A la lecture des articles de ce blog et notamment des articles de synthèse qui précèdent, chacun aura compris que le peuple des autochtones européens de France est littéralement enfermé dans un « corps d’associés » (Sieyès). Ce corps, composé « d’associés » venus du monde entier, procède de l’application des principes de la République. Dès lors, le problème n’est pas que cette société carcérale prospère ni que le sacro-saint vivre-ensemble fonctionne sans trop d’accrocs sanglants, mais que le peuple autochtone de ce pays survive, garde sa cohésion et retrouve à terme son droit à disposer de lui-même.
Certains ethno-masochistes adeptes d’un colonialisme à rebours trouveront sans doute qu’il n’est pas si mal que les Autochtones européens ne disposent plus de leur destin. D’autres, assurément, applaudiront à la perspective de la disparition d’un peuple que la propagande antijaphite leur a appris à viscéralement détester. Que ceux-là restent dans leur fange intellectuelle et morale : ces lignes ne s’adressent pas aux traîtres.
Il en est aussi qui n’ont pas clairement compris la relation entre République et Grand Remplacement. A l'instar de ces marxistes qui estiment sottement que le goulag est un accident du communisme, ils pensent naïvement que la nation Frankenstein, cette créature artificielle faite de débris de peuples greffés sur notre peuple, est un accident malheureux du projet républicain. Nous ne pouvons que les inciter à relire les textes républicains fondateurs. Car c’est un avantage immense pour la cause autochtone : les idéologues républicains n’ont jamais caché leur projet destructeur.
Enfin, il en est quelques-uns, de plus en plus nombreux, qui ont compris que le peuple autochtone de France avait été victime d’une véritable entreprise d’ingénierie sociale. Ces réfractaires n’ignorent pas que la République a considéré la France comme un « creuset » destiné à recueillir la « diversité ». Ils savent que le « vivre-ensemble » est le nom de notre prison et que par la « démocratie » républicaine le destin du peuple autochtone dépendra bientôt entièrement des volontés de ceux qui n’en font pas partie. Nous nous adressons à ceux qui ont compris qu’il ne sera pas possible de sortir de cette prison si l’on ne s’oppose pas au régime politique qui l’a construite.
Les deux questions que nous devons poser sont celles-ci, le reste n’étant que bavardage stérile : comment assurer la survie de notre peuple ? Comment le libérer ?
Les deux questions sont liées car le peuple autochtone ne pourra assurer sa survie que s’il dispose de lui-même. En l’état actuel, si rien ne change, son destin est tout tracé : il sera dissous dans cette bouillabaisse humaine violente, instable et métissée qu’est le creuset républicain. Le destin de nos enfants serait alors de vivre isolés et dans une insécurité permanente, à moins que le Système ne finisse par l’emporter, auquel cas ils deviendraient des clones sagement intégrés dans une sorte de termitière planétaire. Au regard des sacrifices consentis par les générations passées, parce que nous sommes leurs héritiers et que notre devoir est de transmettre ce qu’elles nous ont légué, tout réfractaire conscient doit désormais travailler à libérer son peuple du « corps d’associés ». C’est 30000 ans d’identité qu’il nous faut préserver : seuls ceux qui se satisfont d’un génocide programmé peuvent aujourd’hui contester la légitimité de ce combat.
Mais comment mener celui-ci ? Nous sommes dans l’urgence et dans l’incertitude des moyens à adopter. Quatre options antiSystème semblent diviser les réfractaires :
Le « camp des Saints »
L’entrisme politique ou métapolitique
Le rémigrationnisme
L’autochtonisme
Nous allons les passer en revue et voir en quoi l’autochtonisme est, selon nous, la solution qui s’impose aujourd’hui.
Antonin Campana