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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Le mondialisme, genèse et développement.

Publié par Antonin Campana sur 21 Septembre 2016, 14:47pm

Catégories : #Les joies de la nation Frankenstein, #Perspectives Autochtones

Le mondialisme, genèse et développement.

 

Le mondialisme est un système à tuer les peuples. Son but est la constitution d’un magma humain indifférencié sur lequel régnerait une caste immaculée, caste oligarchique il va sans dire. Voici en quelques lignes les origines et le développement de cette idéologie qui empoisonne le monde depuis 27 siècles. 

 

Le mondialisme apparaît dans le monde hébraïque

Le mondialisme apparaît dans le monde juif au VIIe siècle avant notre ère, sous la férule du roi Josias.

A l’origine, cette idéologie a pour ambition d’unir et d’homogénéiser le peuple juif sous la direction de son roi. C’est un projet mobilisateur très efficace bien que simpliste dans sa formulation. Les prêtres d’Israël vont diviser l’humanité en trois grandes catégories hiérarchisées. Au sommet se trouve le peuple d’Israël, peuple élu par un Dieu unique. Dans la fange se trouvent les peuples cananéens, aussi pervers et dépravés que les Juifs sont saints et justes. Entre les Juifs et les Cananéens existe une humanité anonyme, plus ou moins souillée. Le projet mondialiste hébraïque  prescrit alors aux Juifs d’exterminer les peuples cananéens (ce qu’ils prétendent avoir fait) puis d’annoncer le Droit au reste de l’humanité, sachant que ceux qui le refuseront seront à leur tour  exterminés. A la fin des temps, les Juifs seront un peuple de prêtres, les non-juifs les serviront et les nourriront, le monde sera unifié avec pour capitale Jérusalem, il n’y aura plus de guerre et même les captifs sortiront de prison. Ces conceptions sont encore celles du judaïsme d’aujourd’hui. 

 

Le mondialisme hébraïque a été récupéré par l’Eglise

L’Eglise va s’approprier les grands thèmes qui structurent cette idéologie mondialiste hébraïque. Pour se faire, elle va bâtir une théologie qui proclame que le peuple juif a été répudié par Dieu, qu’il n’est donc plus le peuple élu chargé d’annoncer au monde le Droit et la Loi , que l’Eglise est ainsi la « nouvelle épousée », le « véritable Israël », le « nouveau peuple de Dieu » seul bénéficiaire de la Mission et des promesses divines de domination mondiale. Fait nouveau, le missionnaire chrétien ne cherchera pas à soumettre les nations à un peuple élu mais à convertir par la foi pour assimiler les gentils dans l’Eglise. Au contraire du judaïsme qui se justifie par le sang et la lignée, le christianisme n’aura aucun préjugé racial. Pour cette raison, le projet mondialiste chrétien obtiendra de bien meilleurs résultats que celui d’un judaïsme contraint d’annoncer la Loi tout en restant dédaigneusement séparé des nations.

 

Glissements Dans le monde profane

Dans un troisième temps, l’argumentaire de ce mondialisme ecclésiastique va glisser dans le monde profane. Imitant les Pères de l’Eglise, les érudits entourant Charlemagne vont reprendre la notion d’élection divine pour en faire un attribut du peuple franc. Ils vont explicitement assimiler les Francs à Israël afin de récupérer à leur compte la mission et la promesse divine et légitimer ainsi les conquêtes pour le salut de l’humanité. Le peuple franc, « nouvel Israël » et « peuple de Dieu » auprès des nations, verse alors dans une civilisation très vétérotestamentaire. Les princes s’identifient à  Josué, Josias ou Esdras. Les évêques se comparent à Miché, Ezéchiel ou Nathan. Le roi se veut nouveau David. La « race illustre des Francs instituée par Dieu » (Nouveau prologue à la loi salique, 763) a alors le devoir de dilater son empire jusqu’aux confins du monde.

Autre exemple : la conquête espagnole du Nouveau Monde. Cette entreprise s’inscrit dans une logique mondialiste puisque les Espagnols la légitiment par la nécessité biblique d’évangéliser le monde entier. De plus cette évangélisation des « iles » et des « peuples lointains » semble réaliser la prophétie contenue dans le livre d’Isaïe : une prophétie qui concerne Israël ! L’Espagne est donc le nouvel Israël et la nouvelle «  lumière des nations » (Is 49,1-6). Elle a une mission planétaire à remplir au nom de Dieu. Et si les Espagnols sont les « héritiers » du peuple d’Israël… ceux qui s’opposent à leur mission sont par conséquent les descendants des Cananéens à exterminer.

Nous pourrions donner d’autres exemples de ce mondialisme hébraïque. Il est toujours vivace dans le « seul pays nécessaire au monde » (Clinton à propos des Etats-Unis). La révolution « française », quant à elle, lui a donné une nouvelle dimension en le laïcisant pour lui faire une apparence plus conforme à la « Raison », nouveau dieu de l’époque.

