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Terre Autochtone

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Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Les dix péchés capitaux du Patriote

Publié par Antonin Campana sur 18 Avril 2016, 15:57pm

Catégories : #Perspectives Autochtones

Les dix péchés capitaux du Patriote

 

Péché n°1 : il veut ignorer la nature réelle du régime politique en place

Le patriote n’a pas compris que les politiques mondialistes d’immigration et de grand remplacement étaient dans la nature du système républicain. Il pense naïvement que ces politiques sont en quelque sorte accidentelles et découlent des mauvais choix de politiciens plus ou moins incapables ou corrompus.  

Péché n°2 : il pense que des élections peuvent tout changer

Cette erreur découle logiquement de la précédente. Puisque la République n’est pas par nature mondialiste, il suffit d’en changer le personnel dirigeant pour lui donner une nouvelle orientation.

Péché n°3 : il croit que la République est la France

A la fin du XIXe siècle, les patriotes furent les derniers à accepter l’identification machiavélique d’un régime politique à la nation de Jeanne d’Arc ; au XXIe siècle, seront-ils les derniers à comprendre que la République entretient avec la France la relation d’un vampire avec sa victime ?

Péché n°4 : Il ne croit pas ce qu’on lui dit

Le patriote « refoule » ce qui le dérange. Il refuse de croire un Philippot quand celui-ci répète que le FN est un parti politique républicain qui ne fait pas de distinction en fonction des couleurs de peau, des origines ou des religions… Sinon pour qui voter ?

Péché n° 5 : Il reste dans le cadre

Le patriote a compris que les Autochtones seront bientôt minoritaires au sein du corps électoral. Il a compris que, « démocratiquement », des étrangers décideront bientôt de son destin. Mais il semble en état de sidération, dans l’incapacité psychologique de chercher des solutions qui sortent du cadre politique responsable de cette situation.

Péché n°6 : Il espère un événement providentiel

Ne sachant que faire, le patriote espère une crise économique, une guerre civile, un bouleversement majeur qui rebattent les cartes  et changent la situation à l’avantage de son peuple. « Ça va péter » est son acte de foi.

Péché n°7 : il espère un homme (ou une femme) providentiel

Variante de l’évènement providentiel, l’espérance en l’homme providentiel ressort de la pensée magique. Comment un sculpteur pourrait-il faire un chef d’œuvre avec de la poussière ? Il faut d’abord reconstruire le peuple pour qu’un artiste en politique puisse le sublimer. D’abord la dissidence, ensuite la Providence.

Péché n°8 : Il croit que « c’est foutu »

Le patriote est trop bien renseigné pour être un optimiste, aussi sombre-t-il souvent dans le pessimisme le plus stérile. Il ignore que tout est possible dans une Europe qui compte encore plusieurs centaines de millions d’Autochtones.

Péché n°9 : Il veut tout, maintenant

Le patriote veut la rémigration, le retour des nations, une société identitaire… mais immédiatement, sans passer par des étapes qui aurait un « effet cliquet », sans avoir à s’organiser pour cela, sans bâtir de stratégie de rassemblement… Faire comme le CRAN, le CRIF ou les Kanaks de Nouvelle-Calédonie ? Très peu pour lui, le patriote est au-dessus de ça : il n’est pas « communautariste » !

Péché n°10 : Il se trompe d’époque

 Comme Barrès autrefois, le patriote d’aujourd’hui aspire à une résurrection de la France éternelle. Mais depuis 30 ans au moins, ce n’est plus de France qu’il est question –existe-telle encore ?- mais de notre peuple dans le melting-pot dissolvant : pouvons-nous encore le sauver, et comment ?

 

Antonin Campana

 

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I
Assez d'accord, mais si beaucoup se trompent d'époque il faut leur laisser le temps de se "radicaliser" (dans le sens d'aller au fond des choses) <br /> Quand on a été violé dès la naissance par ce système, par la gauche etc.. il est long de s'en extraire. Ce qui a été mon cas, au début le poid de la société nous fait encore voter pour le ps et autres, puis on passe a une ligne assimilationiste republicaine, jacobine, on ne voit pas plus loin que la France, on est séduit par le Fn de Phillipot, puis on commence à comprendre à quoi mènerait l'assimilation, puis à comprendre à quoi mène l'immigration, on admet le grand remplacement, il y a pourtant encore du chemin avant de comprendre la nature de ce régime, des philosophies ayant façonnées nos sociétés, des véritables structures de pouvoir comme les médias, de se refaire une conscience historique, politique, philosophique etc... Vaincre son surmoi et atteindre le stade de l'instinct de survie est très long et on a plus de chances de passer pour un fou ou un danger auprès des gens lamda, que de les convaincre directement en leur parlant de république et du fond des choses.<br /> Le "patriote" faisant ces erreurs n'est qu'a une étape de la prise de conscience, comme tout le reste du spectre politique, comme la république originelle n'était qu'une étape du mondialisme, il s'agit de les décaler toujours plus vers la pensée des gens ayant compris ce qui se joue. Droitisation.<br /> Toujours plus d'immigration et de politique coloniale est bon finalement pour cette prise de conscience, les islamistes et les Houria Bouteldja sont nos meilleurs alliés de ce point de vue, bien plus efficaces auprès des masses autochtones que les reportages sur le banquet de rivarol, reportages perçus par l'organisateur du banquet comme une campagne de "com", alors qu'ils ne peuvent être qu'une campagne de com de leurs ennemis pour les diaboliser.<br /> <br /> Sinon, la France n'est pas le combat, pas le combat principal en tout cas, pas plus que le catholicisme, que la langue Française etc.. certains pourraient mêmes êtres vus commes dangereux, le catholicisme représenté en 2016 par un pape antiblanc et immigrationiste forcené, ou la langue Française, parlée majoritairement par des Africains, la francophonie n'abboutissant qu'a renforcer des liens avec des populations que notre véritable intérêt nous pousserait plutôt à écarter, à rompre..<br /> Le combat principal, radical, est la survie et l'émancipation du groupe biologique Européen en Europe dont certaines de ses branches ont crées la France tout en l'ayant précédé, car de la biologie découle générallement la transmission culturelle, donc la civilisation etc... La France pourrait toujours exister, en étant peuplée d'Africains parlant Français, ou elle pourrait disparaître, éclatée en plusieurs états peuplés d'autochtones Europeens continuant leur histoire; Quand bien même je ne souhaite aucun de ses futurs, mon choix serait tout de même vite fait, celui de la survie des Européens. Dur dur à expliquer aux "patriotes"en effet, à une époque où Morano symbolise le nazisme...
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A
Oui, la prise de conscience est longue et difficile... et le combat principal est bien celui que vous indiquez. Il revient au réfractaire de le mener. Il ne reste que lui, peu importe ceux qui le prennent pour un fou : ils ne comptent pas, ils suivront le jour venu. 2017 va remettre les pendules à l'heure pour beaucoup. Quand le FN ne sera plus un espoir, il faudra bien trouver un autre chemin. Au réfractaire de le lui montrer...
B
Parfait : on peut ajouter que croire que la religion catholique est un accessoire de la France, c'est laisser le champs libre à la laicité synonyme de morale judo-maçonique c'est à dire l'anti-France.
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