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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


« Racisme antiblanc » ou « antijaphétisme » ?

Publié par Antonin Campana sur 2 Avril 2016, 07:22am

Catégories : #Antijaphétisme

« Racisme antiblanc » ou « antijaphétisme » ?

[Le racisme antiblanc est une pulsion animale souvent violente dirigée contre les Blancs sous le seul prétexte de leur couleur de peau. L’antijaphétisme est un système intellectuel d’avilissement des Blancs, accusés d’être par nature « racistes ». L’antijaphétisme est donc une pensée élaborée qui alimente le racisme antiblanc et justifie l’asservissement moral des Blancs]

 

Quelle différence entre racisme antiblanc et antijaphétisme (étant entendu que les Blancs sont, selon la Bible, des fils de Japhet) ? En fait, le racisme antiblanc est à l’antijaphétisme ce que le grognement est au langage articulé ou, si l’on préfère, ce que la trique est au conditionnement.

Ainsi, le racisme brise, l’antijaphétisme avilit. Le racisme propage la haine, l’antijaphétisme enseigne le mépris. Le racisme insulte, l’antijaphétisme déchoit. Le racisme fait peur, l’antijaphétisme fait honte. Le racisme se justifie par  la force, l’antijaphétisme se justifie par l’éthique. Le racisme est violent, l’antijaphétisme est moral. Le racisme provoque, l’antijaphétisme culpabilise. Le racisme soumet les corps, l’antijaphétisme asservit les âmes. Le racisme est dans l’action, l’antijaphétisme est dans l’interprétation. Le racisme tue, l’antijaphétisme métisse. Le racisme exclut, l’antijaphétisme dissout. Le racisme est animal, l’antijaphétisme est idéologique. Le racisme sert des instincts, l’antijaphétisme sert un projet. Le racisme voit des peaux, l’antijaphétisme voit des identités. Le racisme détruit des gens, l’antijaphétisme détruit des peuples…

Le racisme antiblanc est une réalité au quotidien pour beaucoup d’Européens de souche. Ainsi du « sans-dent » obligé de quitter son quartier parce que Blanc, de la fille violée parce que Blanche, du collégien racketté parce que Blanc, du détenu brimé parce que Blanc, du touriste assassiné parce que Blanc, de l’étudiant bolossé parce que Blanc, de l’employeur soumis au « testing» parce que Blanc, du flic suspecté parce que Blanc, mais aussi du Blanc victime du chantage racial (« c’est parce que je suis musulman que tu… »), du chômeur Blanc victime de discrimination « positive », du Blanc victime de calomnie raciste (« il me refuse cet emploi parce que je suis… »), du Blanc confronté à la ségrégation verbale (exclusion par l’utilisation d’un langage ethnique incompréhensible), du Blanc victime d’insultes racistes (« face de craie », « jambon », « sale Blanc »...), du Blanc confronté au déni de parole (« qu’est-ce que tu connais, toi, au racisme ? »)…

Ce racisme peut s’avérer meurtrier : 130 personnes ont ainsi été assassinées en novembre à Paris pour la seule raison qu’elles étaient, selon un vocabulaire qui renvoie aux croisades, donc aux Européens de souche, des « mécréants » et des « croisés ». De la même manière, à Sousse en Tunisie (26 juin 2015) l’assaillant ne tue que des Blancs (39 morts). Au musée du Bardo (mars 2015) ou à Bamako (novembre 2015) ce sont de nouveaux des « touristes occidentaux » qui sont visés.  Le racisme antiblanc et antichrétien  tue en Europe, en Asie au Maghreb, en Afrique noire, en  Afrique du Sud, aux Etats-Unis… Tuer au nom d’Allah ne change rien au caractère raciste de l’acte mais lui ajoute une connotation religieuse qui désamorce des consciences déjà prédisposées à haïr le Blanc.

La dangerosité du racisme antiblanc ne doit donc pas être sous-estimée : celui-ci tue, blesse, opprime. Cependant, même manipulé par quelques versets du Coran ou quelques Hadiths du Prophète, ce racisme reste un racisme superficiel qui meurtrit les corps, mais laisse indemne les âmes.

Rien à voir ici avec l’antijaphétisme ! Si le racisme antiblanc est une pulsion primaire, irrationnelle, presque animale que l’on rencontre plutôt dans les banlieues, l’antijaphétisme quant à lui est un système de pensée très élaboré qui a pignon sur rue dans l’Enseignement, l’Histoire, la politique, la morale, la Justice, les médias…  L’antijaphétisme est le racisme des gens intelligents. Il est au racisme de la rue ce que le marxisme était au goulag : une caution morale, le versant propret d’une machine à broyer les hommes.

