycée, le 31 décembre 1794, par l’académicien La Harpe.<br /> <br /> Ce lumineux témoignage de 1794, sur le langage terroriste, volontairement « oublié » par les bien piètres dénonciateurs du Totalitarisme , le voici :<br /> <br /> « On sait assez que le despotisme est par lui-même ennemi de la liberté de penser, puisqu’il l’est des droits naturels de l’homme, dont elle est le premier garant. Mais il faut observer que la tyrannie, qui, profitant de l’ignorance de la multitude, s’établit sous le nom de liberté, doit porter infiniment plus loin la haine de la raison et de la vérité, et justifier cet axiome ancien : Corruptio optimi pessima : Ce qu’il y a de pire au monde, c’est la corruption de ce qu’il y a de meilleur. D’ailleurs cette dernière tyrannie est la plus coupable et la plus odieuse ; ensuite elle est la plus exposée aux dangers : la plus coupable et la plus odieuse, parce qu’elle abuse de ce qu’il y a de plus sacré, et qu’elle se sert même de l’horreur de l’esclavage pour faire des esclaves ; la plus exposée aux dangers, puisque le despotisme, dans les contrés où il a vieilli, est comme enraciné dans l’habitude et les préjugés, et ne périt guère que par ses excès ; au lieu que la tyrannie démagogique ne peut garder son sceptre qu’autant qu’elle garde son masque, et son masque est aussi fragile que grossier ; il peut en imposer quelque temps au vulgaire, jamais aux gens instruits. Cette espèce de puissance est donc en elle-même la plus précaire de toutes, comme celle de la loi est la plus solide : celle-ci repose sur la base inaltérable de la vérité, l’autre sur le sable mouvant de l’erreur. »<br /> <br /> Qu’à la relecture de ce discours sur « la guerre déclarée par les tyrans », le lecteur juge à quel point le discours terroriste de Robespierre est plus que jamais d’actualité, celui à l’école duquel la tyrannie d’aujourd’hui prétend toujours et sans fin nous imposer sa loi et « se sert même [ et surtout ] de l’horreur de l’esclavage pour faire [de nous ses] esclaves » !<br /> <br /> Jamais, depuis la chute thermidorienne du premier langage terroriste de 1794, il n’a été aussi urgent de Réarmer l’intelligence pour se libérer de cette corruption politique méthodique – Corruptio optimi pessima[4] – ne visant qu’à l’anéantissement progressif de la France, en rétablissant la suprême primauté du Verbe dont l’oubli ou le mépris sont les seules causes de tous nos maux, de la corruption des Gouvernements et des symboles muets de la République.<br /> Arnaud Upinsky<br /> <br /> [1] La pire chose au monde, c’est la corruption de ce qu’il y a de meilleur<br /> <br /> [2] 4° de Couverture de Comment vous aurez tous la tête coupée ou la parole coupée, Préface de Marcel Julllian, A.-A. Upinsky O.E.I.L , 1991<br /> <br /> [3] Cf. Au nom du « 11 septembre français » ( http://upinsky.work/2015/01/) et http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/01/au-nom-dun-11-septembre-fran%C3%A7ais.html<br /> <br /> [4] La pire chose au monde, c’est la corruption de ce qu’il y a de meilleur
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R
Bonjour Catherine, <br /> En écho à votre commentaire, on peut aussi citer le texte de Charles Maurras « l’avenir de l’intelligence » qui s’achève par ces mots : <br /> <br /> « Les difficultés de cette entreprise, fussent-elles plus fortes encore, seraient encore moindres que la difficulté de faire subsister notre dignité, notre honneur, sous le règne de la ploutocratie qui s’annonce. Cela, n’est pas le plus difficile ; c’est l’impossible. Ainsi exposé à périr sous un nombre victorieux, la qualité intellectuelle ne risque absolument rien à tenter l’effort ; si elle s’aime, si elle aime nos derniers reliquats d’influence et de liberté, si elle a des vues d’avenir et quelque ambition pour la France, il lui appartient de mener la réaction du désespoir. Devant cet horizon sinistre, l’Intelligence nationale doit se lier à ceux qui essayent de faire quelque chose de beau avant de sombrer. Au nom de la raison et de la nature, conformément aux vieilles lois de l’univers, pour le salut de l’ordre, pour la durée et les progrès d’une civilisation menacée, toutes les espérances flottent sur le navire d’une Contre-Révolution. »<br /> <br /> <br /> <br /> http://maurras.net/pdf/maurras_avenir-intelligence.pdf<br /> <br /> Bon dimanche
C
Un grand grand souffle d'intelligence dans cette laideur ambiante. Accrochez vos ceintures, ça décoiffe et ça fait diablement du bien!<br /> https://youtu.be/r3tEcBZu2Eg
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C
Je suis bien d'accord avec vous Ribus.<br /> <br /> La question de la laideur est centrale.<br /> <br /> Et ma foi, l'homme ne peut pas vivre sans feu, et l'on ne fait pas de feu sans brûler quelque chose.<br /> <br /> C'est la laideur qu'il faut brûler.
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R
Votre texte est riche d’idées mais je vais me limiter à la question de l’Art et des Lettres en ce qui concerne la BEAUTÉ<br /> <br /> La question du Beau est importante car il suffit de lire, d’écouter et de voir pour s’apercevoir qu’un des signes de la modernité est la LAIDEUR. Nous vivons dans un monde où la culture officielle prêche de manière ininterrompue la laideur : C’est vilain, c’est moche. <br /> <br /> Mais il faut quand même aimer cela. Comme les produits alimentaires infects qu’on nous jette dans nos assiettes, il faut « bouffer » de la laideur dans le domaine artistique. <br /> <br /> Ce phénomène est très important et plus important qu’il n’y paraît. On cherche à vicier notre sens du Beau, à le corrompre. Pourtant, le message est clair :<br /> <br /> « Vous allez manger de la merde, écouter de la merde, voir de la merde etc ...parce vous êtes de la merde. »<br /> <br /> Pour lutter contre cela, il faut refuser. On n’a pas d’autre choix que d’être réfractaire et se réfugier dans le monde ancien, celui par exemple, où on écrivait et on écoutait des poèmes en vers. A cette époque, notre langue chantait et aujourd’hui, elle ne chante plus. <br /> <br /> Et en guise de divertissement, une petite épigramme : <br /> <br /> <br /> Vieillie et appauvrie, la France triste plie et cède <br /> Aux fléaux et aux trahisons qui la blessent<br /> Mais pire que la déchéance et la détresse <br /> Elle, si splendide autrefois, est devenue laide.
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