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Terre Autochtone

Terre Autochtone

Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Synthèse autochtone 11 : En résumé…

Publié par Antonin Campana sur 21 Mars 2017, 18:14pm

Catégories : #Synthèse autochtone

Synthèse autochtone 11 : En résumé…

Les dix premiers textes de la série « synthèse autochtone » avaient essentiellement pour but d’identifier à grands traits les causes et modalités de l’enfermement du peuple autochtone de France dans un étouffant « corps d’associés » multiracial. Nous avons vu que le peuple autochtone est victime d’un parasite qui le tue et que ce parasite se nomme « République ». Nous verrons ultérieurement comment, selon nous, le neutraliser, voire s’en débarrasser. En attendant, voici un bref résumé de ces dix premiers textes.

 

La République est donc un organisme parasitoïde (Synthèse autochtone 1). Les organismes de cette nature ont besoin d’un organisme hôte pour se développer et, c’est une règle, tuent inévitablement celui-ci au cours ou au terme de leur développement. Cela signifie trois choses :

  • D’une part, l’organisme hôte du parasitoïde républicain est le corps national. Plus le parasitoïde républicain se développe, plus le corps national est dissous dans la société mondialisée, sorte de déjection naturelle de ce parasite.

  • D’autre part, la République est un organisme étranger au corps national. Son génome, inscrit dans la philosophie abstraite du contrat, induit un développement vers l’universel, alors que celui du corps national, enraciné dans l’identité, induit un développement vers le spécifique.

  • Etant « biologiquement » étranger au corps national, le parasitoïde républicain ne peut affirmer une appartenance nationale : en l’occurrence, il ne peut se dire « français »

Conformément à ce que dicte le génome du parasitoïde, les premiers républicains vont mettre en place un régime politique établi sur des principes qui excluent le spécifique (Synthèse autochtone 2). La République se veut ainsi « universelle » en ses fondements, ses principes et ses valeurs. Il n’est question que de l’Homme en général (les droits de l’homme…) et le "citoyen" est un individu abstrait sans religion, origine ou identité particulière. Selon la dialectique républicaine, l’universalité des valeurs républicaines met le régime en capacité de « libérer le genre humain » et d’intégrer « sans distinction » tous les hommes de la terre.

L’universalité des valeurs républicaines étant posée, la République naissante va chercher à construire un modèle de société ouverte (Synthèse autochtone 3). Elle va émanciper les Juifs, les rendant « individuellement citoyens » et poser ainsi que l’identité (religieuse, culturelle, généalogique, ethnique) ne détermine plus l’appartenance nationale. Les Juifs sont désormais « Français » à part entière. Dès lors, fait fondamental et amoindrissement considérable, la francité ne renvoie plus à une identité particulière (religieuse, culturelle, généalogique, ethnique), mais à une simple appartenance juridico-administrative (l'appartenance à un Etat).

Dans le même temps, la République affirme son principe d’universalité à travers l’expansion territoriale. Elle veut abattre les frontières et unir le genre humain dans un système qui ne cache pas ses prétentions planétaires. Elle se sert ainsi du sang français pour conquérir et « départementaliser » des nations voisines. L’objectif étant de faire de nouveaux citoyens par le « nivèlement » politique, juridique, économique, social et administratif des territoires annexés.

 

A partir des années 1880, le principe d’universalité de la République légitimera le projet colonial (Synthèse autochtone 4). La colonisation, simple réactivation du dessein révolutionnaire de « départementaliser » le monde, a moins pour but de dominer que de « civiliser », « transporter les droits de l’homme » et faire de nouveaux citoyens par « l’assimilation ». Il s’agit de donner de la consistance au concept encore abstrait de « République universelle ». C’est cette universalité fantasmée qui explique le désir de conquête et cette volonté d’imposer sur tous les continents un même droit républicain, un même encadrement administratif républicain, une même théologie républicaine, voire, in fine, une même citoyenneté « française ».

L’universalité républicaine a donc tenté de se prouver à travers l’expansion territoriale en Europe, puis l’expansion coloniale en Afrique et en Asie. Après avoir échoué dans ces deux tentatives, la République a recherché l’universalité par la dilatation de son « corps d’associés » (Synthèse autochtone 5). Des « politiques d’immigration » ont ainsi installé les « indigènes de la République » au milieu du peuple français autochtone. La République se pose alors en « machine à fabriquer du français » et ne cache pas sa volonté de faire enfin accepter le « pacte républicain » à ses anciens colonisés.

