Double meurtre de Magnanville : un député suicidaire a osé s’interroger sur la sincérité des musulmans ayant manifesté à Mantes-la-Jolie « en solidarité avec la police » !
Pourtant Abdelaziz El Jaouhari, président de la mosquée de Mantes-Sud avait clairement signifié que la communauté musulmane n’avait « aucune responsabilité dans les actes criminels et la barbarie générés par le terrorisme ». Dans le cortège, on avait même entendu des manifestants dire en substance que l’Islam était une religion d’amour, pleine de tolérance en matière religieuse.
Qui croire ?
Ceux qui mettent en avant l’unique verset du Coran (S2. V256) qui affirme : « Point de contrainte en religion » ?
Ou ceux qui affirment les nombreux « versets du sabre », ainsi que les hadiths, qui ordonnent de combattre jusqu’au bout les infidèles, les polythéistes et de les tuer afin que la « religion soit à Dieu » ? (S2 V193 ; S9 V73 ; S9 V36 ; etc.)
Difficile question, d’autant que les docteurs de l’Islam considèrent que l’unique verset « Point de contrainte » est plus ancien (période mecquoise) que les versets du sabre (période médinoise) et qu’en conséquence il a été abrogé par ces derniers !
Mais ne chipotons pas sur ces détails. Les musulmans peuvent facilement montrer leur sincérité à notre député :
Qu’ils déclarent simplement que les versets du Coran et les hadiths ordonnant de combattre et de tuer les « infidèles » sont des versets iniques et des commandements insupportables. Qu’ils cessent de les réciter et de les lire, qu’ils les désavouent publiquement puisqu’ils sont invoqués par les « terroristes » et l’Etat islamique. Bref : que les musulmans sincères déclarent ne pouvoir en conscience considérer l’ensemble du Coran et des hadiths comme juste et légitime.
Une simple proclamation, dans toutes les mosquées, par tous les dignitaires de l’Islam, clarifierait les choses : cela est si facile ! Alors, chiche ?
Pour ceux qui auraient quelques pudeurs à répudier ouvertement les versets du sabre, tout en étant sincèrement désolé du racisme qui tue des Français en raison de leur religion, je soumets cette citation d’un kâfir nommé Bossuet :
“Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.”
Antonin Campana