Le Gouvernement « français » vient d’entamer une campagne contre le racisme (sic) dont l’abjection le dispute au cynisme (vidéos ici). Pour un coup de trois millions d’Euros, une série de clips racistes répartissent l’humanité en deux grandes catégories, deux espèces pourrait-on presque dire tant la distance les séparant est ontologique :
Il y a tout d’abord les victimes : les Juifs, les Musulmans, les Arabes et les Noirs.
Et il y a les bourreaux, les éternels coupables, les éternels racistes, ceux qui « commencent toujours par des mots et finissent toujours par des crachats, des coups et du sang » : les Blancs en général et les Français de souche européenne en particulier.
Les clips ne laissent aucun doute quant à cette catégorisation de l’humanité. Les victimes sont clairement nommées (« Juifs », « Musulmans », « Arabes » et Noirs »). L’identité du raciste quant à elle apparaît clairement à travers le timbre des voix, le vocabulaire employé, les images et les propos tenus : « les Musulmans ne sont pas comme nous », « dans vingt ans la France sera musulmane », « les Noirs, ils sont pas pareils c’est génétique », les Juifs « ne se mélangent pas », les Arabes « ne font aucun effort pour s’intégrer »….
Si l’on s’en tient à ces clips, les Blancs, les Français autochtones, les chrétiens ne sont jamais victimes du racisme ! Jamais victime du racisme, mais seuls comptables du racisme ! Le message subliminal est clair : les «Juifs », les « Noirs » ou les « Arabes » subissent le racisme mais ne l’éprouvent pas entre eux, ni contre les Blancs. Seuls ces derniers en sont coupables. Cette campagne de haine amplifiée par la connivence des médias distingue donc les Blancs de tous les autres hommes. Elle les distingue pour les avilir ! Littéralement, elle les extrait de l’humanité en les accablant d’une tare (le racisme) que les autres ne possèdent pas et dont, peut-on supposer, ces derniers seraient biologiquement ou culturellement immunisés.
Ce message s’inscrit dans le discours du plus pur antijaphétisme. Ce racisme antiblanc dont nous avons déjà décrit le caractère institutionnel est nécessaire à la République pour expliquer l’échec de son modèle de « vivre ensemble ». Nous sommes au cœur d’un système d’avilissement qui nie le Français de souche (le « Français de souche ça n’existe pas, dixit Hollande ou les tribunaux républicains) tout en le reconnaissant comme une incarnation du racisme. Le Français de souche a le choix entre ne pas être ou être un salaud !
Cette campagne de propagande est donc une campagne raciste, une campagne de haine qui impose aux consciences un système d’avilissement qui justifie la haine contre les Blancs. Comment pouvons-nous supporter ce racisme subventionné qui fait des Blancs des êtres « différents », malsains, sujets aux comportements irrationnels et dangereux pour les autres ? Comment pouvons-nous supporter que notre humanité soit remise en cause, qu’elle ait pour certains ce quelque chose en plus ou en moins qui justifie que l’on s’adresse à nous pour nous faire la morale ? Comment pouvons-nous supporter d’être traités comme des hommes inférieurs, des sous hommes pires que les autres hommes ? Comment pouvons-nous supporter d’être constamment piétinés ?
Antonin Campana
(Suite)
On me signale que le site du gouvernement « français » cherche à justifier l’absence du racisme antiblanc dans ses clips : «un choix : traiter des types de racisme qui sont à la source aujourd’hui des agressions les plus fréquentes. C’est pour cette raison que les agressions et menaces anti-blancs, anti-roms et anti-asiatiques ne font pas l’objet de films dédiés car ils sont proportionnellement moins nombreux ».
MAIS LE PROBLEME N’EST PAS LÀ !
Le problème n’est pas que le racisme antiblanc ne soit pas traité, le problème est que le racisme soit toujours imputé aux seuls Blancs, qu’ils aient le monopole du racisme !
Cette lecture du racisme a pour conséquence de confirmer un système d’avilissement des Blancs que l’on retrouve déjà dans l’histoire enseignée, les attendus des juges, les informations relatées par les médias de cour, le cinéma, la littérature moderne ou les plaintes des associations subventionnées… Ce système d’avilissement enseigne le mépris à l’égard du Blanc, mais le déshumanise aussi, l’expulsant hors de l’humanité « normale ».
Le gouvernement parle d’agressions « moins nombreuses » contre les Blancs pour justifier ses « choix ». Quelle aimable plaisanterie ! 90 morts rien qu’au Bataclan ! 90 personnes tuées par des musulmans qui voulaient faire la peau à des « mécréants », des « idolâtres » et des « croisés » (revendication ici). Faut-il rappeler aux benêts du gouvernement leur propre définition du racisme : « discrimination, haine, violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » ?
Même si cela était, même si les agressions contre les Blancs étaient moins nombreuses (cela ne durerait d’ailleurs pas en raison de l’antijaphétisme d’Etat), la République aurait un devoir de donner une place à part au racisme qui accable les Autochtones de ce pays. D’une part parce que les Autochtones n’ont pas « d’ailleurs » où se réfugier (l’Afrique pour les Africains, Israël pour les Juifs, les Antilles pour les Antillais, le Bled pour les Arabes…), d’autre part parce que, tirant la conséquence de ce qui précède, la Déclaration sur les Droits de Peuples autochtones l’oblige à protéger tout particulièrement le peuple autochtone de ce pays. Les benêts du gouvernement « français » rétorqueront que la République ne reconnaît pas le peuple autochtone de France. Devant, un Tribunal Pénal Autochtone (TPA) cela sera du plus mauvais effet.
AC