Le catastrophique regroupement familial entre dans cette stratégie. Selon ses initiateurs, il permettra de bâtir une « civilisation nouvelle » fondée sur une « immigration organisée » (Paul Dijoud). Les instances républicaines (Conseil d’Etat…) estiment que le regroupement familial, c’est-à-dire dans les faits le Grand Remplacement, est contenu dans la Constitution et « fait partie des principes de la République ».

 

Tout cela pour quel bilan ? On ne peut pas vraiment dire que la République a gagné son pari de l’universel (Synthèse autochtone 6). La tentative de « départementaliser » les territoires européens conquis après 1792 prendra fin avec l’effondrement du Premier Empire. La décolonisation signera un peu plus tard la fin d’un universalisme qui comptait sur les armes pour s’imposer. L’intégration des Juifs elle-même sera un douloureux fiasco. Pour innocenter son modèle de société ignorant des identités, la République va faire reposer son échec sur les Juifs. Elle va dans un premier temps élaborer un système d’avilissement des Juifs (antisémitisme), puis après de nombreux soubresauts (affaire Dreyfus), elle finira par reconnaître l’Etat d’Israël, c’est-à-dire le droit des Juifs à faire partie du peuple juif. Enfin, l’échec du vivre-ensemble, c’est-à-dire de l’universel par la Grand Remplacement, apparaît nettement à travers la violence (insécurité, terrorisme…) et la fragmentation du corps d’associés (communautarisme, apparition de sociétés parallèles…). Pour faire reposer sur d’autres la responsabilité de ce nouveau revers, la République va élaborer un système d’avilissement des Français de souche européenne (antijaphétisme), véritable racisme d’Etat qui fait écho à l’antisémitisme républicain des années 1880-1890.

Il nous faut néanmoins souligner une réussite importante. Le colonialisme a indissolublement réuni les capitaux oligarchiques et les idéaux républicains, donnant ainsi naissance à un monstre que nous nommons le « Système ». Partout où la République a étendu son influence, le Système va perdurer à travers les oligarchies locales. Au nom de la démocratie, des droits de l’homme, des libertés individuelles… celles-ci vont installer des formes républicanoïdes de gouvernement conformes à leurs intérêts économiques sans-frontiéristes. Le repli de la République n’a pas signifié pour autant le repli de son idéologie.

 

 

Si le bilan de cette aspiration à l’universel est mitigé considéré d’un point de vue républicain, il est effroyable si nous l’envisageons du point de vue de la France (Synthèse autochtone 7). Il est tout d’abord effroyable d’un point de vue démographique. Concrètement, le principe d’universalité de la république, c’est plus de deux millions de morts entre 1789 et 1815 (sur une population de 28 millions d’âmes !), c’est aussi plusieurs centaines de milliers de sacrifiés durant la période coloniale, c’est encore deux millions de morts pour mener une guerre mondiale inutile (1914-1945) engagée au nom de valeurs se proclamant républicaines. En 1789, la France est entrée dans un hiver démographique dont elle n’est jamais sortie.

A cet affaiblissement démographique s’est ajouté un affaiblissement psychologique dans la mesure où les Français de souche ont eu à supporter le poids moral d’une colonisation dont ils ont été pourtant les premières victimes. C’est le vide démographique couplé à ce désarmement moral, puis au racisme d’Etat (antijaphétisme), qui a rendu possible la politique républicaine de Grand Remplacement. Le système d’avilissement que subissent les Français de souche neutralise efficacement les défenses immunitaires du corps national autochtone. Il accentue la « haine de soi » et un instinct de mort démographique, si bien que nous pourrions considérer sans risque de nous tromper que le parasitoïde a maintenant causé la quasi destruction de son organisme hôte.

