Pour qu’une « société ouverte » puisse fonctionner harmonieusement, il faut que deux conditions soient remplies. La première est la séparation de l’Etat et de l’Eglise. Cette exigence semble réalisée. La seconde est l’expulsion de la culture du peuple souche hors de l’espace public. Cette exigence est en voie de réalisation mais pourrait bien être le grain de sable qui fera capoter tout le bel édifice mondialiste.
En effet, s’il paraît assez facile de composer divers régimes alimentaires dans les cantines, de changer certaines procédures dans les hôpitaux ou de débaptiser les marchés de Noël, d’autres pratiques culturelles autochtones, en apparence anodines (et auxquelles les niais et les traîtres qui ont organisés les importations de populations étrangères n’ont bien sûr pas pensé) risquent de poser des problèmes d’une toute autre ampleur.
Prenez par exemple les chiens. Depuis toujours, les autochtones européens possèdent des chiens comme animal de compagnie. Les Grecs en avaient, les Romains en avaient, les Gaulois aussi. Sans interruption, de la plus haute antiquité jusqu’à aujourd’hui, les chiens font partie de la maisonnée ethno-européenne.
La culture musulmane quant à elle, n’a pas le même rapport au chien. Pour l’Islam le chien est un animal impur, davantage même que le cochon. Si l’on touche un chien, l’impureté qui en découle disparaît après 7 lavages, dont un avec du sable ! La Charia considère que celui qui possède un chien chez lui commet donc un péché à moins que celui-ci soit réservé à la chasse ou à la garde des troupeaux et des terres. La chose est sérieuse en terre d’islam. Ainsi, en octobre 2014, un pharmacien malaisien qui avait invité ses compatriotes musulmans à toucher un chien a déclenché un véritable scandale national. Menacé de mort, il a du faire des excuses publiques et assurer qu’il ne voulait pas détourner les gens de leur foi.
Culturellement, les Autochtones et les musulmans installés au milieu d’eux n’ont donc pas le même rapport au chien : quelle incidence cela peut-il avoir sur le vivre « ensemble » ? En théorie aucune puisque personne ne forcera jamais un musulman à posséder un chien de compagnie. Dans la pratique au contraire, le chien devient malgré lui un enjeu de prééminence culturelle et territoriale.
Déjà, dans de nombreux pays de culture européenne, des chauffeurs de taxi musulmans arguent de raisons religieuses pour refuser de prendre des passagers avec leur chien. Les principaux concernés sont bien sûr les aveugles avec leur chien guide. Le problème se rencontre fréquemment et dans tous les pays où des musulmans ont immigré : en Suisse, en Grande-Bretagne, en Norvège, au Canada, aux Etats-Unis… En France, pays de vivre « ensemble » où ce genre de problème ne saurait exister, une étude de 2013 a montré que 43% des chauffeurs de taxis refusent de prendre à leur bord un aveugle avec son chien guide (les raisons ne sont bien sûr pas données).
Le problème ne se limite pas aux taxis. A Londres, les bus sont aussi concernés pour peu que le chauffeur soit musulman ou que la présence du chien soit susceptible d’indisposer certains passagers musulmans. Le problème a pris une telle ampleur que l’Office du Transport Public de Londres a été dans l’obligation de publier, en 2006, un décret (PCO Notice 01/06) s’appuyant sur l’autorité de la loi islamique, et notamment les orientations du Conseil de la Charia (Shariat Council 2002), stipulant qu’un chien guide d’aveugle était assimilable à un chien de garde et ne devait donc pas faire l’objet de rejet. Ainsi, pour résoudre un problème de « vivre ensemble » somme toute mineur comparé à ceux qui nous attendent, il est devenu nécessaire de se placer sous l’autorité de la Charia. Est-ce cela que l’on appelle la « dhimmitude » ?
Le transport n’est qu’un aspect secondaire d’un problème qui se révèle plus global. Dans certains quartiers, où les musulmans constituent une forte proportion de la population, il sera parfois difficile de promener son chien en toute tranquillité. Dans la ville de Tower Hamlets dont le Maire est Lutfur Rahman (Est de Londres), des affiches ont été placardées en 2014 pour signaler que l’endroit est désormais une « zone islamique ». Sur celles-ci, on pouvait lire que les musulmans n’aimaient pas les chiens et qu’en conséquence il était interdit de les promener dans la rue. Des tracts similaires récemment diffusés à Manchester avertissaient quant à eux : « Bon nombre de Musulmans habitent dans ce quartier. Nous vous demandons de faire preuve de respect envers nous et nos enfants et de limiter la présence de vos chiens dans les lieux publics ». En 2012, un conseiller municipal islamiste de La Haye, Hasan Kücük, a proposé d’interdire les chiens dans l’espace domestique privé. La présence d’un chien chez soi devrait être assimilée, selon lui, à un crime de droit commun. Plus grave : à Lérida, une ville espagnole où 20% de la population est musulmane, les islamistes ont demandé (2013) au conseil municipal d’interdire les chiens dans les bus et dans les espaces publiques. Suite à des harcèlements répétés de gens promenant leur chien, des patrouilles autochtones se sont même constituées pour les escorter. Ajoutons que de nombreux chiens ont été empoisonnés dans les zones majoritairement musulmanes de la ville.
Bien sûr, les chiens ne sont pas le sujet de discorde principal entre les Autochtones et les immigrés musulmans. Néanmoins tôt ou tard, selon où il habite, chaque propriétaire de chien aura à subir un regard malveillant, une remarque, une insulte, un crachat en raison de son animal. Ce n’est qu’une question de temps et de pression démographique. Bientôt nous vivrons tous à Lérida, à Tower Hamlets ou Manchester : résisterons-nous ou ferons-nous piquer nos animaux de compagnie ?
Signalons pour finir que ces couacs dans le « vivre ensemble » ne se limitent pas aux chiens. L’alcool est par exemple la source d’autres complications. En effet, si l’on sait que l’islam interdit de boire de l’alcool, on sait moins en général qu’il interdit aussi de le transporter. Chauffeurs de bus et de taxi… peuvent donc arguer de leur religion pour refuser de prendre un client qui aurait dans ses courses une bouteille d’alcool. Aux Etats-Unis, deux chauffeurs somaliens ont ainsi été licenciés par leur employeur car ils refusaient de transporter de l’alcool dans leur camion. Le juge a considéré que cela relevait de la discrimination et du viol de la conscience religieuse et a condamné la Star Transport à leur verser 240 000 dollars d’indemnisation !
Nul besoin, donc, d’être madame Soleil pour prédire que notre quotidien sera de plus en plus difficile à supporter... et que nos animaux de compagnie seront un jour les victimes innocentes de notre faiblesse.
Antonin Campana