Ainsi les élections ont rendu une nouvelle fois leur affligeant verdict.
« Petit pays, petit peuple, petites gens » disait de Gaulle à propos de la France. Et encore s’agissait-il de la France de son temps ! Qu’aurait-il dit sur celle du 23 avril : « Petit pays décérébré, petit peuple castré, petites gens lobotomisées » ? Il aurait eu raison !
Il faut cesser de se voiler la face et reconnaître le premier résultat de cette élection pour ce qu’il est : la marque d’une civilisation en coma dépassé, le choix d’un peuple réduit à l’état de zombies. Evidemment, les zombies ne sont pas complètement responsables de leur état. Le matraquage médiatique a porté ses fruits et on ne s’affranchit pas facilement d’un endoctrinement qui court sur plusieurs décennies. Accordons quelques circonstances atténuantes à nos « concitoyens », mais ne les innocentons pas pour autant. Trente ou quarante ans en arrière, il était compréhensible que les gens ne prennent pas au sérieux les « prédictions » des Cassandre que nous étions. Les grands mouvements de populations s’amorçaient à peine, la « peste blanche » démographique qu’annonçaient Chaunu et Sauvy n’avait pas fait ressentir ses effets, les grandes valeurs structurantes commençaient à peine à s’effondrer, la France était affaiblie mais au sortir du gaullisme paraissait encore solide. Il n’est plus possible aujourd’hui, même pour le plus aveugle des Français, d’ignorer le Grand Remplacement, la submersion migratoire, l’insécurité culturelle, le fractionnement du pays et cette marche lente mais inéluctable vers la guerre civile dont le terrorisme n’est qu’un signe avant-coureur. Aujourd’hui les Français savent parce qu’ils voient ! Le réel s’est brutalement imposé à la représentation falsifiée des réalités. On peut encore se mentir, mais ceux qui se mentent savent désormais qu’ils se mentent. Les Français ne sont pas responsables de leurs choix électoraux : ils en sont coupables !
Lorsqu’on subordonne mesquinement l’avenir de ses enfants, de sa patrie, de son identité, de sa civilisation, de sa culture, de son pays… à la préservation de ses intérêts personnels immédiats (son petit niveau de vie, sa petite retraite, ses petits avantages sociaux….), on est certes un zombie à la conscience atrophiée mais aussi un être indigne qui sacrifie une histoire plusieurs fois millénaire sur l’autel de sa propre jouissance. Combien de temps encore devons-nous dépendre des choix égoïstes que vont faire ces décérébrés ? Combien d’élections manquées devons-nous encore supporter avant de décider de nous émanciper de cette humanité dégénérée et sans avenir, de ce corps électoral sans tête et sans cœur qui, d’élections en élections, est d’ailleurs de plus en plus allogène ? Faut-il que ce qu’il reste de sain dans notre peuple disparaisse avec cette fange qui sera bientôt engloutie dans l’oubli ?
Le choix est simple désormais. Soit l’on continue à jouer selon les règles truquées du Système, misant tout sur un processus électoral qui nous est systématiquement défavorable et qui par le Grand Remplacement le sera de plus en plus. Soit nous refusons ces règles et nous faisons sécession, rassemblant hors Système la partie consciente de notre peuple, la dotant d’un véritable gouvernement parallèle, la structurant de manière à lui donner une puissance culturelle, sociale, fiscale, politique, économique, militaire… une puissance capable d’attirer à elle les masses autochtones qui seront ainsi progressivement conscientisées. Ce que les Juifs font avec le CRIF, ce que font les Noirs avec le CRAN, nous sommes en capacité de le faire en puissance 1000 par la réagrégation d’une partie seulement de notre peuple. Nos potentialités sont énormes. Le Système est fort parce que la partie consciente de notre peuple se berce encore d’illusions et n’a toujours pas compris que notre nation était emprisonnée. Nous pouvons et nous devons former un Etat libre dans l’Etat oppresseur. Nous devons constituer une société parallèle à la société multiculturelle, capable de faire peuple dans le melting-pot, assurant à nos enfants une protection et un entre-soi qui leur assurent un destin commun. Nous pouvons et nous devons imposer un droit collectif autochtone qui prime sur le droit républicain. Et pour cela, les Autochtones n’ont aucune permission à demander : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est leur légitimité.
Faire des assises autochtones « apolitiques », nommer les membres d’un « gouvernement fantôme » qui aurait pour mandat d’organiser les premières élections autochtones, puis doter progressivement la structure naissante de tous les attributs d’un Etat… est la route qui s’ouvre à nous. Reconstituer une société homogène au sein même de la société hétérogène est politiquement et matériellement possible. En raison du saupoudrage des Allogènes jusque dans nos campagnes (la « mixité sociale » et l’obligation de vivre « tous ensemble »), les phénomènes de repli dans la « France périphérique » épargnée vont se transformer en repli dans une communauté protectrice structurée. La constitution d’une telle communauté, appelée à devenir une nation libre, est donc inéluctable : elle va dans le sens de l’Histoire.
Il est donc temps pour les Autochtones de siffler la fin d’une partie qu’ils ne gagneront jamais. On nous a assez pris pour des imbéciles. Notre travail, notre sens de l’organisation, notre énergie, notre intelligence, notre patrimoine matériel et immatériel, attirent des millions d’immigrés venus chercher du pain, des soins, une éducation ou des libertés. Nous nourrissons littéralement une société multiculturelle qui nous bafoue tous les jours et que nous légitimons pourtant en acceptant des élections truquées qui nous précipitent dans la tombe. Prenons conscience de notre force car cette société repose sur nous (imaginez un instant que les Autochtones refusent de payer leurs impôts ou fassent une semaine de grève !). Mais le FN n’aura jamais le pouvoir dans cette société, un parti identitaire autochtone encore moins !
Il est donc temps de voir le monde tel qu’il est et non tel qu’il fut. La France d’autrefois est morte. Alors bâtissons une nouvelle Nation !
Antonin Campana