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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Soros, Matthieu Ricard et le bouddhisme dégénéré

Publié par Antonin Campana sur 26 Septembre 2016, 17:15pm

Catégories : #Le coin des clowns

Soros, Matthieu Ricard et le bouddhisme dégénéré

 

Vous connaissez forcément Matthieu Ricard (au centre sur la photo ci-dessus, entre Jacques Attali et François Hollande, à l'Elysée lors de la remise du rapport sur « l’économie positive » (sic), le 21 septembre 2013). Même si son nom ne vous dit rien, vous l’avez vu sur France 2, TF 1 ou BFM-TV ; vous l’avez entendu sur RTL, Europe 1 ou France Culture ; vous l’avez lu dans Le Point, Libération ou Le Monde. C’est que Matthieu Ricard fréquente assidument toutes les salles de rédactions et tous les plateaux de télévision, mais pas seulement : il délivre aussi la bonne parole dans les universités et il a même été reçu à l’Elysée pour y être décoré par Nicolas Sarkozy en personne ! C’est que Matthieu Ricard est quelqu’un d’important : c’est un moine bouddhiste, accessoirement interprète et quasi porte parole en France du Dalaï-Lama.

« Dis-moi qui tu sers, je te dirai qui tu es » : mais qui est ce Dalaï-Lama qui guide spirituellement Matthieu Ricard ? Quelqu’un de bien assurément ! Sur son site, ce saint apôtre de la religion mondiale présente en quelques lignes les principes fondamentaux qui l’animent : « Human Rights, Democracy and Freedom ». Il affirme que les « valeurs de la démocratie, de la société ouverte [open society],  des droits de l’homme, de l’égalité » sont des « valeurs universelles » (sic) nécessaires à la paix et à la liberté.

Le moins que l’on puisse dire est que le point de vue « spirituel » du Dalaï-Lama est éminemment politique. C’est presque un copié-collé du projet de « société ouverte » que défend un Georges Soros et avec lui l’oligarchie. Hasard, rencontre de grands esprits ? Pas si sûr. On sait « officiellement » aujourd’hui, par des documents comptables états-uniens déclassifiés en 1998, que jusqu’en 1972 au moins le Dalaï-Lama recevait personnellement de la CIA  un « salaire » annuel de 180000 Dollars. A cette somme s’ajoutait plus de 1,7 millions de dollars pour que sa Sainteté mène à bien ses opérations politiques internationales. Il travaillait alors avec ses deux frères, eux-aussi agents de la CIA, et en relation avec la guérilla tibétaine, une guérilla armée de vrais fusils il va sans dire. Selon Maxime Vivas (Pas si zen: La face cachée du Dalaï-Lama - Essais – documents), des sommes équivalentes auraient ensuite été versées par la NED (National Endowment for Democraty), une officine écran de la CIA. Il est donc surprenant qu’un guide spirituel de son envergure, se disant soucieux des droits de l’homme et de la liberté, soit (ou ait été) appointé dans le même temps par une organisation dont il est avéré qu’elle pratique la torture, les meurtres ciblés et les emprisonnements arbitraires dans des prisons secrètes. Que diriez-vous d’un politicien qui ferait son élection en défendant la Paix dans le monde tout en étant financé par le lobby de l’armement ? N’y aurait-il pas  « une légère contradiction » ?   

Matthieu Ricard, quant à lui, n’a semble-t-il pas de liens avec la CIA ou la NED. Il est, par contre, très introduit dans la famille Soros, plus précisément celle Andréa Soros, la fille de Georges, le fondateur de l‘Open Society Foundation qui déstabilise des pays entiers en coordination avec la CIA, la NED, l’USAID, Freedom House, etc. Ricard va-t-il à New York ? Il est reçu et séjourne à Greenwich Village, dans les modestes appartements d’Andrea Soros (une bicoque, presque un ermitage, à 20 millions de dollars seulement).  Ricard écrit-il un livre ? Georges Soros y ajoute quelques mots gentils. Ricard a-t-il besoin d’argent ? Comme vous, il fonce à Davos où il rencontre Melinda Gates (la femme de Bill) et s’entretient avec Soros (qui menace la monnaie chinoise).

