[La République est un régime politique à la fois étranger et hostile à notre peuple. Le dissident doit l’appréhender comme un régime colonial et entamer non pas un combat politique mais une lutte de libération. En cinq points et 30 lignes, voici pourquoi la république « française » n’est pas française. Les mots avec un astérisque * renvoient à notre glossaire.]
La République nie le séculaire peuple français
Pour la République, les « Français de souche* » n’existent plus. Dilué dans l’universel de la société* républicaine multiethnique, le séculaire peuple français aurait définitivement disparu. Or, si réellement cette population autochtone a disparu, la République est coupable d’un crime contre l’humanité. Mais si cette population européenne existe encore, tel un peuple emprisonné dans la gangue d’un melting-pot artificiel, la République est coupable d’un déni de droit. Un régime oppresseur peut-il légitimement se parer du nom de ceux qu’il opprime ?
La République n’est pas démocratique
Aucun régime politique n’est au-dessus de la volonté du peuple*. En affirmant que la forme républicaine de gouvernement ne peut être remise en cause (Constitution article 89, Code Pénal article 410-1, loi 2013-711 article 706-5, loi 2015-912 article L-811-3) la République* affirme qu’elle est au-dessus du peuple français. Ce faisant, puisqu’on ne peut en même temps se confondre avec quelque chose et lui être transcendant, la République ne peut se proclamer « française ».
La République est fondée sur des valeurs universelles
Les valeurs de la République sont universelles et c’est précisément en raison de cette universalité qu’elle peut, dit-elle, faire vivre ensemble des hommes de toutes les origines. Or la francité est une identité spécifique au peuple français : la francité n’est pas universellement partagée. Comme il n’est pas possible d’être à la fois spécifique et universel, la République universelle ne peut se dire « française ».
La République est laïque
La laïcité* consiste désormais à faire sortir l’identité de la Cité afin de rendre l’espace public culturellement neutre, donc « acceptable » par des populations étrangères. La République ne peut en même temps travailler à expulser la francité du domaine public et s’en revendiquer : elle ne peut donc se dire « française ».
La République est antijaphite
La République a fait du peuple français autochtone le bouc-émissaire des échecs du « vivre ensemble » et plus généralement du modèle de société fantasmé par le République. Pour cela, la République a bâti un système d’avilissement réduisant les Français (autochtones) au racisme (antijaphétisme*). Tout comme l’antisémitisme* exclut la judaïté, l’antijaphétisme exclut la francité : la République antijaphite ne peut donc se dire « française ».
Antonin Campana