L’antijaphétisme est un système d’avilissement du Blanc dont la clé de voûte est le racisme supposé du Blanc. Toute l’idéologie antijaphite repose en effet sur le postulat que le Blanc est raciste par nature (au contraire des autres qui le sont parfois « par accident » et souvent en réaction au racisme blanc). Pour l’antijaphite, la nature raciste du Blanc apparaît tout au long de son histoire, depuis les Grecs jusqu’à Auschwitz. Le Blanc aurait ainsi inventé le racisme et se serait rendu coupable de multiples exterminations et de persécutions sans nombre.

L’antijaphétisme considère que le racisme est l’élément constitutif principal de la « blanchitude » : c’est ce racisme quasiment biologique, davantage que la couleur de peau, qui donne au Blanc son caractère véritablement « blanc ». Le Blanc doit donc renier sa blanchitude, c’est-à-dire son histoire, sa religion, son identité….  afin de renier son racisme. On va chercher des « preuves » du racisme des Blancs dans leur histoire, leurs traditions, leurs philosophies, leurs doctrines politiques, leur religion…  et l’on va insidieusement montrer la permanence de cette pathologie raciste jusqu’à aujourd’hui (d’où les publicités antiracistes pointant les seuls Blancs, d’où les mesures de « testing » visant les seuls Blancs, d’où la pseudo légitimité de la « discrimination positive » ou du CV anonyme…).

L’antijaphétisme apparait partout où il s’agit d’expliquer l’échec du modèle de société multiraciale.  Il permet de faire retomber sur les Blancs le naufrage du « vivre ensemble » afin d’épargner le modèle planétaire que l’on cherche à imposer. En falsifiant l’histoire des Blancs, en salissant leur culture, en analysant leur comportement sous l’angle du racisme qu’on leur prête, l’antijaphétisme permet de désigner un bouc émissaire.

L’antijaphétisme est donc bien plus dangereux que le racisme antiblanc. D’une part parce qu’il donne au racisme antiblanc des « munitions intellectuelles » et des raisons légitimes (la traite négrière, les croisades, le colonialisme, l’esclavage…) pour racketter, voler, bolosser, tuer… en toute bonne conscience. D’autre part parce qu’il instille chez les Blancs eux-mêmes un dégoût de soi qui les rend incapables de s’affirmer en tant que Blancs, sous peine de devoir assumer une nature séculairement raciste.

L’antijaphétisme est un racisme d’Etat aux conséquences redoutables. C’est un racisme institutionnel qui irrigue l’Ecole, les médias, la Justice, la pensée en générale… Il empoisonne l’histoire et justifie des lois iniques. C’est le postulat de base de l’antijaphétisme (le Blanc est raciste par nature) qui fait suspecter aux tribunaux une motivation raciste dès lors qu’un Blanc agresse un non- Blanc (l’inverse ne se voyant jamais). C’est ce même postulat ancré dans les institutions qui oblige le policier Blanc, le propriétaire Blanc d’un logement, le portier Blanc d’un établissement de nuit,  l’employeur Blanc… à justifier qu’ils ne discriminent pas en fonction de la race (« qui n’existe pas ») lorsqu’ils interviennent ou font des choix.

L’antijaphétisme, système d’avilissement des Blancs, se révèle infiniment plus destructeur que le racisme antiblanc proprement dit. L’antijaphétisme fait du racisme antiblanc un racisme « à rebours » : il le justifie moralement. Mais surtout, il justifie un système d’asservissement des Blancs, au nom de leur nature perverse qu’il convient de contraindre et de surveiller.

Antonin Campana

 

 

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B
Et c est pas fini
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I
Je rajoute que la droite officielle, a prétendu combattre le racisme antiblanc, mais valide l'antijaphétisme, des gens comme Copé par exemple.
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I
Très bon article, en lisant les livres, ou en écoutant les conférences de gens comme Bouteldja ou Soumahoro, régulières de ce soir ou jamais, adeptes de ce nouvel antiracisme qui va plus loin que l'antiracisme universaliste classique, on retrouve bien ce qui est décrit dans cet article, pour vaincre le supposé racisme, il faut détruire le monde blanc, depuis 10 ans ce paradigme antijaphetique est devenu dominant, rappelez vous du "rapport sur l'intégration" etc..
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