[La féminisation de l’homme occidental fait de nos sociétés des proies faciles. Nous préférons pleurnicher devant des bougies plutôt que venger nos morts. Cette attitude anormale justifie l’hostilité et accroit la combativité de nos ennemis. C’est une preuve de faiblesse morale qui justifie indirectement de futurs attentats]
Kosovo, 16 mars 2004 : une rumeur selon laquelle des Serbes seraient responsables de la noyade (accidentelle) de trois jeunes Albanais se répand. Dès le lendemain et le jour suivant des pogroms éclatent dans tous le Kosovo contre la minorité chrétienne serbe. Bilan : des dizaines de morts, des centaines de blessés, des centaines de maisons appartenant à des Serbes détruites, des dizaines d’églises et de monastères brûlés, des milliers d’expulsés…
Le Caire, mai 2011 : une chrétienne mariée à un musulman s’enfuit du domicile conjugal et trouve refuge dans une église. Bilan : 12 morts, 262 blessés, 2 églises incendiées…
Pakistan, novembre 2014 : un couple de chrétien est accusé par la foule d’avoir profané le Coran. Bilan : l’homme et la femme sont lynchés puis brûlés dans un four à briques…
Paris, novembre 2015 : 130 « mécréants » et « croisés » sont assassinés par des musulmans, 351 sont blessés. Bilan : des milliers de bougies allumés, des heures de « recueillement » et Imagine de John Lennon.
Bruxelles, mars 2016 : des musulmans assassinent 35 mécréants et en blessent 340. Bilan : des hommages en silence, des « pas d’amalgame », des « préservons le vivre ensemble » et des « papa te demande pardon »…
N’importe où dans le monde, ce qu’ils nous ont fait se serait rapidement soldé par des réactions viriles. N’importe où dans le monde les Molenbeek auraient payé cash l’omerta autour d’Abdeslam. « Comment réagiraient les musulmans si des terroristes chrétiens se faisaient sauter au milieu d’eux? », s’interroge la journaliste saoudienne Nadine Al-Budair dans un article publié en décembre 2015 par le quotidien kowëitien Al-Rai. Ici seuls quelques dizaines de « hooligans » sévèrement réprimés sauvent l’honneur à Bruxelles. Pour le reste rien : des pleurs, des amputés qui considèrent que « 99.99% de la population musulmane est extraordinaire », des pères de victime qui considèrent qu’il « faut de l’amour » et pas des « exclusions », des bobos larmoyants qui ne veulent pas stigmatiser, des dessins arc en ciel, des hymnes à la paix, des propos consensuels... Ici pas de saine colère, pas de haine exprimée, aucun désir de vengeance, seulement une récitation de gentils mots creux mille fois entendus. Mais que vaut un homme, je veux dire un mâle, qui n’est capable ni de haine, ni de vengeance ? Que vaut un homme qui pleurniche devant une bougie alors que son enfant a été assassiné ?
Nous payons cher la féminisation de notre société. Nous la payons chère parce que cette féminité qui caractérise désormais l’homme occidental n’attire pas la compassion mais le mépris. Nous la payons chère parce que le mépris provoque la violence. Ces recueillements post attentats à Paris ou à Bruxelles montrent notre faiblesse de caractère, et la faiblesse attise la convoitise des loups. Ceux qui se veulent agneaux seront égorgés comme des moutons, et c’est justice.
« Pardonner aux terroristes, c’est le rôle de Dieu, les envoyer auprès de Lui, c’est mon affaire » «Nous irons vous chercher jusqu’au bout du monde, et là, nous vous tuerons » a dit Vladimir Poutine après l’attentat contre l’Airbus russe dans le Sinaï égyptien. Dans la situation que nous connaissons, c’est le seul discours qu’un peuple viril devrait supporter d’entendre. C’est aussi le seul discours qu’un « terroriste » peut respecter. Se mettre sur le dos comme un chiot et faire trois gouttes de pipi ne nous attirera pas la clémence de ceux qui nous veulent du mal. Combien d’attentats avant de le comprendre ? Autant qu’il faudra !
Antonin Campana