 

Un mondialisme hébraïque laïcisé

La Révolution allait reprendre tous les thèmes et les catégories qui structurent le mondialisme hébraïque, tout en les « modernisant ». Au décalogue, les républicains substituent les Droits de l’Homme. A la lumière du Christ, ils substituent les « lumières de la Raison ». Au Dieu tout-puissant, ils substituent le Peuple « source de tous les pouvoirs » (Mirabeau). A Israël ou à l’Eglise, ils substituent la République « immortelle » (Danton), « Morale »  et pleines de « vertus » (Robespierre). Aux Cananéens, ils substituent le despotisme, la tyrannie ou les Vendéens. Au Salut, il substitue la Liberté. Enfin, comme Israël ou l’Eglise, la République se pense investie d’une mission sacrée : « libérer l’univers » (Danton), « faire briller l’aurore de la félicité universelle » (Robespierre), installer une « république universelle » apportant aux nations la liberté, la démocratie, la civilisation : et que périssent ceux qui les refusent !

 

Un mondialisme laïcisé adopté par oligarchique

Par son discours sur la colonisation du 28 juillet 1885,  Jules Ferry demande à la Banque, au grand commerce et à l’Industrie de s’associer à la « mission civilisatrice de la France ». Grâce à Ferry, l’oligarchie va ainsi disposer d’un marché mondial ouvert gratuitement grâce au sang de nos soldats et surtout d’une dimension morale toute nouvelle qui lui permettra de légitimer ses rapines par la défense de la liberté, de la civilisation ou de la démocratie. C’est l’union de l’idéal et du capital, du mondialisme hébraïque laïcisé et du capitalisme le plus sordide. Cette union proposée par Ferry se fera et ne se démentira jamais. Aujourd’hui, il n’est pas une multinationale, pas une banque, pas un milliardaire comme Soros, qui n’habille la mondialisation de quelque défense des libertés, des droits de l’homme ou de la démocratie. L’oligarchie mondiale a cyniquement fait sien les grands principes définis au XVIIIe siècle par la république « française » : pour son plus grand bénéfice, elle est devenue missionnaire et « philanthrope ». 

 

Le « Système »

Le Système est l’alliance entre des intérêts économiques capitalistes, qui supposent la mondialisation des échanges, la standardisation des consommateurs, la déréglementation et la fin des frontières, et une idéologie « morale » à vocation planétaire, simple projection laïcisée du mondialisme vétérotestamentaire. Le Système est une combinaison d’éléments économiques, politiques, médiatiques, idéologiques qui concourent à la formation d’une société planétaire sous gouvernance oligarchique. Chacun de ses éléments est irrigué directement ou indirectement à la fois par l’Argent oligarchique et par l’idéologie républicanoïde. Les médias, par exemple, délivrent un discours mondialiste et sont financés par la publicité et l’actionnariat des multinationales oligarchiques. Les politiciens mettant en œuvre la mondialisation reçoivent le soutien « citoyen » des médias mondialistes tout en étant financés par les oligarques qui misent sur eux. Les multinationales s’enrichissent des facilités qui leur sont offertes par les politiciens mondialistes et véhiculent explicitement un message qui renforce la « société ouverte », etc. Dans ce monde où s’entremêlent les intérêts économiques et idéologiques, le destin des peuples qui s’opposent au mondialisme, c’est-à-dire à la fois à l’ouverture des marchés et à la « démocratie », est d’être détruits.

 

En conclusion

Le projet mondialiste, qu’il soit hébraïque, ecclésiastique, « national », républicain ou oligarchique, suppose toujours la destruction des peuples et, sur leurs cadavres, la prééminence mondiale d’une sorte d’élite vertueuse et pure qui peut être selon les cas un peuple, une Eglise, une caste politique ou un groupe social. Le mondialisme s’entoure toujours d’une sainte légitimité : Dieu, le Salut, les « justes titres », les droits de l’Homme, la « démocratie », le « devoir d’ingérence »… Le mondialisme sert les intérêts d’une caste et agit toujours en fonction d’une transcendance qui donne à celle-ci le « devoir » de s’imposer au monde, dût-elle exterminer une partie de l’humanité. Depuis Josias, le mondialisme s’est toujours construit sur le meurtre et la destruction.

Autant le savoir

 

Antonin Campana

 

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B
illustration de votre article par des paroles récentes et très révélatrices de l'actuel Résident de la République :<br /> - Attaquer une église, tuer un prêtre, c'est profaner la République<br /> - la démocratie est notre arme, la démocratie est notre âme<br /> - Je veux dire, au nom du suffrage universel dont je suis finalement, encore jusqu'au mois de mai, le seul qui en ait eu l'onction, que dans une démocratie, il y a l'élection.
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