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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Florian Philippot, le Pouvoir et le Grand Remplacement

Publié par Antonin Campana sur 15 Juin 2016, 08:43am

Catégories : #Perspectives Autochtones

Florian Philippot, le Pouvoir et le Grand Remplacement

 

Mes parents habitaient, quand j’étais gamin, un quartier « populaire » situé à quelques kilomètres d’une ville importante. Quelquefois, nous prenions le bus pour nous y rendre. Un jour dans ce bus, j’ai vu pour la première fois de ma vie un Africain. Nous n’avions pas la télévision, j’étais très jeune et je découvrais avec étonnement un homme à la peau noire. Il avait un manteau gris et ses mains étaient croisées sur une sacoche de cuir marron. C’était probablement un étudiant qui se rendait à la « fac ».

Dernièrement, il m’a fallu reprendre le bus pour rejoindre la même ville. Mis à part un couple de personnes âgées, j’étais le seul Blanc. Tous les autres, « chauffeuse » comprise, auraient suscité l’étonnement de l’enfant que j’étais quelques cinquante années plus tôt ! Désormais, sur la terre de mes ancêtres, c’était moi l’étranger !

Celui qui remet en cause le Grand Remplacement est soi un aveugle doublé d’un niais, soit un traître, soit un hypocrite qui préfère refouler la réalité plutôt que le régime politique qui l’a fabriquée.  

Florian Philippot se situe à l’évidence dans la catégorie des hypocrites. Il est vraisemblable que Philippot a conscience, comme tout le monde, y compris les traîtres, que le Grand Remplacement n’est pas une théorie mais une réalité. Or Philippot semble trop ambitieux pour reconnaître des réalités au prix de sa carrière politique.  Il est en effet difficile de dissocier le Grand Remplacement du régime en place. L’immigration de population, l’idéologie du « creuset », la « République métisse » sont contenus dans les valeurs et les principes fondateurs de celui-ci. Le Grand Remplacement n’est pas accidentel : il est conforme à la nature d’un régime républicain qui repose tout entier sur le principe d’universalité. Et cela, Philippot le sait !

Reconnaître le Grand Remplacement l’obligerait donc à incriminer non pas une politique politicienne ponctuelle et sans proportion avec la disparition programmée de notre peuple, mais un modèle global de société, des « valeurs » et un principe de gouvernement : la République elle-même ! La voie de la vérité est donc périlleuse, d’une part parce que la loi interdit de remettre en cause le régime politique en place, d’autre part parce qu’on ne peut sortir du républicanisme sans être immédiatement « diabolisé » (attitude qui pourrait d’ailleurs justifier une dissolution du FN).

La négation du Grand Remplacement signifie concrètement que Philippot et le Front National ne toucheront jamais aux grands piliers du régime en place. Pour les frontistes, le « peuple français » ne peut être autre chose que cette  communauté civique melting pot qui emprisonne et dissous le peuple autochtone. Selon eux il n’y a pas « Grand Remplacement », car un Français est un Français quelles que soient ses origines ou sa religion. Logique, mais le réfractaire doit en tirer les conséquences : le FN s’est rallié à la conception républicaine qui remplace l’appartenance réelle par l’appartenance de papier. C’est que l’acceptation du Grand Remplacement est le prix du pouvoir.

Il faut tirer les conclusions de ce qui précède : la lutte pour le pouvoir politique au prix du Grand Remplacement est une aberration. Il est absurde de vouloir prendre le volant d’un véhicule programmé pour aller dans un mur. C’est une perte inutile d’énergie, un temps précieux de gaspillé : mieux vaut en faire sortir les passagers.

Ce véhicule, c’est la communauté civique melting pot, c’est la société Frankenstein faite de débris de peuples, c’est notre prison. Philippot ne remet pas en question la société Frankenstein : il veut en prendre la tête pour colmater ses fissures et ses failles et ainsi, peut-être, la faire durer dix ans de plus. Mais quel est dans ce projet l’intérêt de notre peuple ? Pourra-t-il à terme disposer de lui-même ou sera-t-il comme à Londres, Rotterdam ou Calgary,  « démocratiquement » dépendant des choix formulés par une population de plus en plus allochtone ? D’après vous ?

Notre peuple est prisonnier d’une communauté civique melting pot. Son destin lui appartiendra de moins en moins : c’est bêtement démographique. Il n’est donc pas possible pour un dissident identitaire de servir cette communauté civique melting pot sous prétexte de servir la « France ».

Le Grand Remplacement est une réalité sur un territoire et dans un corps politique. Notre peuple n’est pas remplacé si on le considère indépendamment du cadre territorial et politique où il semble de plus en plus dilué. Notre travail doit être de le réagréger pour ensuite le libérer. Peu importe le pays de France, peu importe le pouvoir politique : dans notre situation, seule compte la survie de notre peuple.

On peut toujours reprendre un pouvoir perdu. On peut toujours reconquérir des terres volées. On ne pourra jamais ressusciter un peuple mort.

 

Antonin Campana

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Philippot est ambitieux, certes. Il veut être partie prenante du système qui se sert de lui. En effet il est indispensable pour les gens de ce système qui peut ainsi se déclarer démocratique. Il fera un beau petit cocu. Il ne fait pas le poids face aux pachydermes du système qui vont l'écrabouiller quand il ne leur servira plus à rien.
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