1. Le mythe du vilain petit canard.
Axiome du racisme antijaphite : au sein de la vaste humanité, la race blanche est la seule qui se soit livrée avec autant de constance et d’ardeur à la persécution des autres groupes ethniques : Juifs, Amérindiens, Indiens, Arabes, Noirs, Vietnamiens… Dès la Grèce antique, les Blancs auraient théorisé le racisme, formalisé les discriminations, justifié l’esclavage.
Le « Livre noir » de la race blanche accuse le Blanc depuis les premiers moments de son histoire jusqu’à aujourd’hui, laissant supposer que la malveillance envers les autres est une tare quasiment inscrite dans ses gènes. La conviction raciste que le Blanc détient de génération en génération le palmarès des crimes les plus nombreux et les plus graves attribue à tous les Blancs, sur le seul fondement de leur couleur de peau, une infériorité morale quasi génétique.
Cette infériorité morale explique à son tour la mise sous tutelle des populations blanches, surveillées et « testées » par les ligues antiracistes, astreintes à des « devoirs de mémoire », obligées à des « actes de repentance », soumises à des « lois mémorielles » et à diverses « réparations ».
L’infériorité morale du Blanc oblige celui-ci à faire preuve d’une humilité masochiste dans ses rapports avec l’Autre, une humilité confinant à la négation de soi. Il est devenu naturel pour le Blanc d’admirer obséquieusement la beauté de l’étranger, la primauté de sa culture et de ses arts, la grandeur de sa civilisation, la pertinence morale de ses points de vue …et d’accepter l’idée qu’un métissage négateur de la « blanchitude » mettra un point final à la barbarie.
Le mythe de l’infériorité morale du Blanc justifie l’enseignement du mépris et un système d’avilissement qui par la honte accable le Blanc. Il est le mythe fondateur par excellence du racisme anti-blanc et de l’antijaphétisme.
Antonin Campana