Le mythe du racisme « Canada Dry »
Le racisme anti-blanc n’est pas comme les autres. En effet :
1 : Il est « discutable », c’est-à-dire qu’on peut discuter de sa réalité jusqu’à même nier son existence (au contraire de l’antisémitisme, par exemple, dont la négation relève déjà de l’antisémitisme). Le racisme anti-blanc est une « notion » (Wikipédia) qui fait l’objet de « controverse » (idem) : à la différence des autres formes de racisme, bien établies, la réalité du racisme anti-blanc est contestable… et contestée.
2 : Il est « boomerang ». Lorsqu’il est reconnu par les commentateurs, ce racisme est distingué des autres formes de racisme. Ainsi parlera-t-on souvent de « racisme à rebours », de « racisme à l’envers » ou de « racisme inversé ». On notera que cette forme particulière de racisme possède déjà son explication, voire sa justification, dans sa désignation. Le racisme anti-blanc ne serait en fait qu’un racisme « retourné » sur celui qui l’a manifesté en premier : le Blanc bien entendu.
3 : Il est « compréhensible ». Les mots dévoilent en effet que le « racisme à l’envers » est avant tout le racisme des « victimes du racisme ». On nous demande de croire que le supposé racisme anti-blanc est la réaction d’une minorité opprimée répondant au racisme avéré d’une majorité. On nous explique que le racisme des Blancs, chronologiquement antérieur, cause par ses discriminations insupportables une colère qui peut prendre l’apparence du racisme mais qui n’est en fait que la manifestation d’une légitime exaspération. On nous dit que le racisme anti-blanc est au racisme ce que le Canada Dry est à l’alcool : il a la couleur du racisme, il a le goût du racisme mais ce n’est pas du racisme !
Ainsi, le Blanc est-il en quelque sorte coupable du racisme qu’il subit par effet boomerang. Si le racisme des Blancs est irrationnel et stupide, le racisme supposé des Noirs ou des Maghrébins « peut se comprendre » et s’expliquer.
Pour l’antijaphétisme, le racisme du Blanc est la matrice de tous les racismes, le seul racisme authentique, le seul qui compte… et le racisme qui accable le Blanc, réponse maladroite à une injustice préalable, n’en est pas vraiment un.
C’est le Blanc, éternel coupable ontologiquement différents des autres hommes, qui par son racisme a engendré le racisme, d’où cette règle fondamentale :
« Le Blanc est raciste par nature. Les autres hommes le sont parfois, mais par accident »
Antonin Campana