Comme le Dalaï-Lama, Matthieu Ricard est pour la « société ouverte », la démocratie et les droits de l’homme. Ses références intellectuelles s’appellent Georges Soros (le « philanthrope Georges Soros » dit-il), Jacques Attali ou Stéphane Hessel. La gouvernance mondiale ? Ricard est pour : « on doit arriver à une gouvernance mondiale ! » (7 nov. 2011, émission Service Public de France Inter). Les migrants ? Matthieu Ricard est pour ! Il a pleuré pendant 10 minutes en voyant la photo du petit Aylan étendu sur une plage. Aussi, il admire ceux qui « accueillent les réfugiés à bras ouverts » et donne en exemple l’association Singa France et son réseau CALM (« comme à la maison ») qui cherchent à placer les « réfugiés » chez l’habitant. La Chine ? Il est contre bien sûr, tout comme Andrea Soros, à la tête de deux fondations (Tsadra Foudation et Trace Foundation) qui sous des prétextes culturels préparent en catimini quelque révolution de couleur au Tibet.

Mais pourquoi Soros soutient-il le bouddhisme ? On sait qu’il n’aime pas la Chine (une société trop fermée à son goût) et qu’en agissant sur le Tibet il agit contre celle-ci. Certes, mais pourquoi alors promouvoir le bouddhisme chez nous, via des Matthieu Ricard ?

Le bouddhisme dont il s’agit ici est un bouddhisme très simplifié et appauvri, une sorte de « bouddhisme pour les nuls » fait de mièvreries sur l’altruisme, la compassion et l’ouverture aux autres. Ce bouddhisme de pacotille est une démarche individuelle qui incite à « trouver la paix intérieure », à se recentrer sur soi pour « atteindre un état de conscience », à méditer pour s’éveiller et atteindre le Nirvana, l’illumination. Autrement dit, c’est une doctrine qui cadre parfaitement avec l’individualisme de la société postmoderne tout en véhiculant des « valeurs » détournées (altruisme, compassion) qui servent le projet de métissage de l’Europe. Sur le marché du spirituel, le bouddhisme amoindri est un produit de consommation contre lequel les religions traditionnelles sont démunies. Il flatte Ego, en fait le point de départ de toutes choses, ce qui est conforme à ses désirs profonds, tout en lui donnant bonne conscience par une compassion fausse et sur-jouée. Il casse donc les liens religieux ancestraux tout en préfigurant une sorte de religion universelle, individuelle, sans Dieu, sans impact sociétal, sans théologie : une philosophie religieuse de supermarché, un sous-produit de Fast-food spirituel adapté au cerveau décérébré de l’individu postmoderne, un dissolvant de société identitaire.

Le bouddhisme dégénéré de Matthieu Ricard, de la famille Soros et des médias sera-telle la future « religion mondiale » d’une humanité enfin unifiée et calibrée ?  Difficile de répondre à cette question. Une chose est sûre : c’est une option et ils y travaillent !

Antonin Campana

 

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F
Psychiatrie<br /> Pathologie lourde concernant Mr Soros<br /> <br /> Richesse<br /> On a beaucoup de chance quand on naît riche mais cela peut se payer cher, car ce n'est pas la personne concerné mais l'ordre des choses. On n'est pas comme certains amorale et morale. Comme Copé, comme Mdm Clinton, comme les amis au Dalai Lama. Soros est un schizophrène.
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F
Richesse<br /> <br /> On a beaucoup de chance quand on naît riche mais cela peut se payer cher, car ce n'est pas la personne concerné mais l'ordre des choses. On n'est pas comme certains amorale et morale. Comme Copé, comme Mdm Clinton, comme les amis au Dalai Lama. Soros est un schizophrène.
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R
Très bien vu l'action de Ricard et du Dalai¨lama, et tout cela est effectivement du bouddhisme de pacotille d'une part, et d'autre part une action politique avec pour fin le fameux gouvernement mondial. Ceci étant, ce n'est pas fait, la preuve nous sommes là. Je vous donne les coordonnées de mon blog qui traite aussi de tout cela : mondesterriens.overblog.com
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R
Merci pour votre blog, vos articles apportent une réflexion extrêmement intéressante sur notre monde. <br /> Bonne continuation!
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C
Oui, pas simple cette histoire. J'avais lu le livre de Matthieu Ricard avec son père. Mais quand il a écrit son bouquin sur les animaux il m'est tombé des mains tellement je l'ai trouvé mièvre.<br /> Depuis lors, j'ai beaucoup de circonspection à l'égard de ce monsieur et vos informations viennent éclairer un aspect de son personnage que je pressentais sans pouvoir en définir les contours. C'est chose faite. Toute chose, même la meilleure peut-être dé-tournée, méfiance en toute chose, c'est ce que nous apprend cette sordide histoire!
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