 

Tout ce que nous avons décrit jusqu’ici ne s’est bien sûr pas fait naturellement et sans résistance du peuple français, en atteste le génocide vendéen, les massacres révolutionnaires, les lois liberticides ou même la répression des dissidents aujourd’hui. Pour arriver à ses fins la République a entrepris un long travail de conditionnement des Français (à travers la manipulation des symboles, l’Ecole républicaine, les armées de la République, l’idéologie de la Revanche, la guerre patriotique, les médias…) afin de leur faire admettre intimement que la République est la France et que la France est la République. Ce processus d’identification de la République à la France était nécessaire pour rendre la République intouchable et mettre le sentiment patriotique au service du mondialisme républicain (Synthèse autochtone 8). En 1918, le processus d’identification est arrivé à son terme. La vieille souche paysanne et les restes de Noblesse qui auraient pu le remettre en cause ont été définitivement éradiqués.

Puisque la France se réduit au régime politique qui la saigne depuis deux siècles, puisque la nationalité se réduit à la citoyenneté et que la citoyenneté se réduit à des papiers, alors l’administration républicaine est seule habilitée à dire qui est Français et qui ne l’est pas (encore). Autrement dit, la République dispose comme bon lui semble du nom « Français », le distribuant à qui le demande sous prétexte que ses principes de fonctionnement conviennent à tous les hommes (Synthèse autochtone 9). En d’autres termes, les Français de souche se sont fait voler leur nom ! Ils n’en disposent plus et sont dans l’incapacité de se nommer spécifiquement. Cela est d’autant plus grave que les autorités républicaines nient qu’ils constituent un peuple spécifique dans le corps d’associés. Cette privation de nom et cette négation d’appartenance signifient clairement une volonté d’anéantissement et confirment, par le manque de réaction qu’elles suscitent, la destruction du corps national.

A vrai dire il serait plus juste de parler « déconstruction » du corps national plutôt que destruction (Synthèse autochtone 10). Car le corps national autochtone, déstructuré et atomisé en individus solitaires et narcissiques, a été victime d’une entreprise républicaine d’ingénierie sociale. L’objectif de cette ingénierie était de déconstruire une société homogène qui fonctionnait, mais que la République ne pouvait contrôler, pour reconstruire une société hétérogène qui ne fonctionne pas, mais que la République peut contrôler. Le Grand Remplacement participe bien sûr de cette entreprise d’ingénierie sociale et de décomposition du peuple autochtone.

Nous avons montré, à travers ces dix premiers textes de synthèse, que la culpabilité du régime républicain dans la disparition du peuple autochtone de France (et plus largement d’Europe) est manifeste. La situation que nous connaissons aujourd’hui n’est que la concrétisation des potentialités contenues dans le « code génétique » de la République. Nous en tirons des conclusions et une stratégie que nous exposerons dans des textes ultérieurs.

Antonin Campana

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R
Humm.... la démonstration est bien tordue... et encore une fois les propos sur/contre les Juifs me semblent tendancieux... non l'antisémitisme n'a pas été inventé par la République, il existait bien avant la prise de la Bastille, l'antisémitisme a été véhiculé par le christianisme et utilisé par les rois... et non la reconnaissance de l'état d'Israël n'a pas été la reconnaissance de l'échec de l' intégration des Juifs dans la République... les Juifs ont le droit d'avoir un pays à eux mais pas l'obligation d'y vivre, ils peuvent parfaitement se sentir plus à leur place, plus chez eux, en France ou en Argentine... jusqu'à la récente résurgence de l'antisémitisme en France, les Juifs y étaient parfaitement intégrés... ils s'y sentaient " heureux comme un Juif en France" ( dicton yiddish)...
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A
Vous confondez antijudaïsme (chrétien) et antisémitisme (républicain). Le républicanisme considère que la France est le pays des Juifs français et que ceux -ci ne forment pas un "corps particulier" dans la nation. Reconnaître le droit des Juifs français d'avoir un pays "à eux" revient à reconnaître qu'ils ne sont pas comme les autres "Français". Ceci dit, je considère ce droit comme légitime. Je demande simplement qu'il soit étendu aux Autochtones de France (peuple chrétien de lignée européenne). Nous aussi avons droit à un pays "à nous", un "Etat autochtone" (la France en l'occurrence) qui serait l'équivalent identitaire d'un "Etat juif". L'immigration de peuplement et l'antijaphétisme nous en a privé.
P
Merci pour cette synthèse des synthèses
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