[Nous présentons ci-après un extrait d’un cours du rabbin Haïm Dynovisz (vidéo). Nous engageons nos lecteurs à en soupeser chaque mot. Ces propos sont ceux d’un rabbin qui professe un judaïsme très orthodoxe. Mais auparavant cette rapide introduction, ce petit décryptage aussi…]
Le Rav Haïm Dynovisz est né en Belgique et dirige l’institut Pit’ha Dékarta de Jérusalem. Cet institut de tendance Loubavitch s’adresse principalement à la communauté francophone israélienne, mais dispense aussi des cours de judaïsme via internet. Le rabbin Dynovisz est souvent un invité des synagogues d’Ile de France et organise aussi des séminaires près du lac de Tibériade.
Dynovisz est intéressant de notre point de vue car il n’appartient pas au peuple blanc (il distingue clairement le peuple juif du peuple blanc dont il parle : « le problème n’est pas que chez eux [les Blancs], il est chez nous aussi [ les Juifs]») et fait un diagnostic en quelque sorte « extérieur » et, pourrait-on dire, moins « impliqué » qui va dans le sens de nos propres observations : « la race blanche est en train de disparaître », dit-il.
Il ne faut cependant pas se méprendre sur les motivations profondes du rabbin. Il se contrefout du peuple blanc : celui-ci ne l’intéresse que dans la mesure où sa persistance dans le temps est nécessaire au peuple juif et à la réalisation de la « Promesse ». Pour continuer à exister le peuple blanc devrait abandonner ce dieu « bon » et un peu « con », dit Dynovisz, ce « dieu d’amour, ce dieu gentil [qui dit] faites l’amour et pas la guerre ». Bref : le peuple blanc devrait abandonner sa religion chrétienne féminisée, se soumettre au dieu juif c’est-à-dire aussi au judaïsme, cette religion qui fait du peuple juif le peuple élu pour gouverner l’humanité.
« Blancs défendez-vous, dit Dynovisz. Défendez-vous, on est en train de prendre vos femmes et vos enfants. Et vous savez pourquoi on est en train de prendre vos femmes et vos enfants ? Parce que depuis 2000 ans on vous a présenté le dieu de l’amour !». Rien à redire là-dessus. Sauf que le rabbin nous propose un « dieu guerrier qui se bat et demande qu’on se batte » et surtout que le dieu dont il est question est un « dieu de guerre », celui-là même qui a construit un système d’avilissement des peuples cananéens, puis qui a planifié et organisé leur extermination systématique par les Hébreux. Que le christianisme tourne le dos à ce genre de dieu est tout à son honneur. Par contre, que le peuple hébreu se vante d’avoir mis en application ce plan divin, que le peuple juif honore encore les criminels qui se sont alors illustrés en tuant jusqu’aux plus petits enfants, que le sionisme revendique au nom de la Bible la possession d’une terre que seul un holocauste leur a procuré selon ce même livre, ne peut que heurter le sens moral d’un Européen. Depuis Marcion, Fauste de Milève et jusqu’aux Cathares, ces textes qui ordonnent de tuer tout ce qui a souffle de vie ont été regardés par de nombreux Européens comme l’œuvre du Mal, non comme celle de Dieu.
Le dieu juif ne correspond pas à l’âme du peuple blanc, mais le dieu chrétien lui est tout aussi étranger. C’est pourquoi du monothéisme il a fait un polythéisme, des dieux il a fait des saints, des solstices il a fait des Noël, des moines il a fait des chevaliers, des prêtres il a fait des soldats, des croix il a fait des épées. Car nul besoin d’un dieu de guerre dont la cruauté le dispute à l’iniquité. Les saints guerriers sont nos modèles séculaires et justifient amplement, sans pour autant écarter la tolérance et la compassion, le devoir de se battre : saint Georges, patron des chevaliers au cœur de la Reconquista ; saint Michel, premier guerrier venu du ciel ; saint Louis, le roi justicier ; sainte Jeanne d’Arc qui délivra le royaume de France…
Dynovisz fait un diagnostic juste mais son remède est faux. Il voudrait que les Blancs reconnaissent le dieu juif, donc la prééminence d’Israël, alors qu’il suffit que le christianisme souffreteux retrouve son caractère européen pour retrouver vigueur et combativité. Si le peuple blanc en reste au « vous n’aurez pas ma haine », alors ce que prédit Dynovisz se réalisera. Mais si le guerrier venu du ciel revient en chacun de nous, alors nul besoin d’un dieu vengeur et d’un peuple prêtre pour que l’on continue à façonner le monde comme nous le faisons depuis 30 000 ans.
Antonin Campana