Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Terre Autochtone

Terre Autochtone

Le blog des aborigènes d'Europe, par Antonin Campana


Pour les droits civiques et l’égalité des droits !

Publié par Antonin Campana sur 8 Mars 2015, 20:36pm

Catégories : #Perspectives Autochtones, #Conquête des droits

Et inversement...

Et inversement...

     Pour la République, les Français de souche européenne n’existent pas. Autrement dit, ils ne peuvent disposer de droits collectifs particuliers au contraire des Autochtones d’outre-mer, voire des Allochtones résidant au milieu du peuple autochtone de France. Cela est explicitement inscrit dans le Droit et la Constitution : les Autochtones de France subissent donc légalement une inégalité de traitement qui ne se cache pas et qu’il est facile de montrer. Cette inégalité illégitime,  inscrite dans la loi républicaine, justifie une lutte pour les droits qui doit être le cœur du combat politique des Autochtones. La conquête de l’égalité réelle par une action affirmative, en mettant la République face à ses contradictions et ses injustices, permettra aux Autochtones de maîtriser leur destin. Il n’y a pas d’autre voie : un peuple qui reste sous tutelle, dont l’existence est effrontément niée, dont les membres sont traités comme des individus de seconde zone, ne peut que subir un « remplacement ». 

     Voici en quelques lignes des éléments de droit qui fondent le statut inférieur des Autochtones et du peuple autochtone de France.

1. Le peuple autochtone de France n’est pas reconnu juridiquement, il n’a donc aucun droit

- Les peuples d’outre-mer sont reconnus juridiquement et disposent de droits collectifs particuliers.

- Les populations exogènes disposent de Conseils Représentatifs écoutés, mais aussi d’ambassades, de consulats…

2. Les Autochtones de France, ne sont pas reconnus juridiquement en tant que tels. Ils ne disposent d’aucun droit spécifique.

- les Autochtones d’outre-mer sont reconnus juridiquement en tant que tels et disposent de droits particuliers.

- Les Allochtones disposent des avantages de la double nationalité et des droits particuliers accordés aux minorités (« discrimination positive »,lois dites « antiracistes », droit de se faire représenter, lois mémorielles, loi sur « l’égalité des chances »…)

3. Le « peuple français » de métropole ne dispose pas de la libre disposition de lui-même.

- Les peuples d’outre-mer sont libres de disposer d’eux-mêmes

4. Le « peuple français » ne peut rejeter le système de gouvernement républicain

- Les peuples d’outre-mer sont libres de s’émanciper de la République

     N’allons pas croire que ces discriminations soient sans portée réelle sur notre existence et notre avenir.  Imaginons un instant que nous puissions bénéficier des droits concédés par la République aux Autochtones de Nouvelle-Calédonie :

    Nous pourrions décider nous-mêmes du contenu des programmes scolaires. C’en serait fini de la théorie du genre, de la falsification mémorielle, du formatage idéologique sous prétexte d’éducation civique ou sexuelle….

    Nous pourrions faire valoir notre priorité dans l’attribution des emplois. C’en serait fait de la discrimination négative à l’encontre des Autochtones.

     La lutte pour l’identité autochtone ne serait plus systématiquement empêchée par d’iniques décisions de justice : elle serait inscrite dans le droit et toute entrave à ce droit serait illégale.

     Nous pourrions affirmer notre nom et personne ne pourrait nier ou inférioriser les « Français de souche ». Nous pourrions même affirmer une citoyenneté autochtone et disposer de nos propres signes identitaires (drapeau, devise, hymne…) !

     Nous pourrions disposer de terres réservées aux Autochtones, confiées aux collectivités autochtones et embryons peut-être d’un futur territoire autochtone indépendant. 

     Tous les Autochtones pourraient opter pour un statut civil autochtone, différent du statut civil de droit commun. Ce choix permettrait à chacun d’entre eux d’être inscrit sur un registre d’état civil autochtone (tenu dans chaque commune) et de disposer d’un droit civil autochtone conforme à l’identité et aux traditions autochtones (exit le mariage homosexuel, les filiations brouillées, la substitution du mot « parents » à ceux de « père » et « mère »,  l’avortement industriel, les lois sociétales républicaines…).

     Tous les Autochtones bénéficiant du droit civil autochtone aurait la faculté d’élire des représentants dans les Conseils autochtones locaux, mais aussi au Sénat autochtone. Le Sénat autochtone aurait la faculté  de discuter et de proposer des lois…

     On le voit, les perspectives ouvertes par les lois organiques concernant les peuples d’outre-mer sont énormes. Au nom de l’égalité des droits, les Autochtones de France doivent pouvoir en bénéficier. Il n’est pas normal que la République ne fonctionne pas selon le principe d’égalité qu’elle proclame : les Autochtones de France doivent bénéficier des mêmes droits que les Autochtones d’outre-mer !

Le combat pour les droits civiques, contre les discriminations, pour l’égalité des droits, est un combat identitaire qui englobe tous les combats. Obtenir l’égalité des droits, c’est obtenir la capacité d’abolir les lois sociétales républicaines, c’est obtenir la capacité d’affirmer la prééminence autochtone en matière culturelle, politique, économique… c’est obtenir la capacité de protéger nos enfants à l’école, de faire condamner le racisme qui nous condamne, c’est obtenir la capacité de s’organiser et d’être une force…

     La lutte pour les droits civiques, lutte pour l’égalité des droits, prend la République à revers sur son propre terrain. Celle-ci devra céder : pourquoi la conquérir alors que nous pouvons la faire plier ?

Antonin Campana

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Autant passer directement au stade de la remigration voir du conflit ouvert.<br /> Ils vous nieront jusqu'au bout, diront qu'il n'y a pas d'autochtones en Europe en expliquant que les indo-Européens ne sont arrivés qu'il y a quelques millénaires et qu'ils ont remplacés les vrais autochtones (à 75%) Ils vous diront que ce n'est pas comparable, que vous êtes blanc et que les DomTom sont des zones dominées par les blancs, dominés par la matrice France, ce genre de truc, ou au pire, que la république vous laisse le choix de votre destin à travers les élections "démocratiques"...<br /> De plus, avec le temps qui passe, dans quelques décennies, la moitié des gens ici auront une origine étrangère au territoire Français, porteront des noms de familles étrangers, et ne seront pas des autochtones de ce territoire, car la république pousse au métissage, je préfère voir détruire ce régime dans le sang que de me rabaisser à quémander des droits pour autochtones... Mais ça reste essentiel, car on ne sait pas de quoi demain est fait, on peut se retrouver minoritaires d'ici 30 ans... et à ce moment, il sera vital d'avoir préparé ce type de luttes.<br /> Il n'e devrait pas y avoir de Français de souche, il y a des Français, constitués des peuples de France indigènes, un Français est forcément un Français de souche, de souche Bretonne, de souche Auvergnate etc.. et il y a des dizaines de millions d'allogènes colons n'étant pas Français à faire partir. Eux ne sont pas Français, mais citoyens de la république.
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents