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C’était hier le cinquième jour de manifestations anti-Trump. Pourtant, selon un récent sondage du Washington Post, 74% des électeurs américains considèrent l’élection de Trump comme légitime. Cependant, on notera que parmi les partisans de Clinton, 18% des Blancs « démocrates » et 51% des Noirs, Hispaniques et non-Blancs de même engeance affirment que Trump n’est pas le vainqueur légitime. La démocratie, c’est comme le sexe : plus on en parle, moins on en fait !
Nous avons montré (ici) que le site américain Craigslist proposait des emplois rémunérés à des activistes anti-Trump. Les organisations proposant ces annonces, comme celles appelant à la « résistance » anti-Trump, sont liées de près ou de loin à un réseau de fondations et d’organisations dont Soros apparaît comme un élément central (ainsi d’USAction financé par le milliardaire et de MoveOn.org à qui Soros avait donné 1.46 millions de dollars).
Il apparaît donc de plus en plus probable que les manifestations sont organisées et encadrées par des activistes professionnels. Le journaliste Pete Hegseth invité sur Fox news a lié les manifestations et le nom de Georges Soros. Il dit craindre une « anarchie perpétuelle ». Selon le Daily Caller les manifestations de New-York, Washington et San Francisco sont organisées par Act Now To Stop War & End Racism (ANSWER). ANSWER est une création de Progress Unity Fund (PUF). PUF finance directement ANSWER et ANSWER appelle aux dons en faveur de PUF. Leurs sièges sociaux se trouvent à la même adresse à San Francisco. Tout cela se trouve facilement sur internet, après quelques recherches.
Le Progress Unity Fund est une organisation qui se donne pour mission de briser les barrières de race, de genre, de classe, etc. Elle reçoit notamment des financements de la Tides Foundation qui lutte contre le « racisme », pour l’immigration, les droits LGBT, le féminisme, etc. On connaît la musique.
La Tides Foundation accorde également des financements à de nombreuses autres organisations telles Amnesty International, Blacks Lives Matter et aussi, pour ce qui nous intéresse ici USAction et Moveon.org.
Côté subventions, la Tides Foundation reçoit de l’argent des fondations Gates (Microsoft), Carnegie, Chevron, Ford, Rockefeller, Soros (Open Society Institute), etc. sans oublier le gouvernement fédéral US. L’Open Society de Soros a versé à Tides plus de 7 millions de dollars ces dernières années.
On le voit, nous sommes dans un milieu constitué en réseau, aux moyens quasi illimités, où se croisent les fondations, les œuvres « philanthropiques » et les soutiens d’Etat. Ce milieu est le cœur idéologique et financier du Système. Jusqu’à présent, il s’identifiait à « l’Amérique », à la politique états-unienne néoconservatrice et à sa diplomatie du sabre. Nous venons d’assister à une rupture fondamentale : le peuple américain a montré sa volonté de retrouver sa liberté, c’est-à-dire de s’émanciper de ce Système. Autrement dit, le Système pourrait être privé des petites mains qui font sa puissance et des poitrines qui font régner son ordre. Pourra-t-il accepter pareille évolution ? Pas d’illusion, on voit qu’il renâcle déjà : la suite pourrait être assez agitée…
Antonin Campana
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